Décrit le quotidien répétitif et étouffant d'un employé du Trésor Public, à la vie de famille morne et triste. Dans un sursaut, le héros, Augustin Marcadet, insulte son chef et claque la porte. Il tente alors d'échapper à sa condition et de connaître un éclair de passion amoureuse. L'échappée est cependant éphémère.

Ecrivain en mal de contrat, Farrel accepte d'être l'auteur de l'autobiographie d'une modeste vedette du showbiz. L'idole est née, et vit dans une petite ville de l'Est de la France, durement frappée par la crise de la sidérurgie. Son "nègre" part donc enquêter sur son milieu d'origine, mais l'auteur de ses chansons est assassinée...Sur fond de région sinistrée par le chômage, l'auteur dévoile les magouilles des coulisses de l'édition et de la chanson.

Enquête historique sur l'assassinat par la police de cinq travailleurs algériens et un militant cégétiste, place de la Nation, à Paris, le 14 juillet 1953, lors du défilé syndical qui se déroule comme habituellement. L'auteur dévoile cette page d'histoire méconnue et met en lumière les mécanisme du racisme systémique de la police. ©Electre 2021

Ayant fui le travail obligatoire (STO) pendant la Seconde Guerre mondiale, René Castel s'est fait prendre par les Allemands. Il a obtenu sa libération en dénonçant un instituteur résistant et en faisant arrêter une famille juive. Parvenu au sommet de l'échiquier politique, il est secrétaire général de son parti en 1972 quand il voit apparaître un maître chanteur.

Au village de Mowalla, le pasteur Paul Wiseman et ses ouailles refusent de se laisser intimider par les nervis du consortium qui veut construire un barrage et ainsi noyer leur terre. Les négociations piétinent, les tentatives d'intimidation ne font qu'aiguiser la haine des habitants. Mais combien de temps le pot de terre peut-il tenir tête au pot de fer ? Jean Meckert (1910-1995) fait une entrée fracassante dans le monde des lettres avec Les coups, publié en 1942 par Gallimard et salué par Gide, Queneau, Martin du Gard et bien d'autres. En 1950, Marcel Duhamel lui propose de rejoindre la Série Noire, où il prendra le pseudonyme de John puis Jean Amila. Sous divers autres pseudos, Meckert a également écrit de nombreux romans ou feuilletons populaires. Y'a pas de bon Dieu ! est le premier des vingt et un romans qu'Amila publiera dans la Série Noire. On y trouve les grands thèmes chers à l'auteur, dont la révolte contre les puissants des sans-grade et des humiliés prêts à tout pour conserver leur dignité.