A la lumière de découvertes de pièces inédites : mélodies, pièces religieuses, pièces de circonstance, etc., propose une biographie du compositeur phare du second Empire et de la IIIe République, des témoignages de ses contemporains ainsi qu'une étude de ses oeuvres. Avec un catalogue de 600 de ses oeuvres.

Créé pour la première fois en 1902 à l'Opéra-Comique à Paris. Les personnages de ce drame lyrique symboliste emploient des mots de tous les jours et des expressions familières.

Opéra-bouffe en trois actes et quatre tableaux créé en avril 1867 au théâtre des Variétés à Paris, qui présente sa forme définitive à la 3e représentation, après des remaniements qui donnent à l'oeuvre trois versions : la version originelle, la version parisienne, qui est celle qui a connu le succès, et la version de Vienne. ©Electre 2019

Exilés, Jason et Médée ont trouvé refuge à Corinthe avec leurs deux enfants. Mais las, Jason décide d'épouser Créüse, la fille du roi Créon. Médée s'enfuit. Un opéra en trois actes créé en 1797, au Théâtre Feydeau, à Paris. Le livret de la version italienne est daté de 1909. ©Electre 2018

Dans ses Mémoires, le compositeur (1818-1893) retrace sa jeunesse jusqu'à la création de Faust, en 1859. Pour suivre le parcours de l'artiste jusqu'à son terme, la présente édition propose des compléments empruntés à son abondante correspondance, à ses différents écrits sur Berlioz, Rossini ou Wagner et au livre de Georgina Weldon, L'autobiographie de Charles Gounod. ©Electre 2018

Livret intégral complété par un dossier sur cet opéra-comique créé en 1884 et adapté du roman de l'abbé Prévost. Il présente les spécificités de l'oeuvre, sa réception, et analyse les diverses adaptations de l'histoire des amours de Manon Lescaut et du chevalier Des Grieux. Publié à l'occasion de la nouvelle production présentée à l'Opéra de Paris en janvier 2012.

Pourtant, entre nous, cet aphorisme pourrait bien être l'expression d'un préjugé. Si l'art musical est à la fois un art et une science ; si, pour le posséder à fond, il faut des études complexes et assez longues ; si, pour ressentir les émotions qu'il procure, il faut avoir l'esprit cultivé et le sens de l'ouïe exercé ; si, pour juger de la valeur des oeuvres musicales, il faut posséder en outre une mémoire meublée, afin de pouvoir établir des comparaisons, connaître enfin beaucoup de choses qu'on ignore nécessairement quand on ne les a pas apprises ; il est bien évident que les gens qui s'attribuent le droit de divaguer à propos de musique sans la savoir, et qui se garderaient pourtant d'émettre leur opinion sur l'architecture, sur la statuaire, ou tout autre art à eux étranger, sont dans le cas de monomanie. Ils se croient musiciens, comme les autres monomanes dont je parlais tout à l'heure se croient Neptune ou Jupiter. Il n'y a pas la moindre différence.-