Etablis sur le principe de la vie communautaire, les kibboutzim permirent aux immigrants de conquérir le désert. Ils constituèrent aussi, sous l'influence de la Haganah, la "ligne Maginot" du jeune Etat juif.

10 septembre 1952, le chancelier d'Allemagne fédérale, Konrad Adenauer, a rendez-vous avec Moshe Sharett, ministre des Affaires étrangères, et Nahum Goldmann, président du Congrès juif mondial, pour la signature d'un accord sur les réparations de guerre.

Si le mot "ghetto" est tardif, l'institution est ancienne. Elle s'enracine dans une longue tradition. Juive d'abord car les juifs se sont toujours et en tous temps regroupés spontanément dans une rue ou un quartier de leur ville. Chrétienne ensuite car l'Eglise a publié très tôt des lois anti-juives et a enseigné le "mépris des juifs". Musulmane enfin car là encore les juifs étaient consignés à certains quartiers pour des raisons d'impureté religieuse.