Une peinture-satire romancée de l'Amérique des années 1960 et 1970, marquée par la guerre du Vietnam, où l'on retrouve certains personnages des premiers romans de l'écrivain américain. Electre 2015

Une vaste propriété, au nord de la Nouvelle-Angleterre, est devenue selon le voeu de son dernier propriétaire, une sorte de maison d'hôtes où sont accueillis des artistes qui dégagés des problèmes matériels peuvent se consacrer en toute quiétude à leur oeuvre. Cette société sera bouleversée par l'intrusion d'un élément étranger, une jeune fille au charme acidulé. Dans ce roman publié en 1969, A. Lurie semble avoir aiguisé son sens de l'humour et de l'ironie.

C'est avec le petit-fils de la servante que Simon Manigault, 12 ans, fera son éducation sentimentale et découvrira le monde des Noirs de Caroline du Sud. Premier roman.

Kathryn vit avec Jack, son mari pilote de ligne, et Mattie, leur fille de 15 ans, dans la petite ville côtière de Nouvelle-Angleterre où elle a grandi. Sa vie paisible bascule la nuit où Robert Hart, envoyé par le Syndicat des Pilotes, frappe à la porte pour lui annoncer la mort de son mari, dont l'avion a explosé en plein vol au large de l'Irlande. D'abord anéantie par le chagrin, très vite harcelée par les enquêteurs et les journalistes, Kathryn va être confrontée à des indices troublants et des révélations déconcertantes : le crash ne serait le résultat ni d'une défaillance technique ni d'une erreur de pilotage, mais d'un suicide. Assistée par la sympathie - et l'admiration - de Robert, Kathryn va s'obstiner à remonter le fil de ces indices ténus. Ceux-ci la mènent à Londres, où l'attendent d'autres blessures. (Bibliotéca Magazine)

A travers le récit d'une journaliste, Caroline découvre la vérité sur l'histoire de sa mère et les circonstances qui l'ont amenée à tuer son mari, le père de la jeune fille. Un plaidoyer contre la violence conjugale et une réflexion sur l'éthique du journaliste. ©Electre 2023

Au printemps de l'année 1926, Vita Sackville-West (1892 - 1962), l'aristocrate et femme de lettres excentrique, amie de Virginia Woolf et du groupe de Bloomsbury, décide de rejoindre son mari, le diplomate et écrivain Harold Nicolson en poste à Téhéran. Curieuse de chaque événement qu'elle rencontre sur sa route, le couronnement du shah d'Iran, la révolution en Pologne, elle garde toujours un ton désinvolte, d'une arrogance pleine de fraîcheur, mêlant avec effronterie les anecdotes personnelles aux pages de l'histoire de ce siècle ; c'est le livre d'une "passion irrationnelle" avec "quelque chose d'infiniment romantique". Dans une lettre adressée à Vita, Virginia Woolf écrivait : "C'est excellent... J'étais loin de soupçonner toute l'étendue de ta subtilité. Quel plaisir de fureter dans tous les coins et recoins dont ton livre regorge."