Le cinéma du réalisateur italien Paolo Sorrentino marque les esprits depuis le début du siècle. Dès son deuxième film, Les conséquences de l'amour, il est sélectionné en compétition officielle au Festival de Cannes. Depuis, ses films This must be the place (avec Sean Penn), La grande bellezza (Oscar du meilleur film étranger en 2014) ou encore Youth (à nouveau en compétition au Festival de Cannes) ont fait l'unanimité. Paolo Sorrentino est également le créateur de la singulière série télévisée The young pope, diffusée mondialement.|Il est évident que son cinéma doit beaucoup à la musique qu'on y entend (les scènes de fête ou de concert sont dans tous ses films). Cet album rend hommage à cette musique, entre pop, rock, électro, musique classique ou contemporaine. Il fait alors la part belle aux titres de Air, Cassius, Beth Orton, David Byrne, Bob Sinclar, ou encore Mark Kozelek (Sun Kil Moon). (Electre)

Norman Cook, l'un des DJs les plus célèbres au monde, ex-leader des Housemartins et de Dubs International, présente cet album regroupant une sélection de ses hymnes dance et électro considérés désormais comme des classiques des dancefloors. Présent également un tout nouveau mix : une version dub exclusive du plus gros single pop de 2014-2015, Uptown funk (Mark Ronson/Bruno Mars), par Fatboy Slim vs Jerome Robins, et la voix de Idris Elba (acteur, chanteur britannique).

L'ancien leader de Talking Heads et le maestro électronique de Brighton se sont associés sur ce concept album relatant la vie de l'ancienne Première Dame des Philippines, Imelda Marcos. Pour cela ils se sont entourés d'un casting féminin impressionant allant de Camille à Alice Russell en passant par Tori Amos ou Santigold.

Pékin, 1908. Pu Yi, enfant de trois ans, est enlevé à sa mère et conduit à la Cité interdite. A la mort de l'Impératrice Douairière, il est proclamé Empereur. C'est ainsi que commence son incroyable destin. Pu Yi va connaître le pouvoir absolu, le luxe le plus extrême, mais aussi la fin de l'Empire, la révolution, la prison et l'exil. Il restera à jamais dans l'histoire comme le dernier empereur de Chine.

Keren Ann est une artiste prolifique, 7 albums solos à son actif, et des rencontres aussi éclectiques qu'internationales : Anna Calvi, David Byrne, Iggy Pop, Luz Casal, Rosa Pasos, Jane Birkin ou Françoise Hardy ont chanté ou repris ses chansons. Pour son 8e album, elle marque le changement. Bleue parle français, de bout en bout. Une première depuis Nolita (2004). La mélancolie, compagne de route de Keren Ann et du folk, domine dans cet opus où l'artiste raconte l'éphémère. Comment l'amour, l'attachement, aussi immense soit-il, se délite et se saborde. La femme-orchestre a conçu et réalisé Bleue de bout en bout, entre son studio personnel, le mythique Ferber, Motorbass et New York. (Electre)

Alors qu'il a collaboré sur des projets avec Brian Eno, Fatboy Slim et St. Vincent au cours des années 2000-2010, cet album est son premier solo depuis ses débuts chez Nonesuch avec Grown backwards, en 2004. L'opus a été commencé avec son collaborateur de longue date Brian Eno, puis sont ensuite intervenus le producteur Rodaidh McDonald (The XX, King Krule, Sampha, Savages) ainsi que d'autres contributeurs comme Daniel Lopatin (alias Oneohtrix Point Never), Jam City, Thomas Bartlett, Jack Penate, Sampha et beaucoup d'autres... (Electre)

Si De La Soul présente un album dix ans après son dernier c'est bien grâce à sa légion de fans qui l'a financé via Kickstarter, à hauteur de plus de 600 000 euros. Les bases ont été posées par une série de jam sessions avec le groupe, qui ont ensuite servi de matériau source à sampler et à rejouer. Et comme d'habitude, l'album est truffé de beaux et variés featurings. De Snoop Dog à David Byrne, en passant par Little Dragon, Damon Albarn, 2Chainz ou même Justin Hawkins, le groupe sait effectivement bien s'entourer. Gorgé de batteries lourdes et de mélodies énergiques, And the anonymous nobody possède le son du De La Soul vintage, qui évoque notamment l'avant-gardiste Buhloone mind state et The grind date. (Electre)

Au printemps 2004 l'immense chanteur brésilien convie le cofondateur de Talking Heads à l'accompagner sur un de ses concerts à New York au Carnégie Hall. La palpable complicité sur scène entre les deux a été capté sur le vif par Nonesuch.

Dès le début des années 1980, le vélo devient le principal moyen de transport de David Byrne à New York, pour sillonner la ville de rendez-vous de travail en sorties nocturnes. Dix ans plus tard, il découvre le vélo pliant, quil emporte avec lui au cours de ses tournées et autres voyages à travers le monde. Plus il découvre les villes depuis sa bicyclette, plus il devient accro à ce mode de transport lui procurant un sentiment de libération et d'exaltation. Bicycle Diaries recueille les observations et les idées de lauteur lorsquil pédale à travers les plus grandes villes du monde. Dans des endroits comme Buenos Aires, Istanbul, San Francisco et Londres, l'accent est davantage mis sur les musiciens et les artistes qu'il rencontre. La politique vient au premier plan dans les chapitres sur Berlin et Manille, tandis que les passages sur la ville de New York et les paysages industriels de la banlieue de Detroit, Pittsburgh et Columbus sont plus attentifs à l'histoire dans le paysage urbain. Lauteur nous fait part de ses idées sur la mode, l'architecture, l'isolement culturel, la mondialisation, et la façon radicalement nouvelle dont certaines villes accueillent de mieux en mieux le vélo, avec un mélange très personnel dhumour, de curiosité, et d'humanité. Lavenir ne peut être quécologique, cest le credo du musicien en vadrouille.