L'histoire des problèmes et du statut de l'esthétique depuis le XVIIIe siècle, définis par des philosophes britanniques et allemands.

Synthèse faisant le point sur un des principaux "marqueurs" de l'originalité de l'art cinématographique, sa manière propre de rendre compte du monde. Permet en même temps de mieux comprendre ce que peut être chez un cinéaste la recherche d'un style particulier.

Essai qui réussit à rendre compte philosophiquement du cinéma tout en sachant qu'il s'agit de frotter cette discipline à un objet dont l'existence et l'épanouissement se passent d'elle.

L'autoportrait est très courant et bien défini en ce qui concerne la peinture ou la photographie, mais il est un peu moins présent et un peu plus difficile à circonscrire en littérature tant il est proche de l'autobiographie ou des mémoires. Au cinéma il est devenu, dans le champ du film intime, un terme générique désignant un peu tout ce qui s'apparente à l'autoprésentation filmique. Ce que nous proposons dans ce travail, c'est de faire la distinction entre la représentation de l'individu et celle de l'artiste, et de traiter de l'autoportrait cinématographique comme pratique artistique spécifique : il s'agit donc de s'intéresser au travail du cinéaste dans les rapports qu'il entretient directement avec le cinéma, et nn de savoir qui il est dans la vie sociale et privée. De la même manière, il s'agit d'analyser en quoi l'autoportrait se trouve être précisément cinématographique et non d'étudier les cas où l'autoportrait est adapté au cinéma.

APRES UNE MISE EN EVIDENCE NON CHRONOLOGIQUE DE CERTAINS POINTS DE L'EVOLUTION HISTORIQUE DES RELATIONS ENTRE THEATRE ET CINEMA (DEPENDANCE DU CINEMA, ASPIRATION A L'AUTONOMIE, ET ENFIN, INTERACTION DE CES DEUX ARTS) CETTE ETUDE ENVISAGE LES TROIS MODALITES D'APPARITION DU THEATRE DANS LE CINEMA : THEATRE FILME, THEATRE ENCHASSE, THEATRALITE. ELLE TENTE D'ETABLIR DES DISTINCTIONS GENERIQUES EN DEGAGEANT LES CARACTERISTIQUES DE CHAQUE TYPE ET SON MODE DE FONCTIONNEMENT. TROIS POINTS ESSENTIELS SE TROUVENT ENSUITE DEVELOPPES: LA PLACE, LE SAVOIR ET LA CROYANCE DU SPECTATEUR. EN EFFET, CES DOMAINES PERMETTENT DE MESURER CE QUI CHANGE POUR LE CINEMA CAR LES CONSEQUENCES DE L'INTEGRATION DU THEATRE DANS LE SEPTIEME ART SE REVELENT MULTIPLES. LOIN DE CONSTITUER UNE FACILITE POUR LE CINEMA, LA CONFRONTATION DE CES DEUX ARTS SUSCITE UN CONFLIT FECOND, PUISQU'IL PERMET AU SEPTIEME ART D'APPROFONDIR SA REFLEXION ESTHETIQUE, EN RENOUANT AVEC DES QUESTIONS QUI SE POSENT DEPUIS L'ANTIQUITE, NOTAMMENT SUR LES PROBLEMES DE VERITE ET D'ILLUSION, DE RESSEMBLANCE OU DE VRAISEMBLANCE. ELLES LE CONDUISENT EGALEMENT A REFLECHIR SUR LA SPECIFICITE DE SON ECRITURE, ALORS MEME QU'IL S'ATTACHE A CONQUERIR SON AUTONOMIE, MAIS AUSSI A CREER DE NOUVEAUX DISPOSITIFS SPECTATORIELS ET DE NOUVELLES FORMES DE RELATION AU SPECTATEUR.

Une étude consacrée à l'évolution de l'art ainsi qu'à l'apparition de nouvelles formes d'oeuvres, parfois étranges, provocatrices ou fades. Les conditions de leur avènement et la diversification des consignes dictant la pratique de leur réception par le public sont notamment analysées. ©Electre 2022

Réflexion sur les relations entre philosophie et cinéma, abordant trois aspects : la représentation du philosophe à l'écran, l'adaptation cinématographique de textes philosophiques et l'ouverture philosophique possible d'un film. L'étude explicite les liens qui unissent cinéma et philosophie dans un contexte historique et se clôt sur une théorie esthétique du cinéma.

Les rapports entre la création et la réception au cinéma sont interrogés en recherchant et en analysant les adresses au spectateur ainsi que les signes ou les configurations qui prescrivent ses attitudes dans des films précis (Hitchcock, Oshima, Gus van Sant, cinéma expérimental, images 3D, etc.). ©Electre 2015