Lucie de Syracuse a vécu à la fin du IIIe siècle après J.-C. et fut vénérée comme sainte dans toute la Méditerranée. Elle fut célébrée pour sa force de caractère et son courage qui l'ont conduite au martyre après qu'elle se fut arraché les yeux pour les donner au fiancé qui lui était imposé. Les recherches de M. Ferranti révèlent un personnage bien moins édifiant, antipathique et froid.

Jean Montadori, qui a longtemprs régné sans partage sur sa région de Corse, est à l'agonie. Sur son lit de mort et à la surprise générale, il convoque Sandro Riucci, l'homme à tout faire du village, apprécié de tous mais d'obscure naissance qui vit avec Adriana, une très jeune femme. Là, le vieil homme lui révèle qu'il est en réalité son fils naturel et qu'il souhaite faire de lui son héritier.

Jean Montadori, qui a longtemps régné sans partage sur sa région de Corse, est à l'agonie. Sur son lit de mort et à la surprise générale, il convoque Sandro Riucci, l'homme à tout faire du village, apprécié de tous mais d'obscure naissance, qui vit avec Adriana, une très jeune femme. Là, le vieil homme lui révèle qu'il est en réalité son fils naturel et qu'il souhaite faire de lui son héritier.

En Corse, dans une société qui vit repliée sur elle-même, la violence des sentiments fait écho à la violence politique. Secrets de famille, jalousies, meurtres, deuils sont commentés par les femmes. Dans la lumière du désert des Agriates, la fuite des amants prend alors la figure du destin. ©Electre 2017

Ce roman de la haine qui opposa, tout au long de leur vie, C. A. Pozzo di Borgo à Bonaparte, retrace le destin de ces deux êtres ambitieux et fougueux, qui se connurent dès l'enfance et furent en conflit de la Révolution jusqu'à la chute de l'empereur.

Ces récits mêlent vécu et fiction pour offrir une chronique de la ville de Saint-Florent. Teinté d'une certaine nostalgie et emprunt d'une grande tendresse, ce recueil redonne vie à un passé proche et dévoile un monde regretté.

A la fin du XVIIIe siècle, la Corse Marie Gentile brave l'autorité royale en donnant une sépulture à son amant Jean Guidoni, pendu par les Français. Celui-ci avait fait partie d'un groupe de comploteurs organisés contre l'autorité française suite à la cession de l'île en 1768 par la République de Gênes. Organisée en cinq tableaux, la pièce évoque cette facette de l'histoire corse. ©Electre 2017

L'Allemagne du XVe siècle. Agée de 10 ans, Barbara de Brandebourg part épouser le prince de Mantoue, Louis de Gonzague, qui part en guerre. Elle reçoit une éducation hors du commun avant de découvrir l'amour avec son mari, revenu en vainqueur. Avec une mise en perspective du texte et une analyse du tableau La rencontre d'A. Mantegna. Grand prix du roman de l'Académie française 2002. ©Electre 2022

« Le premier roman de Michel Mohrt que j'eus dans les mains fut La campagne d'Italie. Ses accents stendhaliens m'enchantèrent ; suivirent Deux Indiennes à Paris, Les dimanches de Venise, La prison maritime, L'ours des Adirondacks... J'y retrouvais ce ton que j'avais aimé dès l'abord, ce naturel qui, selon Valéry, est "le fruit d'une conquête". Certains des livres de Michel Mohrt - soties, courts romans dialogués - font songer au théâtre de Marivaux, et à cet art de la conversation, quasi perdu aujourd'hui, où travestissement d'identité, sous-entendus, mots à double sens abondent et font les délices du lecteur. J'eus envie de faire partager ces bonheurs de lecture. J'en fis part à Michel Mohrt, qui tint à me mettre en garde : "Il faut d'abord écrire ses propres livres", me dit-il. Je m'obstinai cependant : je ne sais pas renoncer à ce qui excite ma curiosité. J'imagine d'ailleurs que les plaisirs du lecteur ne sont pas si différents de ceux de l'amateur de curiosités : une "ardente patience", la sûreté du coup d'œil, le désir de comprendre, le goût d'admirer... » Marie Ferranti.