L'exposition rassemble pour la première fois quinze chefs-d'oeuvre du maître luthier de Crémone : violons, altos, violoncelles venus du monde entier (Londres, Oslo, Tokyo, Taiwan, etc.). La description de ces pièces uniques rend compte des correspondances étroites au XVIIIe siècle entre les formes produites par le luthier et celles du peintre, du sculpteur et de l'ébéniste.

Lors d'une soirée dans un club, le jazzman, copieusement aviné, a d'étranges pratiques. L'ennui et la vacuité de son esprit sont tels qu'il se livre inconsciemment à une catharsis aux frais du stradivarius. Affalé dans un fauteuil, il dépose les cendres de sa cigarette dans le violon. Il les regarde tomber par l'ouïe gauche et maculer la signature. Quand le gérant vient l'extraire de sa torpeur pour lui demander de se mettre au travail, Altman, contrarié, écrase le mégot sur l'instrument. (4e de couv.)