Un narrateur contemporain déniche chez un antiquaire un livre rare du xvie siècle : les Mémoires du peintre florentin Bronzino.Les enfances de l'artiste auprès de son maître Pontormo, les leçons de vie que lui prodigue ensuite ce casse-cou de Benvenuto Cellini, la manière dont Bronzino devient peintre officiel des Médicis tout en s'affranchissant habilement des contraintes : à travers la vie trépidante d'une génération de génies entravés, pourchassés, menacés de mort pour leurs pensées hérétiques ou leurs amours interdites, Dominique Fernandez peint à fresque une époque de violences où la férule des Médicis et les dogmes catholiques imposent aux créateurs un carcan qui les contraint à crypter, chiffrer, coder et contrefaire. Le lecteur est introduit dans cette « Société du mystère » qui contourne la censure et atteint au sublime par la transgression : l'envers de la Renaissance à Florence telle que le vernis officiel nous en a légué l'histoire.Au confluent de deux grandes passions de Dominique Fernandez, l'Italie et la peinture, cette autobiographie fictive, véritable roman de cape, d'épée et de pinceau, se situe dans la lignée de Porporino ou les mystères de Naples (Grasset, 1974, prix Médicis), de Dans la main de l'ange (Grasset, 1982, prix Goncourt) et de La course à l'abîme (Grasset, 2003).

Dans cet essai, l'auteur analyse en amoureux l'oeuvre de Dumas son inspiration multiple, historique, ethnologique, lyrique, provinciale et parisienne. Il admire sa truculence et se réjouit de sa générosité.

Ce récit de voyage constitue un laboratoire où Dumas inaugure et affine les recettes de ses grands romans

Promenade sentimentale et récit d'un voyage en Italie en 1835, ce texte apporte une révélation de taille : la liaison de Dumas avec une cantatrice hongroise.

D'une même inspiration, les deux oeuvres regroupées sous ce titre transportent le lecteur à Derbend, la ville aux portes de fer du Daguestan. Depuis des mois règne sur la ville et sa région une terrible sécheresse. La population se réunit afin de choisir l'homme qui semble le plus sage. Il devra recueillir un peu de neige et la verser dans la mer. ©Electre 2023

Propose, avec le tome 26, l'intégrale des textes autobiographiques de G. Simenon, publiées entre 1945 et 1981. Ce volume se clôt par douze textes issus de Mes dictées, écrits entre 1975 et 1977.

4ème de couv. : «Rien de plus insolite, de plus étrange, de plus excitant dans l'histoire littéraire française, que la rencontre de ces deux tempéraments : le romancier et l'homme de lettres, l'instinct et le calcul, la spontanéité et la réflexion, l'écriture lâchée, presque automatique et le style raffiné, le somnambule faisant corps avec ses personnages et l'intellectuel tirant habilement les ficelles des siens. Nous tenons là un modèle emblématique de sympathie envers les contraires... Il ne faut pas considérer dans leur tandem si bizarre, un compagnonnage intellectuel, ni une entente amicale, mais une sorte d'expérience chimique où deux corps étrangers, profitant de ce qu'ils sont mis dans la même éprouvette provisoire, font voir à nu leurs caractères respectifs.» Une expérience passionnante, où les deux hommes s'interrogent et se livrent «à coeur ouvert et sans trop de pudeur...»

Les mémoires de l'écrivain belge, initialement parus en 1980, dans lesquels il retrace son enfance à Liège, sa prolifique carrière de romancier à succès, ses nombreux voyages ou encore ses amours compliqués. L'ouvrage est complété par un recueil de textes écrits de 1962 à 1978, par sa fille Marie-Jo, qui s'est suicidée à l'âge de 25 ans. ©Electre 2019

Récit, illustré de photographies, de trois semaines de traversée de la Russie à bord du Transsibérien. Au fil du voyage, l'auteur poursuit sa méditation sur les paysages et les lieux, sur l'art et la littérature russes, avec en toile de fond le passé soviétique.

Né de mère française et de père sicilien, Porfiro est élevé à l'école du Sud, il est la légèreté, l'amour de la vie. Constance, elle, formée par des parents instituteurs auvergnats incarne le sens du devoir et de la discipline. Parviendront-ils malgré leur différence à bâtir une vie en commun ? D'une écriture brillante et riche, D. Fernandez ne laisse rien ignorer des moeurs et coutumes artistiques, religieuses et sociales de la Sicile et de la France profonde au début du siècle.

