Les arrangements, les compositions, les incursions dans des thèmes baroques ou des standards comme La marche de Sacco et Vanzetti, la présence d'excellents instrumentistes (Alain Jean-Marie, Pierre Boussaguet, les frères Belmondo), la somptueuse écriture

Hommage de toute beauté à l'artiste que la chanteuse canadienne porte en elle depuis de très nombreuses années et pour laquelle elle éprouve une admiration toute particulière, la très grande Nina Simone.

En ballade, c'est le type de voyage auquel convie la musique du pianiste. Il s'agit moins d'aller au bout du monde que d'explorer les mystères de la chambre d'à côté. Avec lui, c'est un peu comme trouver la lune au coin de la rue. Il faut juste accepter de soulever le voile sur des objets qu'on ne regardait plus. C'est exactement comme cela qu'il aborde en solitaire une série de compositions gravées dans le marbre par Miles Davis.

20 ans après leur première rencontre discographique, Cesarius Alvim et Eddie Gomez se retrouvent en janvier 2010 afin d'écrire une nouvelle page de leur histoire, cette fois en duo, formation si délicate que seuls les géants du jazz sont en mesure d'appréhender. Les deux artistes, amis et complices de longue date, ont définit pour l'occasion un répertoire constitué essentiellement de compositions originales du pianiste, laissant la part elle à l'émotion et à la liberté d'expression.

Invitée par l'Arsenal de Metz le 19 janvier 2008 et accompagnée pour cette occasion par l'Orchestre National de Lorraine (dirigé par son chef titulaire Jacques Mercier), elle se replonge dans les grands standards qui donnèrent au jazz toutes ses lettres de noblesse. Accompagnée dans cette aventure par trois orchestrateurs dont Tom Harrel, Gustav Karlström et Ann-Sofi Söderqvist, la chanteuse associe à ce grand répertoire des compositions plus récentes dont Summer (composition personnelle), Siren Song (Gustav Karlström) ainsi qu'un duo (Dreams of gold) composé par et chanté avec son fils Gustav Karlström.

Le trompettiste est accompagné dans cette aventure par trois très grands artistes américains dont le batteur d'ores et déjà légendaire, Al Foster. Les huits plages ont été enregistrées en octobre 2008 au Studio System Two à New York et réalisées à la manière d'un 'concert enregistré' : les quatre musiciens se rencontrent et se découvrent au moment où ils jouent, explorent ensembles le répertoire (compositions d'Eric Le Lann et quelques standards) et ne s'autorisent que deux prises d'enregistrement par titre afin d'obtenir la musique improvisée la plus inspirée possible.