Cette Italienne naturalisée brésilienne, morte en 1992, a consacré sa vie à la conception d’une architecture humaniste en prise avec les réalités sociales de son pays d’adoption. Personnalité émancipée, ostracisée par la dictature militaire et éclipsée par Oscar Niemeyer, elle récolte aujourd’hui à titre posthume les fruits qu’elle a semés.

Tereza Cristina est la redoutable et influente ministre brésilienne de l’agriculture. Une dame de fer dévouée à l’agronégoce, dont la politique vient de conduire à un nouveau record de déforestation.

Une population vieillissante, précarisée, dans une zone urbaine densément peuplée et touristique : tous les ingrédients étaient réunis pour faire du célèbre quartier de Copacabana, à Rio, un terrain favorable à la pandémie due au coronavirus. L’impéritie du gouvernement de Jair Bolsonaro n’a en rien freiné la catastrophe annoncée. Et les rues autrefois glamour de la “petite princesse de la mer” se sont transformées en épicentre de la crise sanitaire. Comme une parabole de la situation du Brésil.

Longtemps hégémonique, l’Eglise catholique est en perte de vitesse au Brésil. Et l’élection à la présidence de Jair Bolsonaro, converti au pentecôtisme, n’a rien arrangé à ses affaires. Ce dernier n’a pas manqué d’attaquer l’agenda "gauchiste" du Vatican, qui tient ce mois-ci un synode sur l’Amazonie. Alors que les prêtres progressistes dénoncent la politique du gouvernement durant leurs offices, les intégristes tentent de se faire une place dans les cercles les plus élevés du pouvoir. Mais les deux camps continuent de discuter. Avec l’espoir de préserver une unité.

On l’appelle la ville Bolsonaro, car le président brésilien y a obtenu son meilleur score en 2018, près de 93 % des suffrages. Pourtant, à Nova Padua, dans le sud du Brésil, la population, d’origine italienne, blanche et riche, ne ressemble en rien à l’électorat populaire habituel du président d’extrême-droite. Dans cette prospère enclave agricole, les thèses sécuritaires et réactionnaires de Jair Bolsonaro séduisent toujours alors que s’annonce, le 15 novembre 2020, le premier tour des municipales.

On doit à l'architecte brésilien Roberto Burle Marx le pavement ondulé de la promenade de Copacabana, les angles droits de Brasilia, mais aussi 82 des centaines de jardins à travers le monde. Ils ont beau être inscrits comme "paysages culturels" à l'Unesco, ils sont nombreux a être laissés à l'abandon.

Depuis 1984, des travailleurs ruraux militants de gauche, regroupés au sein du Mouvement des sans-terre, se sont installés dans l’Etat du Parà, bercés par les espoirs d’une répartition plus équitable des terres. Ils font depuis l’objet de toutes les menaces.

Le vice-président élu le 30 octobre dirige l'équipe chargée de coordonner la transition à Brasilia jusqu'à l'investiture de Lula, le, 1er janvier 2023. Ancien gouverneur de l'Etat de Sao Paulo, figure du parti de droite PSDB, il apporte une caution libérale au chef du Parti des travailleurs, soucieux d'élargir sa base électorale.

Comme dans les grands centres urbains de la planète, de Paris à Vancouver en passant par Amsterdam et New York, le fléau du crack a pris racine dans cette mégapole brésilienne… Depuis trente ans, un millier de consommateurs de cette drogue vivent à « Cracolandia » dans des conditions sanitaires effroyables, entre toxicomanie, délinquance et prostitution.

A la fois érudit et outrancier, Olavo de Carvalho est le maître à penser de de l'extrême droite brésilienne. Les thèses obscures de ce philosophe autodidacte passé maître dans l'usage des réseaux sociaux hantent les cercles intellectuels et politiques son pays, qu'il a quitté en 2005 pour les Etats-Unis. Un exil volontaire qui ne l'a pas a empêché de contribuer à placer à la tête du Brésil en 2018, le sulfureux Jair Bolsonaro et nombres d'"Olavistes" fervent.

Le prêtre brésilien Jûlio Lancellotti, 73 ans, a toujours pris fait et cause pour les sans-abri et les exclus. Alors que débute la campagne pour la présidentielle du 2 octobre, ce héros des miséreux, défenseur de la justice sociale, est courtisé par l'ex-président Lula, qui se représente face à l'actuel chef de l'Etat.

A la veille des élections générales, le Kenya craint des massacres ethniques semblables à ceux d'il y a dix ans et restés impunis.

A la tête du Tribunal supérieur électoral, il est considéré comme l’homme le plus puissant du Brésil. Depuis 2019, cet âpre défenseur de la démocratie, aux méthodes jugées parfois autoritaires, est un rempart contre les dérives de l’ancien président d’extrême droite. Ce dernier, de retour d’exil, est visé par une enquête lancée par le magistrat afin de cerner son rôle dans les émeutes du 8 janvier 2023 à Brasilia.

Le sertanejo est le genre musical le plus écouté au Brésil. Cette country profondément ancrée dans ses racines rurales, qui se sent méprisée par les élites urbaines de la côte, se retrouve dans le discours de Jair Bolsonaro. Le puissant secteur agro-industriel en a fait une arme redoutable pour défendre ses valeurs conservatrices et ses intérêts économiques.

A Java, dans une région verdoyante où le quotidien paraît visible, les habitants vivent sous la menace permanent d'une éruption du terrible Merapi. Pourtant, ils ne partiraient de là pour rien au monde.