Le dernier des Médicis, Gian Gastone (1671-1737) mourut dans une déchéance totale. Rejetant tout un passé familial et artistique, il sombre dans la goinfrerie et la débauche. D. Fernandez fait parler le médecin du prince qui le suivit pendant une cinquantaine d'années. L'auteur propose une promenade florentine où tout est art et en contrepoint, un tableau parfois cru d'une décadence.

L'histoire de Saint-Pétersbourg est ici retracée depuis sa création par le tsar Pierre le Grand. Cette ville extraordinaire, enrichie par tous les successeurs de Pierre le Grand, a inspiré nombre d'écrivains et de poètes et c'est à la découverte tant de la ville que des oeuvres dont elle est le personnage principal que D. Fernandez nous entraîne. Une découverte agrémentée de photographies et de reproductions évocatrices.

De l'ère fasciste au temps des Brigades Rouges, c'est l'Italie contemporaine qui sert de cadre, de ferment, de nourriture à ce roman d'une vie. Il fallait ce pays traversé par la dictature, la guerre, la résistance, puis les luttes partisanes, les scandales sans nombre, pour que prenne forme l'itinéraire de Pier Paolo, éternel marginal en dépit de sa célébrité, héros double comme son prénom qui évoque à la fois un fondateur d'Eglise et un aventurier de l'esprit. D'une enfance idyllique auprès de cette mère chérie qui ne le quittera jamais, jusqu'à l'assassinat mystérieux sur une plage près de Rome, on le suivra dans chacune des étapes que l'ange du destin lui a fixées. Si la plupart des événements, des lieux, des dates correspondent à la réalité, si parmi les personnages qui traversent ce récit plusieurs nous sont familiers, qu'ils s'appellent Toscanini, Moravia, Fellini ou Maria Callas, il ne faut pas chercher ici une biographie du légendaire P.P.P. Il s'agit plutôt de la possession d'un créateur par un autre, tel que l'imaginaire seul peut le permettre. Comme dans {Porporino}, Dominique Fernandez se glisse à l'intérieur d'un être authentique et fait de ce portrait une manière de confidence romanesque.

Raconter des histoires : ce devrait être la fonction première du roman. Cela longtemps l'a été, de Stendhal à Tolstoï, de Dickens à Melville, de Stevenson à Simenon. Aujourd'hui, en France du moins, les romanciers ne racontent plus : ils parlent d'eux-mêmes, ce qui est tout différent. Ils ont perdu l'art de se créer des doubles et de se projeter dans des identités de rechange. Ils expérimentent, ils ressassent, ils n'ont plus cette liberté, cette gaieté de se transformer en d'autres qu'eux-mêmes. L'Art de raconter est tout le contraire d'un traité sur le roman : c'est une défense et illustration, à travers de nombreux exemples français et étrangers, du roman comme plaisir, comme jubilation, comme machine à rêver et à entraîner le lecteur dans les émois et les délices de l'aventure. D. F.

Passionné par l'Italie, l'auteur offre une promenade à travers tout le pays, de Naples à Rome, de Florence à Venise. Quarante chapitres pour découvrir divers trésors, tels que le plus beau tableau de Rome et la chapelle Saint Luc. ©Electre 2020

Jim Hawkins part à la recherche du butin amassé par le redoutable capitaine Flint.

Raoul, peintre parisien célèbre, est lassé de sa vie sexuelle libre et aspire à l'amour éternel. Quand Irina Korsakov, nouvelle Russe, l'invite à présenter son travail dans sa galerie à Moscou, Raoul, rêvant d'une Russie romantique, décide de partir.

Fabrice Jaloux, un étudiant passionné par Alexandre Dumas, part en mission humanitaire en Haïti avec un groupe de copains pour enquêter sur la grand-mère de l'écrivain, une esclave noire. Ils découvrent un pays plein de vitalité et de gaieté, des personnages à la fois tendres et sauvages, mais aussi que la mission humanitaire cache une opération commerciale révoltante...

Auvergnat issu d'un milieu traditionnel, Arthur, 19 ans, se rend à Paris pour ses études. Stupéfait par la vie trépidante de la capitale, le cynisme et le mensonge qui y règnent, ainsi que par les libertés vis-à-vis de tous les tabous dont les uns se revendiquent, quand d'autres en imposent de nouveaux, il emménage dans une colocation avec Stanislas, un brillant professeur de 24 ans. ©Electre 2024