Employé de bureau dans un ministère, Monsieur Bougran est dévasté par sa mise à la retraite anticipée. Ne sachant comment occuper ses journées, il reconstitue son bureau de fonctionnaire. Une douce folie administrative le prend alors. Refusée par son commanditaire, cette nouvelle est parue de manière posthume. ©Electre 2021

Tandis qu'il écrit la biographie du tueur d'enfants Gilles de Rais, Durtal côtoie l'occultisme et le spiritisme dans un XVIIe siècle marqué par les procès de sorcellerie, les possédées de Loudun ou les messes noires de l'abbé Guibourg où une femme nue tient des cierges allumés pendant toute la durée de l'office. ©Electre 2021

Exemple d'antiroman, l'oeuvre de Huysmans entremêle à son récit des contes, des poèmes en prose, des considérations diverses. L'oeuvre est ici enrichie d'annotations et de commentaires pour en faciliter la compréhension. Contient également un dossier complémentaire sur l'oeuvre.

Cet essai contient la description du Retable d'Issenheim de Grünewald exposé au Musée Unterlinden de Colmar et celle de deux oeuvres du Musée Städel de Francfort-sur-le-Main : le buste anonyme d'une jeune fille de l'école florentine du XVe siècle et La Madone allaitant l'Enfant Jésus du Maître de Flémalle. Paru en 1905, ce texte peut être considéré comme le testament spirituel de l'écrivain.

Recueil de nouvelles qui mettent en scène des héros à la triste figure : un soldat égaré, un petit fonctionnaire errant dans les gargotes de la rive gauche ou en proie aux rituels de l'administration, une jeune femme à l'abandon sur laquelle s'acharnent les hommes.

« Le mal d'âmes », comme disait Mallarmé, à la fin du siècle, et « le bizarre attardement, au Paris actuel, de la démonialité ». Gilles de Rais mène le bal par l'intermédiaire d'un historien, Durtal, assoiffé de surnaturel et dont l'initiation sera faite par l'épouse hystérique et perverse d'un grand écrivain catholique. Messes noires et invocations sataniques s'ensuivent, qu'organise un prêtre excommunié, le chanoine Docre, qui s'est fait tracer sur la plante des pieds l'image de la croix afin de pouvoir la piétiner constamment et dont les plus innocents plaisirs sont de nourrir des souris blanches avec des hosties consacrées. Dans ce monde du sabbat et du blasphème, la raison ne survit que réfugiée dans une tour de Saint-Sulpice, où la femme du sonneur de cloches mitonne à l'intention de rares rescapés de divins pot-au-feu. Source : Folio, Gallimard