Une interprétation littéraire de l'horreur et de l'oubli, en l'occurrence l'oubli où furent tenus, plus de quinze années durant, les prisonniers marocains du sinistre bagne de Tazmamart. Incarcérés sur ordre d'Hassan II après l'attentat manqué - et le massacre - de Skhirat, en juillet 1971 (deux cents morts), les prisonniers de Tazmamart furent littéralement ensevelis dans le silence et dans l'obscurité. La réussite de ce "récit" tient à ce que, partant d'une tragédie particulière, il atteint à l'universel. Et cet universel-là, c'est celui de la capacité de l'homme à survivre, du commerce inimaginalbe avec l'extrême de la mort, de l'oppression et de ce qu'on pourrait appeler l'outre-mort. (Bibliotéca Magazine)

Un jeune écrivain marocain de Marrakech se retrouve à Naples. Il y découvre un bâtiment extraordinaire, l'auberge des pauvres, édifiée par un roi italien soucieux de se faire pardonner la construction de son propre palais. Elle est habitée par une vieille femme autour de laquelle gravite un petit peuple de personnages meurtris par la vie, dont les histoires se mêlent et se rejoignent.

Lauréat d'un concours littéraire, un jeune écrivain marocain, grand admirateur de l'"Ulysse" de James Joyce, se retrouve à Naples, ville dont il doit faire le portrait pour le compte de la municipalité. Sur place, l'écrivain narrateur découvre un bâtiment extraordinaire et délabré : l'Auberge des pauvres, édifiée jadis par un roi italien soucieux de se faire pardonner la munificence de son propre palais. C'est dans ces souterrains obscurs qu'il découvre une vieille femme, saisissante matrone fellinienne - juive privée de ses parents par les nazis - qui sera le personnage principal du roman. Autour d'elle gravite tout un petit peuple de personnages meurtris, paumés et blessés par la vie, personnages dont les histoires vont s'entremêler et assez mystérieusement se rejoindre. (Bibliotéca Magazine)

Raconter Naples à travers l'histoire d'un vieux poète qui vient ici tous les ans, en pèlerinage sur les lieux d'un amour défunt. Cette année, il rencontre une belle Marocaine. Il verra en elle l'image de son premier amour. Elle verra en lui l'homme qui pourrait la sauver. Le poète, se perdant dans sa nostalgie, perdra la belle Marocaine. Pour la retrouver, il demandera à son ami, le peintre Ernest Pignon Ernest, celui qui a couvert les ruelles de Naples de ses dessins, de faire des affiches de la belle Marocaine et de les coller aux murs de la ville dans l'espoir de la voir revenir. (Bibliotéca Magazine)