Si Londres est devenue l'un des bastions du design mondial, c'est grâce à ces quartiers populaires de l'est de la capitale. Dans d'anciennes usines et fabriques désaffectées, une nouvelle génération redouble d'audace, mêlant savoir-faire traditionnel et technologies de pointe. Rompant avec l'image classique du designer, ces "makers" conçoivent et fabriquent eux-mêmes leurs objets. Un esprit "Do it Yourself" qui doit beaucoup à la modestie des lieux. Mais que la gentrification galopante pourrait menacer.

Les architectes sont de plus en plus attirés par la réalité augmentée, qui permet de simuler des constructions dans un environnement bien réel. Et même si certains lui reprochent d'homogénéiser la création, difficile de lutter contre un outil aussi séduisant auprès des clients.

Cet été, "M" revient sur quatre grandes affaires de pollution oui ont fait jurisprudence. en 2021, l'état du Michigan a été condamné pour la contamination de l'eau courante de Flint. Ce scandale sanitaire dans une ville à majorité noire est devenu un symbole du "racisme environnemental'', une notion oui se fonde sur le constat que les populations pauvres et de couleurs sont les plus exposées aux écocides.

Appelée à se prononcer sur des atteintes délibérées à l’environnement, ou écocides, la justice s’est enrichie d’une nouvelle branche : le droit environnemental. Cet été, “M” revient sur quatre affaires qui ont fait jurisprudence. Aux Etats-Unis, l’entêtement de l’avocat Robert Bilott, à partir de la fin des années 1990, a permis la condamnation du groupe DuPont, responsable en Virginie-Occidentale d’une contamination de grande ampleur par le PFOA. Ce composé chimique du teflon, cancérigène et impossible à éliminer, a depuis été interdit en Europe.

En a peine vingt-trois ans, l’academie de Mendrisio, en Suisse, a assis sa réputation de Mecque de l’architecture. Un succès que l’école doit autant a son ambiance recueillie qu’a sa formation d’avant-garde, dispensée par des professionnels de renom.

Longtemps méprisé, ce courant architectural du tournant du XXe siècle connaît un regain d’intérêt en Europe. Plusieurs joyaux, comme la Samaritaine, bénéficient de restauration, attirant un public toujours plus nombreux.

Depuis son bureau de Bruxelles, le paysage urbain reste son quotidien. Sur sa carte de visite, il a apposé "architecte du paysage" et non paysagiste, qui est, selon lui, un abus de langage. Une nuance perçue d'emblée comme un acte de modernisation de cette science des espaces verts, toujours dans l'ombre de la grande architecture.

Longtemps décriée, l'architecture collective d'après guerre a de nouveau la cote. Les acquéreurs s'arrachent les appartements d'immeubles signés Le Corbusier, Fernand Pouillon ou Jean Prouvé.

Longtemps exclus d'une capitale traumatisée par sa Tour Montparnasse les gratte-ciel connaissent depuis peu un retour en grâce. Des œuvres architecturales qui répondent aux critères écologiques et énergétiques du 21e siècle mais peinent à se faire accepter.

Modulables, économiques, rapides à monter et bioclimatiques, des maisons d'un genre nouveau sortent de terre. Leurs concepteurs, inspirés par le pionnier Jean Prouvé, limitent les coûts en produisant des éléments en série.

Consacrée lors de la dernière biennale d'architecture de Venise, la Belgique abrite depuis quelques années un vivier d'architectes audacieux et novateurs qui multiplient les projets dans leur pays et en dehors.

Les grandes bibliothèques sont devenues des chefs-d’oeuvre architecturaux. Ces immenses agoras culturelles attirent les visiteurs mais donnent de moins en moins de place... aux livres.

Le printemps 2020 s’annonçait riche en actualités. Expositions, ouvertures de boutiques, beaucoup ont dû s’adapter. Franklin Azzi a vu plusieurs projets dans lesquels son agence était impliquée suspendus. Mais ce temps de pause lui permet aussi de réfléchir au devenir de la tour Montparnasse dont la rénovation lui a été en partie confiée.

Leur mission consiste à protéger le vivant. Police de l'eau, des espaces naturels, de la faune sauvage, de la chasse... Les inspecteurs de l'Office français de la biodiversité, créé en 2020, incarnent l'engagement de l'Etat dans la défense de l'environnement. Mais, au sein du monde paysan, leur action suscite une animosité qui a déjà conduit à de la violence. Auprès du gouvernement, les syndicats agricoles font pression pour mettre hors d'état de nuire ces policiers sur fond de colère paysanne.