L'oeuvre du photographe Duane Michals, qui a imposé la narration séquentielle en photographie, qui lui a donné une forme et qui en a changé le sens.

C'est un petit Etat pyrénéen de l'Espagne médiévale, berceau du futur Aragon, visité par R. Camus, qui donne le nom à ce journal pour l'année 2005. Il y évoque les événements historiques de l'année, la mort de Jean-Paul II, les émeutes dans les banlieues, ainsi que des thèmes qui lui sont familiers : la culture, la déculturation, la civilisation et ses prestiges, la décivilisation, etc.

Un peu à la manière des grammairiens du XVIIe siècle, l'auteur s'attache aux mots et expressions de la langue française telle qu'elle est aujourd'hui pratiquée. Le bon et le mauvais usage sont évoqués non sans avoir été définis ; la finesse, l'élégance ou le raffinement sont précisés. L'ensemble est présenté dans l'ordre alphabétique des expressions analysées.

Tenu du premier jour du printemps 1976 au dernier jour de l'hiver 1977, ce journal est le réservoir de situations, de personnages, de phrases et de signifiants utilisés pour Travers, dont la publication a commencé en 1978. La vie de l'auteur y est consigné. Un tableau des moeurs homosexuelles des années d'avant le sida, à Paris et à New York.

Le lecteur retrouve des personnages familiers du Journal, qui gravitent ici autour de l'oeuvre du peintre Josef Albers. L'auteur livre notamment ses réflexions sur l'art, la littérature, les moeurs et la société.

Le journal de ses voyages, de sa chronique des arts et des lettres, et des moeurs, de ses dégoûts et de ses enthousiasmes.

Suite du journal de R. Camus qui fait un état des lieux de l'année 1999.

Neuvième volume d'une série inaugurée avec Journal romain ce livre marque une étape, symbolisée par le changement d'éditeur, dans le dépouillement de soi et la franchise. Renaud Camus y parle, entre autre, de son projet d'hyperlivre, vaisseaux brûlés,vaste chantier littéraire sur Internet, en évolution permanente.

Le reflet des pérégrinations de l'auteur durant l'année 1995 et leurs entrelacements avec son oeuvre : l'art contemporain, avec le séjour de l'artiste Jannis Kounellis au château de Plieux, les voyages au Brésil, avec Alain et Catherine Robbe-Grillet, aux Etats-Unis, en Nouvelle-Angleterre, puis en Lozère...

Renaud Camus traite ici d'une vie presque publique, en somme, de la sphère la plus intime, la recherche du plaisir et de l'amour, les soucis domestiques et pécuniaires, la méditation sur l'âge et sur le temps, l'amusement et la solitude.

Dans ce troisième livre de son journal intime, l'auteur nous offre ses réflexions sur l'art, sur les moeurs et les gens, sur la nature et ses métamorphoses, sur l'amour...

"Papier que sa blancheur défend? Nous n'en sommes plus là. J'écris sur l'écran bleu de la machine. L'azur et tes yeux sont le fond de mes phrases."

Un journal à la fois exigeant, tendre, humoristique et grave. Avec des enthousiasmes, des indignations, des voyages, des visites de musées ou de galeries, des paysages en visages, de poèmes chantés en corps aimés.

Tenu du premier jour du printemps 1976 au dernier jour de l'hiver 1977, ce journal est le réservoir de situations, de personnages, de phrases et de signifiants utilisés pour Travers, dont la publication a commencé en 1978. La vie de l'auteur y est consigné. Un tableau des moeurs homosexuelles des années d'avant le sida, à Paris et à New York.

Ce journal de l'année 2003 doit son nom à une lande solitaire du Royaume-Uni et beaucoup de sa couleur au voyage qu'effectua cette année là l'auteur en Angleterre. Y sont successivement évoqués villes, sites, maisons d'artistes et paysages britanniques mais aussi des figures littéraires, artistiques, des épisodes historiques, etc.

Le récit des activités d'animateur de Renaud Camus, qui s'en acquitte avec plus ou moins de bonheur, navigant entre les habituels ennuis d'argent, les plaisirs, les mélancolies, les exaspérations.

