Composées le mois même de la mort de Chopin, les Funérailles sont en fait un hommage douloureux à des héros de la révolution hongroise de 1848. Cette pièce qui annonce le XXe siècle est curieusement assez peu fréquentée des pianistes.

Après vingt-cinq ans d'extraordinaires découvertes, les chemins du baroque s'apprêtent à conclure une épopée qui a révélé les trésors musicaux de l'Amérique latine.

Nul autant que Stravinsky n'a autant brouillé les cartes de la création au XXe siècle. Tout au long d'une période particulièrement féconde de soixante ans, il a fondu l'histoire et les styles dans un chaudron d'où jaillit une musique inouïe.

Révélé grâce au concours Reine Elisabeth de Belgique qu'il remporte à dix-huit ans, Vadim Repin est aujourd'hui l'un des violonistes les plus charismatiques de sa génération. A Paris, en septembre 2009, il jouera Brahms, son compositeur de prédilection.

L'extravagant King Arthur d'Hervé Niquet n'a pas fait que des heureux à la rédaction de Classica. Compte rendu.

L'édition 2010 du Festival de Salzbourg marquait la dernière année de Jürgen Flimm comme directeur artistique. Heureusement... coïncidence ou non, les spectacles ont été meilleurs que les années précédentes. On attend du sang neuf pour 2011.

Philippe Jordan, le nouveau directeur musical de l'Opéra de Paris, fait fort pour ses débuts : le Ring de Wagner. Jamais donné à l'opéra depuis 1957 ! Lancement en mars.

Sans conteste le compositeur vivant le plus célèbre et le plus joué, John Adams est l'incarnation du melting-pot américain. Retour sur le phénomène à l'occasion d'un cycle de concerts que lui consacre la Cité de la musique à Paris.

A l'ère du Web, Frédéric Acquaviva, expérimentateur multicarte, clone le son à l'aide de son ordinateur. Chargée de mémoire, la machine le suit de galerie en salle de concert, de radio en lien wifi. Hier metteur en ondes des symphonies d'Isidore Isou, il réalise aujourd'hui es oeuvres inclassables qui s'adaptent au lieu, quitte à en devenir l'écho vivant, comme à New York en décembre prochain, où des concerts sont programmés.

Compositeur, metteur en scène, maître incontesté du théâtre musical, directeur artistique de la Ruhrtriennale, Heiner Goebbels est l'invité d'honneur de la biennale "Musiques en scène", à Lyon, du 5 au 29 mars 2014, pour une première rétrospective de son oeuvre. Il y présentera notamment "Genko-An 69006", une installation visuelle et sonore en écho au temple bouddhiste de Genko à Kyoto, et "Stifters Dinge", oeuvre où musique, théâtre et voix électronique s'entremêlent, et où il expérimente l'idée d'une partition exécutée sans présence humaine.

Nommé en 2008 à la direction du Théâtre des Champs-Elysées, à Paris, Michel Franck a donné une nouvelle impulsion à cette illustre salle en développant un département d'art lyrique et en s'entourant de talents internationaux. Le centenaire de la création du ″Sacre du printemps″, en 2013, sera l'occasion de mélanger les genres lyrique, théâtral et plastique, et d'apporter un peu d'air frais dans le milieu parfois confiné de la musique classique.

Professeur de chimie à l'Académie militaire de médecine de Saint-Pétersbourq, Borodine composa peu. Mais ses oeuvres tels "Le Prince Igor" ou la "Symphonie no 2" sont passées à la postérité. Pas si mal pour un musicien du dimanche...

Le Quatuor Diotima enregistre une version révisée et définitive du "Livre pour quatuor" de Pierre Boulez qui paraît à l'occasion des 90 ans du compositeur. L'altiste Franck Chevalier nous explique.

Il faut s'intéresser à Stephen Sondheim, génial compositeur qui a su exploiter avec humour et brio la nostalgie des années 1950 avec « Follies ».

« Choc » de l'année 2014, le chef Jacques Mercier continue d'explorer les répertoires rares avec un disque consacré à Jacques Ibert.

La reprise à l'Opéra de Lyon, du 11 au 26 mai 2016, du diptyque formé par "Iolanta" de Tchaïkovski et "Perséphone" de Stravinsky, et celle de "Oedipus Rex" au Festival d'Aix-en-Provence, du 15 au 17 juillet, sont l'occasion de revenir sur la genèse, les influences et les partis pris esthétiques d'une oeuvre dont l'originalité et l'audace ont bousculé les règles canoniques de la mise en scène d'opéra.

La manifestation fête cet été son anniversaire : vingt-cinq ans d'oeuvres disparues ou rares, de grands interprètes, de jeunes solistes et de mille et une surprises.

Jean-Bernard Meunier lui a donné un éclat international. Le fondateur du Festival de Sablé, créé en 1978, fera ses adieux à l'issue de cette trente-troisième édition.