A l'écoute de ces six pièces composées par Bruno Giner entre 1987 et 2013, on serait tenté de reprendre la définition de son ancien professeur Ivo Malec : "Le compositeur authentique, c'est celui qui est capable de créer un style de référence communicable parce que cohérent." La référence fondamentale de la démarche créatrice de Bruno Giner, c'est une exploration "absolutiste", pourrait-on dire, des timbres instrumentaux au point souvent d'obtenir, au travers des métamorphoses sonores créées par les différents modes de jeu, une totale incertitude sur l'identité de la source émettrice. En cela, Giner le catalan rejoint par-delà les Pyrénées et le siècle le basque Ravel, qui entendait "tromper l'auditeur" par la complexité de ses combinaisons de timbres. S'il n'est pas question ici d'orchestre, mais d'instrument soliste, de duo, voire de trio, la dimension orchestrale de ces oeuvres d'effectif très réduit n'en est pas moins singulière, de par la palette généreusement déployée de multiples trouvailles sonores. (Electre)

Un portrait du compositeur allemand reconnu pour son mélange des techniques de musique moderne telles que l'atonalité, la polytonalité ou les sonorités jazz présentes dans ses opéras. Il revient sur le destin du musicien lié à la Seconde Guerre mondiale et sur son influence sur la comédie musicale américaine. ©Electre 2018

Un portrait du compositeur soulignant la singularité de son oeuvre et de son caractère, son apport à la musique de la première moitié du XXe siècle, ses liens avec les avant-gardes artistiques, le Paris mondain et les artistes de cabaret. ©Electre 2016

Histoire des usages de la musique et des pratiques musicales dans les camps de concentration, d'extermination et de prisonniers de guerre du IIIe Reich, en particulier dans le camp de Theresienstadt.

Les nazis qualifièrent de "musique dégénérée" un vaste répertoire d'oeuvres et de compositeurs, de la musique atonale aux musiques modernistes en passant par la seconde Ecole de Vienne, le jazz "nègre", la musique tzigane, les compositeurs de confession juive ou de gauche. Synthèse illustrée sur cette musique bannie au nom de la "pureté de la race". Electre 2015

Si les treize histoires qui suivent ne sont en rien «secrètes» aux yeux de quelques spécialistes, elles n'en demeurent pas moins peu connues, voire inconnues de la majorité du grand public, mélomanes ou même musiciens. C'est donc à eux que s'adresse plus particulièrement cet ouvrage. Chacune de ces histoires aborde un aspect singulier de la trajectoire de certains compositeurs emblématiques du premier XXème siècle à l'aune d'événements politiques, idéologiques ou socio-historiques. Ainsi, au travers de quelques tranches de vie, le mélomane averti pourra reconstruire, d'une manière atypique, une partie de l'histoire de la musique de cette période tragique. Peut-être, et pour en terminer, ces treize histoires nous rappellent que nul créateur, nul artiste et nulle tour d'ivoire ne peuvent échapper à un contexte idéologique et politique, hier comme aujourd'hui et demain. Il serait naïf de le croire, mais… ceci est une autre histoire.

La musique est inscrite à l'intérieur du corps : une pulsation bat au plus profond de nous, c'est celle de notre coeur. Est-ce pour cela que la musique est indispensable aux hommes ? Nous l'entendons partout, il en existe de toutes sortes mais de quoi s'agit-il ? Qu'y a-t-il derrière cette grande diversité ? Evolution, lieux, genres, métiers... Autant d'éléments à découvrir pour avoir envie d'ouvrir grand ses oreilles !