A l'heure de sa mort, un meunier ne laissa à ses trois enfants que son moulin, son âne et son chat. Le partage fut bientôt fait : l'aîné eut le moulin, le second eut l'âne et le plus jeune, lui, n'eut que le chat.

La reine moribonde a fait promettre au roi de n'épouser qu'une femme plus belle qu'elle. Dans tout le royaume, une seule personne peut se prévaloir d'une telle beauté, sa propre fille. Revêtue d'une peau d'âne, la princesse désespérée s'enfuit du château familial. Un véritable enchantement, plein de poésie, de féerie et d'humour... Ah, quelle joie de revoir Deneuve se gaver de pâtisseries et se rouler dans l'herbe !... Que du bonheur !...

Malgré sa petite taille et son jeune âge, le petit Poucet était le plus dégourdi des sept enfants du bûcheron et de la bûcheronne. Quand la disette poussa ces derniers à abandonner leur progéniture dans la forêt, le petit garçon sut montrer adresse et intelligence pour sauver à plusieurs reprises ses frères.

L'opéra de Rossini raconte l'histoire de la pauvre Cenerentola (Cendrillon), jeune fille déshéritée et spoliée par un infâme père adoptif qui ne veut pas la reconnaître, lui préférant ses deux autres filles.

Texte original de Charles Perrault, terrible et angoissant, à l'écriture démodée et précieuse suivi des "moralités" pour ce conte classique dans lequel évolue Barbe-Bleue et son épouse. Les illustrations de Jean Claverie jouent avec les couleurs : orangées et chaudes quand les richesses de Barbe Bleue invitent à la fête, bleu-gris et glaciales quand le héros se dévoile dans toute son horreur. Quelques croquis explicatifs des lieux allègent l'atmosphère et donnent à l'épouse des traits enfantins.

Il y a bien longtemps, très longtemps, on m'appelait Poucet, Petit Poucet... Mon histoire a fait le tour du monde et je suis certain que chacun d'entre vous se souvient des fameux cailloux blancs ! Mais voilà qu'au crépuscule d'une vie bien remplie, quelques souvenirs ont réveillé de vieux, très vieux secrets...

Restitué ici dans sa version d'origine, Le Maître Chat ou Le Chat botté de Charles Perrault appartient aux Contes de ma mère l'Oye, et fut publié pour la première fois en 1697

Une princesse, pour échapper à la demande en mariage de son père, exige de lui des présents de plus en plus impossibles : des robes couleurs du temps, de la lune ou du soleil et pour finir la peau de l'âne qui donne des pièces d'or à la place de crottin. La princesse s'enfuit du château cachée sous la peau de l'âne. (Livres-Hebdo)

Conte issu de la tradition populaire orale, Le petit chaperon rouge fut publié pour la première fois en 1967. Ce célèbre texte de Charles Perrault est ici restitué dans sa version d'origine

Un conte traditionnel mis en valeur par un grand illustrateur contemporain.

Tout le monde croit connaître l'histoire de la Belle au bois dormant : une méchante fée jette un sort à une jeune fille, la condamnant à dormir à tout jamais. Seul le baiser d'un prince charmant pourra la réveiller... L'histoire ne s'arrête pas là. Après son réveil, elle se marie, a deux beaux enfants, et croit en avoir fini avec les fées, les sorcières et les ogresses. Mais la malédiction rôde toujours...

Cendrillon devient la servante de sa belle-mère et de ses deux demi-soeurs. Son rêve est de se rendre au bal que donne le prince. Avec l'aide de sa tante la fée, elle se retrouve merveilleusement habillée et peut assister au bal jusqu'à minuit. Lorsque le deuxième coup sonne, Cendrillon repart précipitamment, laissant dans sa fuite une pantoufle de vair. Conte revisité par l'illustratrice.

A la demande de sa mère, le Petit Chaperon rouge porte une galette et un petit pot de beurre à sa grand-mère malade. En chemin, elle rencontre le loup. Le conte est ici présenté dans ses deux versions classiques, celle de C. Perrault et celle des frères Grimm. ©Electre 2023

An 2000 : le petit Chaperon rouge habite la cité des Bergeries... Au premier abord, on se dit : Bon, si ce remake leur fait plaisir...Mais la qualité de l'image évite qu'on ne commette une grossière erreur en n'allant pas plus loin. Et à continuer à lire, ce n'est plus seulement l'illustration qui accroche, mais l'écriture aussi : l'exercice prérilleux des rimes dans un texte qui ne relève pas de la poésie est parfaitement maîtrisé. Alors on en est convaincu : tout ceci ne peut être gratuit, quelque chose d'important se prépare. Mère-Grand entre à ce moment en scène. Une Mère-Grand qui pourrait bien être LE Chaperon rouge de Perrault, avec quelques années de plus... Elle transmet à sa petite-fille l'accessoire carmin, dont est également coiffée la mère : tout va donc recommencer, rien ne s'arrêtera jamais ? Les mères enverront-elles toujours ainsi leurs filles dans les bois ? Eh oui, tout va recommencer : la galette, le loup, les grandes dents... On a hâte d'arriver aux dernières pages : comment Claude Clément s'est-elle débrouillée avec la fin ? Version édulcorée ? Version sanguinaire ? Et puis paf, on est un peu déçu. Ce n'est pas qu'on soit sadique, mais le Chaperon rouge sauvée parce qu'elle prend ses jambes à son cou... Tout ça pour ça ? Tsss tsss... C'est mal connaître le talent de l'auteur. Il reste deux pages de texte. Deux pages pour que le silence ne permette plus à la souffrance de se reconduire de génération en génération, deux pages pour que la douleur faites aux fillettes ne soit plus inexorable. Quel plaisir de lecture, ce livre de femmes qui prennent en main la destinée féminine, ces plumes habiles d'une auteur et d'une illustratrice. Tiens, ça permet même de virer des étagères les modes d'emploi lourdingues en la matière. (Citrouille)