Comment devient-on empereur romain ? Comment le reste-t-on ? Lugdunum, musée & théâtres romains, propose jusqu’en février prochain une belle exposition sur la notion de pouvoir dans l’Empire romain. L’évènement s’articule autour de la bataille de Lyon, survenue en l’an 193, que des recherches archéologiques récentes éclairent d’un jour nouveau.

On estime que jusqu'à 20% des ressources de l'organisation terroriste Daesh proviendrait de la commercialisation sur le marché international d'antiquités provenant de pillages de sites (comprenant la fabrication de faux). Selon l'Unesco, leur trafic illégal a augmenté de 500% depuis le début de la guerre.

Laurent Olivier publiait en 2012 chez Tallandier un ouvrage intitulé "Nos ancêtres les Germains". Il y dévoilait une face largement méconnue de la discipline archéologique : l'engagement hors normes des archéologues dans le projet nazi, en mettant en application une méthode inventée par Gustaf Kossinna, l'archéologie de peuplement, qui consiste à considérer qu'une culture matérielle équivaut à une identité ethnique, voire raciale. Où en est-on aujourd'hui de cette approche ? Il nous livre son point de vue, l'occasion aussi de réfléchir sur la place de l'archéologie dans notre société.

Pour observer les infimes restes de peinture, souvent imperceptibles à l'oeil nu, des méthodes non invasives ont été mises en place, avec utilisation d'un microscope numérique 3D permettant un grossissement de 400 fois ainsi que des examens d'imagerie multispectrale.

L'exposition "Austrasie. Le royaume mérovingien oublié" est présentée à Saint-Dizier jusqu'au 26 mars 2017.

Décédé en 201.3, l'anthropologue Alain Testart a laissé une oeuvre abondante qui continue d'être nourrie par des publications posthumes. Grâce à son travail sur la préhistoire et les sociétés de chasseurs-cueilleurs, il a ouvert de nombreuses voies d'interprétation aux archéologues. Les 24 et 25 novembre 2016, un colloque lui était dédié : l'occasion d'une rencontre entre préhistoriens et anthropologues pour poursuivre le sillon qu'il avait commencé à tracer.

Rattrapé par l'actualité, l'Inrap organisait son treizième colloque international les 12 et 13 novembre 2015 sur le thème des migrations. Dans le cadre symbolique et majestueux du Palais de la Porte dorée à Paris, en partenariat avec le Musée national de l'histoire de l'immigration, l'événement a réuni des chercheurs du monde entier (archéologues, anthropologues, géographes, démographes et historiens) pour aborder la thématique des déplacements depuis l'origine de l'humanité jusqu'à l'époque contemporaine, dans une optique résolument interdisciplinaire.

Journaliste de métier, Jean-François Perret nourrit une passion pour l’archéologie et la préhistoire en particulier. Depuis 2008, il consacre une partie de son temps à la rédaction de romans historiques. Son premier ouvrage, "La faille du temps", a reçu le premier prix « Fiction » du festival préhistorique de la Chapelle-aux-Saints en 2013. Réédité pour la seconde fois, il paraît aujourd’hui aux Éditions De Borée dans une version enrichie. D’autres projets de romans sont en préparation et feront voyager les lecteurs en Gaule d’abord, puis à nouveau au temps de la préhistoire.

Le musée des Confluences, à Lyon, propose une riche offre d’expositions reposant toutes sur le dialogue des sciences. Jusqu’au 6 décembre 2020, la dernière création du musée a pour sujet une matière vivante et invisible, qui est aussi une matière première fonctionnelle ou symbolique pour bien des civilisations : l’os.

De Baelo Claudia, en Espagne, à Palmyre en passant par Pompéi, tout l’Empire romain en un battement d’ailes : c’est le voyage que propose jusqu’au 8 mars 2020 le musée de la Romanité à Nîmes. Une immersion dans l’Empire de la "Pax romana" pour réfléchir sur la notion même de romanité.

Dans le cadre de sa mission de fouilles préventives à des travaux d'aménagement, une équipe pluridisciplinaire de l'Inrap, dirigée par l'archéologue Bastien Dupuis, a fait cet hiver une découverte d'une portée scientifique exceptionnelle. Au coeur de l'Aube, dans la commune de Lavau, elle a dégagé la tombe tumulaire d'un prince gaulois du Ve siècle avant J.-C. qui se distingue par la monumentalité du complexe funéraire et la richesse du mobilier qu'elle contenait.

Autour de huit objets, le musée d'Archéologie nationale présente actuellement une exposition en apparence minimaliste mais qui est tout à la fois une découverte, un voyage en Europe et dans le passé, ainsi que l'acte inaugural d'une coopération entre la France et le Kosovo.

Ludivine Péchoux relate l'étendue des progrès en matière de reproduction de l'art pariétal.

Retour sur une découverte archéologique, relayée par "Nature", qui vient remettre en question le rapport de l'homme à l'outil, le différenciant ainsi du statut d'animal.

Présentation de l'exposition "Voyage en terre étrusque" au Centre Antoine Vivenel, à Compiègne jusqu'au 3 janvier 2016.

Une semaine après le référendum grec du 5 juillet 2015 et en pleine négociation entre la Grèce et ses créanciers, était inaugurée au musée archéologique de Rhodes, dans la magnifique salle de soins l'hôpital des Hospitaliers du XVe siècle, une exposition fruit d'un partenariat entre le Louvre, les services archéologiques du Dodécanèse et la Région grecque sud-égéenne.

Votée début octobre 2015 en première lecture par l'Assemblée nationale, la loi relative à la liberté de la création, à l'architecture et au patrimoine contient une réforme du régime juridique des biens archéologiques et une clarification de la pratique de l'archéologie préventive.