Un homme est contraint de vendre la maison familiale. Il en profite pour partir loin, sur une île près des côtes anglaises. Son voyage confirme sa détermination à vivre en retrait, à quitter une civilisation qu'il déteste pour un monde qu'il aime. L'histoire s'inspire de l'affaire du banquier Stern.

Cinquante-neuf promenades littéraires dans des demeures de personnalités, artistes, écrivains, hommes politiques, etc., notamment celles de Leonard et Virginia Woolf, Jane Austen, Charles Dickens, D.H. Lawrence, Henry Moore, Gainsborough, Haendel, Freud. Ce premier volume est consacré au sud de la Grande-Bretagne : Angleterre du Sud et du Centre, et pays de Galles.

Recueil de promenades littéraires dans des demeures de personnalités, artistes, écrivains, etc., du nord de l'Angleterre, de l'Ecosse et de l'Irlande. Notamment celles de Laurence Sterne, des soeurs Brontë, de Wordsworth, de Walter Scott, de Carlyle, de David Livingstone, de Yeats et de Robert Lorimer.

Promenades littéraires dans des maisons ouvertes au public, de personnalités, écrivains, artistes, savants, penseurs du quart sud-ouest de la France (régions d'Aquitaine, de Poitou-Charentes, Limousin, Auvergne, Languedoc-Roussillon, etc.) tels que Mauriac, Loti, Fénelon, Montaigne, Maillol, Toulouse-Lautrec ou encore Marguerite de Navarre.

À Bossuet un palais épiscopal, dans Meaux ; à Tourgueniev une datcha à Bougival, avec vue sur Pauline Viardot, dont le manoir est en contrebas. Quant au pauvre Alexandre Dumas, non loin de là, à Port-Marly, il ne profita que quelques mois de son opulente folie, Monte-Cristo. Table détaillée des sites en fin de volume avec appréciations et renseignements pratiques.

«D'une certaine manière, le risque que nous courons à délier la nationalité de tout sentiment d'appartenance, à nous désaffilier, à nous désoriginer, c'est de créer, sous couleur de réconciliation métissée, et de tous avec tous, un monde sans étrangers. Et c'est une surprise, pour ceux qui auront été influencés par vos accusateurs, que de constater qu'il y a chez vous un amour très profond de l'étranger, de ce que vous appelez l'«étrangèreté».

Le huitième volume des Demeures de l'esprit, le quatrième consacré à la France, est constitué des régions Rhône-Alpes et Provence-Alpes-Côte d'Azur. Voltaire et Rousseau sont presque voisins, entre Ferney et les Charmettes. Mme de Sévigné trône au sommet de la butte de Grignan, ce Versailles de la Provence. Cézanne n'était pas mal logé non plus, dans son joli Jas de Bouffan. Pourtant, quand Renoir vient y voir son ami, il s'enfuit rapidement car il trouve que l'avarice règne dans la demeure. La vie était sans doute plus gaie aux Collettes, sa propre maison de Cagnes-sur-Mer. Et Picasso menait grand train à Vauvenargues, derrière la montagne Sainte-Victoire. Ce ne sont là, avec Fragonard, que les plus fameux des peintres dont ce volume nous fait franchir le seuil, parmi lesquels Réattu, Ravier, Hébert, Utrillo, Mélik, etc. Un seul compositeur, mais de taille : Berlioz, à La Côte-Saint-André. Des inventeurs : Montgolfier ou Aristide Bergès. On pourrait dire aussi un mot de Nostradamus, ou bien d'Ampère, de Claude Bernard ou de Ferdinand Fabre. Cependant nous sommes loin d'en avoir fini avec les écrivains et les poètes : Daudet n'a jamais habité le moulin de Fontvieille mais son ami Mistral demeurait à Maillane, Charles Forot à Saint-Félicien, dans l'Ardèche, Charles Maurras à Martigues et Giono à Manosque, bien sûr. Et si nous remontons dans le temps, voici Honoré d'Urfé en son beau La Bastie et son frère Anne en sa forteresse d'Urfé, sur la montagne. Quant au savant Théodore Reinach, il refaisait la Grèce dans sa villa Kérylos, à Beaulieu-sur-Mer. Table détaillée des sites en fin de volume avec appréciations et renseignements pratiques

