A la tête d'une impressionnante discographie chez Warner depuis son premier enregistrement Chopin en 1965, il était temps de réaliser une anthologie de référence, dans laquelle on retrouve le répertoire emblématique du piano par sa légende vivante. Entourée d'autres grands artistes et amis comme Renaud Capuçon, Nelson Freire, Gidon Kremer, Nikolaus Harnoncourt, Charles Dutoit, Daniel Barenboim, Maria-Joao Pires ou Gautier Capuçon, Martha Argerich illumine ce coffret de son génie unique. (Electre)

Depuis quelques années, Patricia Kopatchinskaja dynamite le violon classique. Ses interprétations très personnelles - voire extrêmes - des grands classiques ne laisse personne indifférent et fascine le public qui adore sa générosité et son engagement sur scène, de même que son goût pour la création musicale et les pièces hors des sentiers battus.... La violoniste aux pieds nus nous invite aujourd'hui à une expérience musicale unique qui mélange des compositeurs du XVIIème siècle (et même du XIème) avec des compositeurs vivants, un clarinettiste jouant de l'ocarina, un claveciniste improvisateur, un musicien électro, un toy piano... "Imagination libre, sans contrainte ni règle" : le mot Fantaisie vient de trouver son illustration musicale avec Take two ! (Electre)

Alpha poursuit sa collaboration avec le Festival d'Aix-en-Provence et son Académie qui fêtera ses 20 ans en 2018. Nous vous invitons à découvrir des interprètes de grand talent qui nous entrainent dans un voyage en Auvergne, Sicile, Arménie et Azerbaïdjan grâce aux Folk songs de Luciano Berio, en Andalousie avec la Psyché de Falla sur un poème de Georges-Jean Aubry, et dans le monde de Jules Renard avec les Histoires naturelles composées par Ravel. (Electre)

Les deux joyaux de cet album sont nés de la rencontre de Manuel de Falla avec les dramaturges Martínez Sierra-Lejárraga : L'Amour sorcier dont l'inspiration éminemment "gitane" nous fait pénétrer dans l'âme du répertoire flamenco, ici magnifiquement incarnée sous la direction du maestro Pablo Heras-Casado. Et la brillante pantomime Le Tricorne pour laquelle Picasso avait réalisé décors et costumes il y a tout juste. 100 ans ! (Electre) (Electre)

Après un album, The secret Faure vol 1&2, salué par la critique, l'orchestre symphonique de Bâle, sous la direction d'Ivor Bolton, avec la participation de la soprano Sophia Burgos, le baryton Benjamin Appl et le clarinettiste Daniel Ottensamer, nous révèle une sélection d'arrangements du compositeur Luciano Berio (1925-2003). Sur le premier CD, l'un des orchestres les plus innovants et les plus anciens de Suisse nous fait découvrir des arrangements classiques fascinants tels que le Contrapunctus XIX inachevé de Bach, des chansons de Manuel de Falla, de Luigi Boccherini, de Gustav Malher mais aussi de Brahms. Sur le second CD, il fait en revanche honneur à la pop du XXe siècle en réarrangeant pour orchestre symphonique certains tubes des Beatles tels que Michelle, Ticket to the ride ou Yesterday. Fine et précise, l'écriture impressionnera sans aucun doute de nombreux auditeurs. Cet album montre une nouvelle fois que peu de musiciens du XXe siècle ont réussi à relier tradition et modernité avec autant d'efficacité et de créativité que Luciano Berio. (Electre)

Ce n'est plus un secret, Falla se rêva d'abord pianiste : il avait les couleurs de ses orchestres à venir dans son clavier, mais ses doigts ne purent en faire un virtuose. Il sera donc compositeur, et majeur au même degré que Bartok ou Stravinsky, précipitant après Albéniz l'Espagne dans le concert moderne. Wilhem Latchoumia se concentre sur les chefs-d'oeuvre où Falla progressivement résuma sa pensée et son art dans l'étroitesse aride du piano. Sa Fantaisie bétique regarde sans ciller celle de Larrocha, bloc implacable où se mire une Espagne maure fantasmagorique. Son Tombeau de Debussy ressuscite un quasi ami, quand celui de Dukas convoque un ensemble de spectres. Dans les Quatre pièces espagnoles, il fait entendre tout ce que Falla soustrait à la musique française de l'époque pour le remâcher, en faire sa langue : Fauré, Debussy, le premier Ravel paraissent dans une syntaxe déduite d'Albéniz ; rarement le creuset de cette musique n'a été aussi sensible. (Electre)