Invitée par l'Arsenal de Metz le 19 janvier 2008 et accompagnée pour cette occasion par l'Orchestre National de Lorraine (dirigé par son chef titulaire Jacques Mercier), elle se replonge dans les grands standards qui donnèrent au jazz toutes ses lettres de noblesse. Accompagnée dans cette aventure par trois orchestrateurs dont Tom Harrel, Gustav Karlström et Ann-Sofi Söderqvist, la chanteuse associe à ce grand répertoire des compositions plus récentes dont Summer (composition personnelle), Siren Song (Gustav Karlström) ainsi qu'un duo (Dreams of gold) composé par et chanté avec son fils Gustav Karlström.

Jacques Ibert est l'un des grands "imagiers" de la musique française. Le Chevalier errant, c'est bien sûr Don quichotte. Dans une interview radiophonique d'avril 1954, Ibert précise que le personnage de Don Quichotte "[... ] fut conçu non pas tel qu'on a l'habitude de se le représenter, avec une barbiche, un plat de barbier sur la tête et l'air halluciné, mais tel qu'il se voit lui-même à travers des aventures qu'il vit intensément.". De là une traduction musicale loin des clichés, toute en force et en poésie. Les amours de Jupiter est un grand ballet, découpé en autant de conquêtes du maître de l'Olympe : Europe, Léda, Danaé, Ganymède avant le retour au lit conjugal de Junon. Le tout dans un tournoiement d'un orchestre virtuose. Le dernier disque de l'Orchestre national de Lorraine et Jacques Mercier s'est couvert de récompenses (notamment le Diapason d'or de l'année, et le Choc de l'année du Monde de la musique).

Dans ces treize nouvelles sur le monde de la télévision, de la radio et du spectacle, les faux-semblants et l'envers du décor apparaissent au-delà des mirages du show-biz. L'auteur s'attache à la fragilité de l'être humain dans ces univers factices.

Les bêtes de la campagne sont mises en scène dans des anecdotes, histoires morales, jeux, amitiés, disputes : écureuil, coccinelle, grenouille, hibou...