Le neuvième volume de la collection Demeures de l'esprit est consacré à l'Italie du Nord. Les compositeurs y sont fortement représentés, notamment Verdi, bien entendu, par sa maison natale, celle de son âge mur et celle de son protecteur et beau-père Antonio Barezzi ; mais aussi Donizetti, Ponchielli, et, plus inattendu, Mahler, pour sa maison de vacances de Dobbiaco, dans les Dolomites de son temps Toblach, alors en territoire autrichien.Les peintres sont quatre : Titien dans les Dolomites également ; Cima da Coneglianio dans la petite ville qui lui a donné son nom ; Mariano Fortuny dans son fameux palais de Venise ; et Giorgio Morandi dans ses deux résidences austères et quasiment cénobitiques, celle de Bologne et celle de Grizzana Morandi, dans les Apennins d'Émilie. On peut leur ajouter Canova, le sculpteur. Quant aux écrivains ils vont des plus illustres, tels Pétrarque, l'Arioste, Goldoni ou Manzoni aux moins connus hors d'Italie, et même peut-être en Italie, tels l'étrange Alfredo Oriani ou le crépusculaire poète Marino Moretti, sur les rivages de Romagne. Le plus excentrique et le plus fastueusement logé est certainement D'Annunzio, en son énorme Vittoriale, au-dessus du lac de Garde. Ajoutons à cette liste incomplète deux étrangers à la gloire assez différente : Alfred Nobel, le chimiste et fondateur de prix, qui mourut dans sa riche maison de Gênes ; et Rainer Maria Rilke, qui écrivit à Duino, forteresse des La Tour et Taxis en surplomb de l'Adriatique, ses Élégies du même nom.

A l'occasion de la question de l'entrée ou non de la Turquie dans l'Union européenne, l'auteur s'interroge sur la définition des notions d'Europe et de communauté. Pour cela, il se base sur le dialogue de Platon, entre Cratyle et Hermogène, sur le sens des mots. L'un prêche pour une définition du sens une fois pour toutes, l'autre s'attache au contrat par lequel le mot acquiert un sens général.

Poursuivant son grand panorama européen des maisons d'artistes, de compositeurs, d'écrivains, de penseurs et de savants, considérées comme un moyen d'accéder à l'intimité des cultures, des peuples et des civilisations, Renaud Camus, après le Danemark et la Norvège, la Grande-Bretagne, l'Irlande et la France, aborde la Suède, pays qui se distingue, malgré la vastitude géographique et les distances, par une grande homogénéité : presque tous les personnages de son panorama appartiennent grosso modo à la même époque, la deuxième moitié du XIXe et la première du XXe. Sauf exceptions princières ou bohèmes, ce ne sont ni de grands seigneurs dans des châteaux ni des artistes maudits dans des galetas. Ils habitent de plaisantes maisons de campagne, souvent très représentatives de leur art, et ils appartiennent à la même société. La plupart se sont étroitement connus, ce qui permet à l'auteur, selon un jeu de récurrences des noms et des figures, de brosser par le biais des habitations le tableau d'une littérature, d'une vie artistique et de l'esprit d'un peuple. En revanche, les différences sont grandes dans les degrés de célébrité internationale : si tout le monde connaît les noms de Strindberg, de Linné, d'Alfred Nobel ou de Selma Lagerlöf, voire, prix Nobel aidant, ceux de Verner von Heidenstam ou d'Erik-Axel Karlfeldt, le public français aura plus vraisemblablement l'occasion de découvrir ou de redécouvrir ici, outre le grand poète Gustav Fröding ou le mémorialiste thaumaturge Axel Munthe, un peu oublié malgré son succès mondial, des peintres comme Anders Zorn ou Bruno Liljefors, Bror Sahlström ou Carl Larsson, adoré dans son pays, des compositeurs tels qu'Alfvén ou Peterson-Berger, des sculpteurs, un médecin, un caricaturiste, des militantes féministes et même un fondateur de dénomination religieuse, le pittoresque Laestadius, père du laestadianisme, en sa lointaine Laponie.