La collaboration, une affaire flamande ? Wallonne aussi, mais ce morceau de notre passé a disparu. Un tabou ou un désintérêt à l’origine d’un long silence qui commence à peine à se dissiper. C’est l’histoire de Jimi, d’Étienne, de Mady et de Julie : ils ont accepté d’ouvrir les pages maudites de leur album de famille pour faire de cette enquête un document d’une portée historique rare. Voici le roman noir des Wallons qui ont « fait avec les Boches ».

L’herbe faisait un demi-mètre de haut, l’intérieur prenait la poussière. Après deux mois de confinement, les propriétaires de caravane ont été autorisés à quitter la ville pour retrouver leur lopin de terre. On peut à nouveau prendre l’apéro, pêcher à la mouche, lire sur un rocher… Avant l’arrivée massive de touristes cet été ? La crise sanitaire pourrait signer le salut d’un mode de vacances en net recul depuis vingt-cinq ans. « Wilfried » sort les clapettes, au bord de l’Amblève et dans les bois du Condroz.

Il est l'homme politique le plus populaire de Frandre, peut-être bien de Belgique, mais aussi l'un de ceux qui irritent le plus de monde - y compris dans son propre camp. Ses amis disent de lui que c'est un type simple et jovial, un gros fêtard amateur de deep house, un je-m'en-foutiste rigolard qui traîne dans le kop des supporters de l'OHL plutôt que dans les loges VIP du club. Ses ennemis le considèrent comme une ordure, un nazi, un pyromane, le pire secrétaire d'État de l'histoire de Belgique. Tous reconnaissent au moins une chose : l'ancien boxeur au look de para-commando aime cogner.

Le Verviétois Hasan Aydin deviendra-t-il, en 2018, le premier bourgestre musulman de Wallonie ? Dans une ville au nom internationalement lié au djihad, la partie n'est pas gagnée. Des mines de Waterschei à la finance luxembourgeoise en frôlant l'ex-frontière sociétique, portrait en onze dates d'un socialiste atypique qui, à 45 ans, a une revanche à prendre.

Il reste, à 78 ans, une figure historique du football belge à la langue bien pendue. Que ce soit sur le fanatisme des supporters les plus allumés, les appels du pied de certains partis, la politique "villageoise" des élus de Liège ou encore les caisses noires dans le milieu sportif, Robert Waseige lâche les fauves. Avec pas mal de bonhomie et un soupçon de nostalgie de l'époque du "football à papa" et les années où la politique "ne foutait pas tout en l'air".

Avec ses murs de velours rouge, ses banquettes de cuir et ses cartes postales épinglées derrière le comptoir, le Treurenberg ressemble à n'importe que sombre bistro du pays. Qui aurait cru que cet endroit de perdition deviendrait l'une des institutions soiffardes de Bruxelles, surtout fréquentée par ses voisins immédiats, c'est-à-dire les cercles du pouvoir fédéral ?

À entendre ses nombreux détracteurs, elle serait presque la réincarnation de Philippe Moureaux, feu son père toujours accusé d'avoir laissé propséré sans sa commune l'islamisme radical. Injuste et trop facile, répond la nouvelle bourgmestre de Molenbeek qui reconnaît que son nom de famille l'a certes aidée aux dernières élections mais qu'il la bloque, aussi.

Pour canaliser la toxicomanie dans l'espace public, une salle de consommation à moindre risque vient de s'ouvrir à Paris, près de la gare du Nord. Un tel dispositif pourrait bientôt voir le jour dans la capitale Belge. Le débat est en cours.

Le pays de quelque cinq millions d'habitants acueille plus d'un million et demi de réfugiés syriens. Quel regard la plus importante communauté chrétienne de la région porte-t-elle sur l'installation massive de musulmans sunnites ? Enquête-reportage dans la plaine de la Bekka.

Chaque année, une petite dizaine d'hommes sortent du Séminaire de Namur, "l'école" des futurs prêtres, avant de se faire ordonner. Un nombre nettement plus faible qu'autrefois... Qui sont les nouveaux curés de "la plus vieille institution du monde", elle qui n'imagine pas un instant disparaître ?