Poitrine et postérieur imposants, nez fin, lèves gonflées, taille de guêpe... Dans un royaume tiraillé entre montée de l'islamisme et modernité ultraconnectée, un nouveau culte du corps gagne du terrain. Sculpté sur les formes de Kim Kardashian et relayé à coups de posts Instagram. Pour approcher cet idéal et la vie de rêve censée aller avec, de plus en plus de femmes subissent, dès le plus jeune âge, des opérations invasives. Parfois au péril de leur vie.

Il est l’un des artistes les plus écoutés du monde arabe. A 27 ans, le rappeur de Casablanca fait entendre la voix d’une jeunesse à la marge, rongée par le chômage qui se reconnaît dans ses textes et ses frasques aux effluves de cannabis. Il sera, le 5 novembre, sur la scène de l’Olympia, à Paris.

Le dernier séisme n'a en rien entamé le vent de création qui souffle sur le Maroc. De Tanger à Marrakech, un nouvelle génération d'artisans, de créateurs de mode, de photographes, fière de son identité et des savoir-faire locaux, réinterprète les arts traditionnels avec les code d'aujourd'hui. Cette jeunesse ultra-connectée promeut son héritage culturel sur le réseaux sociaux. Mais cette effervescence, émancipée du regard occidental, se confronte aussi à la réalité, économique du pays.

Depuis fin décembre, Israël et le Maroc ont rétabli leurs relations diplomatiques. Ce rapprochement, après vingt ans d’absence, est l’aboutissement d’un long travail en coulisses de la petite communauté juive marocaine. La récompense, aussi, d’un espoir jamais abandonné. Celui de réconcilier une double identité vieille de vingt-cinq siècles.

Au début des années 1950, des écrivains, comme Bowles, Burroughs ou Ginsberg, ont fui l’Amérique puritaine pour cette cité côtière du Maroc. Leurs oeuvres ont alimenté l’image d’un lieu cosmopolite et transgressif. Une nostalgie aujourd’hui remise en question par la jeune scène tangéroise, qui se réapproprie sa ville.