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Auteurs :
Année de parution :
2020
Avant le temps des ministres-favoris de l'époque baroque, les rois de l'Europe médiévale ont compté dans leur proximité sur l'assistance de personnages souvent vus comme leur préfiguration. Cette expérience de la privauté n'est cependant pas partout de même intensité. Ainsi, la Castille de la fin du Moyen Âge se distingue-t-elle par une continuité d'expérience. Ce terrain s'avère donc particulièrement propice pour interroger l'identité de la privauté médiévale, son sens historique. La privauté (privanza) est un choix, celui de l'amitié contre la parenté. Réalisé sur le terrain idéologique à partir du milieu du XIIIe siècle, ce choix se fait stratégique au début du XIVe siècle : contre ses parents et ses barons, qui entendent exercer une emprise sur sa royauté, le roi lance ses créatures, les privados, pour s'en libérer. Si ceux-ci oeuvrent donc à une expulsion, ils organisent dans le même temps une participation alternative et plus large au gouvernement du roi, celui de sa personne et de son royaume. La privauté fait ainsi sentir quel dépassement sociétal affecte la compagnie royale à partir du XIIIe siècle. Et la répétition des expériences de privauté au XIVe siècle fonde un régime politique, marqué par la distinction entre gouvernement et souveraineté. Cet essai envisage à nouveaux frais ce moment fondateur de l'expérience médiévale du pouvoir d'État.
Détails
Editeur :
Collection :
null; volume 78
Bibliothèque de la Casa de Velázquez
Importance matérielle :
1 vol. (294 p.) : ill. : 24 cm
9788490962602
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Année de parution :
2010
Souvent tenu pour violent et désordonné, le Moyen Âge ne l'est cependant pas comme nos contemporains se l'imaginent. Car la violence' un terme alors rarement utilisé, une réalité aux manifestations extrêmement variées'fonde un rapport et un ordre social, sur lesquels l'État impose progressivement son contrôle, mais sans jamais en renier le principe.À la suite des travaux de l'historienne Claude Gauvard, qui constituent un tournant dans la définition de la violence comme objet historique à part entière, ses nombreux élèves se saisissent du sujet pour lui rendre hommage dans cet ouvrage. Leurs riches contributions témoignent de la vigueur d'une approche extrêmement sensible aux apports de l'anthropologie, de la sociologie et du droit, qui oblige à regarder autrement le jeu social et politique au Moyen Âge. Ouvrage publié sous la direction de François Foronda, Christine Barralis et Bénédicte Sère. Avec les contributions de : Christine Barralis, Véronique Beaulande-Barraud, Christine Bellanger, Boris Bove, Michelle Bubenicek, Olivier Canteaut, Hubert Carrier, Louis de Carbonnières, Martine Charageat, Philippe Charon, Julie Claustre, Émilie Cottereau-Gabillet, Fabrice Delivré, François Foronda, Sébastien Hamel, Christine Jéhanno, Thierry Kouamé, Véronique Julerot, Corinne Leveleux-Teixeira, Yves Mausen, Xavier Nadrigny, Nicolas Offenstadt, Denise Péricard-Méa, Pierre Prétou, Bénédicte Sère, Valérie Toureille.
Détails
Editeur :
Collection :
Le |Noeud gordien
Importance matérielle :
1 vol. (VI-284 p.-[16] p. de pl.) : ill. en coul., couv. ill. en coul. : 22 cm
9782130573630
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