Le chanteur belge soulève non seulement les insoumis mais aussi, et depuis plus de vingt années, les applaudissements. Homme de scène il se révèle encore plus dans ce disque, parce qu'il ose, pour la première fois, écrire en français alors que ça lui semblait impossible et offre une version de lui-même encore plus vaste. Il se livre, il nous parle de lui, de ses doutes, ses écueils mais aussi du monde qu'il habite.

Plus extraverti, ludique, sauvage, groovy, sexy que son prédécesseur, on sait à quoi s'en tenir dès les premières notes de The mess : des sons baroques un peu déjantés, avec un Daan énergique à souhait. Vous aurez le droit à un chanteur à la voix plus précise et engagée que jamais. Vous l'entendrez prendre son pied et s'épanouir, évoluant dans cet univers résonnant d'arrangements très seventies.