Les remarques qui composent ce volume ont été retrouvées dans une boîte à fiches après la disparition de Wittgenstein. Elles correspondent à des découpes faites dans divers écrits de la période 1929-1948. La diversité des questions qui y sont abordées témoigne de la constance avec laquelle le philosophe a traqué les pièges du langage et redéfini les questions de la philosophie de la psychologie.

Réunit des textes d'auteurs (Beardsley, Carroll, Margolis, Goodman, Wollheim, Hyman, Robinson, Lopes, Radford, Neill, Lamarque, Novitz, Levinson...) qui donnent une perspective actuelle sur le débat de l'esthétique contemporaine en présentant des positions significatives sur la question (conventionnalisme, réalisme iconique...), avec des introductions soulignant les enjeux de ces positions.

Etat des lieux de l'esthétique et de la création artistique à travers une analyse raisonnée des notions et des concepts couvrant l'ensemble du domaine. Une approche méthodique proposant 240 entrées, à jour des courants les plus récents comme la notion de kitch ou les arts numériques.

Le pragmatisme est un courant philosophique né au tournant des XIXe et XXe siècles aux Etats-Unis. Sa volonté est de reconnaître à chacun la capacité, par l'expérience, d'approcher le vrai, dans une quête ouverte à tout homme ordinaire, sans qualité, sans appartenance à une élite philosophique.

Dans ce livre, D.K. Lewis (1941-2001), figure majeure de la philosophie analytique contemporaine, prend la défense du réalisme modal, c'est-à-dire de la thèse selon laquelle le monde dont nous faisons partie n'est qu'un monde parmi une pluralité de mondes, et selon laquelle nous ne sommes, nous qui l'habitons, qu'un petit nombre parmi tous ceux qui habitent tous les mondes.

On peut être dérouté par L'homme sans qualités : les contemporains l'ont d'ailleurs majoritairement été. Face à la difficulté de saisir l'enjeu de cette oeuvre complexe de l'écrivain autrichien, l'auteur formule avec netteté, la nature de cette entreprise intellectuelle et esthétique hors du commun.

Le 9 août 1914, Wittgenstein, qui s'est engagé deux jours plus tôt, rejoint son régiment stationné à Cracovie. Après une brève formation, il est affecté sur un aviso-torpilleur, le Goplana, à bord duquel il fait l'expérience de la guerre. Les notes qui composent les présents carnets datent de cette période. Initialement rédigées dans un code qui lui permettait de soustraire certains passages aux éventuels regards indiscrets, elles s'étendent du 9 août au 30 octobre 1914, du 30 octobre 1914 au 22 juin 1915 et du 28 mars au 19 août 1916. Les réflexions personnelles, voire intimes qui en font partie s'y entrelacent à ses méditations philosophiques, plus spécifiquement liées aux problèmes qui devraient donner naissance au Tractatus logico-philosophicus, achevé en 1918, autant qu'à son souci permanent du « travail » dans un contexte qui n'aurait pu être pire. Le Wittgenstein « secret » qui s'y révèle n'est sans doute pas celui que le Tractatus permet spontanément d'imaginer ; il permet toutefois d'entrevoir un visage qui n'est pas étranger à celui de sa philosophie - un visage qui s'accorde avec la dimension morale que revêtaient à ses yeux les problèmes intellectuels

Cet ouvrage porte sur la notion de règle, qui touche à la question plus générale des normes, du langage, de ce qui se trouve impliqué dans les situations d'apprentissage dans les domaines technique, psychologique ou social. Il est rédigé dans une perspective de clarification qui vise à soustraire la règle à sa hauteur, c'est-à-dire à toute vision qui tend à la dissocier de ses applications.

Trois essais d'Umberto Eco forment le noyau de ce livre. Il y développe sa conception de l'intention de l'oeuvre et de la façon dont elle peut imposer des limites aux interprétations possibles. R. Rorty, philosophe, J. Culler, théoricien de la littérature, et C. Brooke-Rose, critique et romancière, discutent ses arguments. Niveau universitaire. (Livres hebdo : livres du mois, 11, 2001)