Alexandre de Macédoine a vingt ans. Il ne connaît de l'amour que celui des hommes quand sa mère lui donne pour esclave Pancaspé. Avec elle, il découvre un plaisir si nouveau qu'il demande au grand peintre Apelle de la représenter nue, pensant ainsi pouvoir percer l'énigme de la beauté et de la passion qu'elle suscite. Au-delà d'un portrait inattendu d'Alexandre le Grand, Anne-Marie Lugan-Dardigna évoque avec une grande subtilité les rapports ambigus entre le prince, le peintre et son modèle, le jeu du désir et de la fascination, du pouvoir et de la frustration.

Nous ne devons pas faire confiance aux magazines féminins ! Ce sont autant de supports agréables, colorés et flatteurs que nous feuilletons et lisons de manière ludique, sans vraiment y prêter attention. Ce sont pourtant ces photos, publicités et gros titres, voire articles, que nous absorbons et qui façonnent, mois après mois, notre silhouette (photos de mode, conseils de maquillage, recettes pour mincir ou manger sainement), mais aussi et surtout nos représentations mentales de ce que doit être une femme. Ils renouvellent et recyclent sans cesse les fondements de notre aliénation de femme dans le système patriarcal, pour mieux le perpétuer tout en servant les intérêts de l'ordre économique et social. Ce livre, déjà publié en 1974 et 1978 par la Librairie François Maspero, propose une analyse de ces mécanismes mystificateurs à l'œuvre dans l'ensemble des magazines s'adressant aux femmes.

Une analyse de la place des salons littéraires du XVIIIe siècle dans la vie politique et sociale de l'époque, et notamment sur la Révolution française. Perçus comme des laboratoires du féminisme naissant, ces salons font également l'objet d'une étude psychanalytique. Electre 2015