A la fin du XXIe siècle, dans le village lorrain de Loup-la-Côte, Prudence Amatroppe vient de mourir et les services sociaux retirent la garde de Siffre, 7 ans, à son père adoptif, Calixte. Ce dernier, avec le soutien de la communauté villageoise, demande une trêve de Noël pour garder son fils. Mais Siffre disparaît. Pour conjurer l'angoisse, le maire réinvestit l'église auparavant abandonnée.

En août 1945, Ansgar, un Allemand de 16 ans, est prisonnier de guerre en Normandie dans un camp américain. Né à Aix-la-Chapelle, il vient d'une famille catholique et antinazie. Déserteur de l'armée allemande, il se voit traité en ennemi. Il a connu l'effroi de voir disparaître leurs voisins juifs, dont la petite Elsa, la fille à l'étoile d'or.

Bérénice, 17 ans, n'a jamais existé pour ses parents et a été abusée par ses grands frères. Au lycée, elle rencontre le père Kenelm, un jeune prêtre irlandais. Persuadée qu'il pourra la comprendre, l'aider et l'aimer, Bérénice écrit au père, lui rend visite, le provoque, le poursuit d'un amour exalté et troublant auquel il ne sait répondre.

En 1040, Foulques, le comte d'Anjou, revient de son troisième pèlerinage à Jérusalem. Il sent la mort proche et décide de dicter ses mémoires à un jeune scribe, sous forme de lettre adressée à sa première épouse, Lisabeth, morte dans un incendie peu après leur mariage. Il confesse quarante années de combats à la seule femme qu'il ait aimée et rejetée pour adultère. ©Electre 2018

Cinq nouvelles sur le thème de Noël et de la Révélation, situées en Lorraine et dont les personnages sont des mineurs, des ouvriers et des paysans. (Electre 2015)

En 1301, à Rome, le pape Boniface VIII profite de l'ambassade des Guelfes Blancs de Florence pour séquestrer Dante Alighieri, qu'il considère comme un des fomentateurs de la résistance contre la papauté. Un roman construit en neuf chapitres comme les neuf cercles de L'Enfer.

e 1955 à 1959, il est clerc de notaire. Durant son service militaire, de 1959 à 1961, il poursuit ses études et réussit son baccalauréat en 1961. Il fut d'abord instituteur à l'école de Petite-Rosselle (jusqu'en 1968) puis professeur à Freyming-Merlebach et à Forbach. Il passe une agrégation, puis un doctorat du 3ème cycle, sa thèse portant sur les romans de Julien Green. Il continue à enseigner au lycée, alors qu'il pourrait enseigner à la faculté. Toujours d'humeur égale, c'est un homme serein, apprécié par ses élèves qui ont du respect envers lui : jamais il n'a à élever la voix. Spécialiste de François Mauriac, il tente de partager cette passion avec ses élèves, notamment en leur faisant lire Le Baiser au lépreux et Le Sagouin. Il crée avec ses élèves, dans les années 1970 au lycée Jean-Moulin, une revue de poésie nommée PoéPro et un Club littéraire. Cet atelier de discussion sur la poésie et la prose est soutenu notamment par Andrée Chédid ; y sont invités divers écrivains, tels que Jacques de Bourbon Busset, Catherine Paysan ou Michel Del Castillo. Ses « erreurs de jeunesse » (en 1961) sont la parution d'un roman (ou plutôt d'un récit composé de suite de tableaux) et d'une pièce de théâtre sous le pseudonyme Roger de Saint-Deny. Les deux premiers ouvrages qu'il publie alors sous son vrai nom sont Rencontre avec François Mauriac et Le Dieu en fleur de sang. Son premier roman, publié en 1974 chez Plon, À l'aube du premier jour, est fortement inspiré par les écritures bibliques ; ses élèves y retrouvent son style et son humour fin, toujours accessibles. Il est alors rédacteur sporadique des revues Vie et Fraternité Marianistes et Croire Aujourd'hui; ses articles sont essentiellement consacrés à la spiritualité. Il devient en 1977 membre du Jury Erckmann-Chatrian, récompensant les romanciers lorrains (il en devient d'ailleurs président en 1989)...

A la fin du XXe siècle, en Lorraine, dans le village de Loup-la-côte, Prudence Amatroppe vient de mourir et les services sociaux retirent la garde de Siffre, 7 ans, à son père adoptif, Calixte. Ce dernier, avec le soutien de la communauté villageoise, demande une trêve de Noël pour garder son fils. Mais Siffre disparaît. Pour conjurer l'angoisse, le maire réinvestit l'église auparavant abandonnée.