Un homme découvre la correspondance que son père, écrivain et académicien qui vient de mourir, a échangé de 1937 à 1943 avec l'écrivain Vincent Lange. Son attention se porte sur la vie et la personnalité de Lange qui a fait partie du Paris des lettres de l'entre-deux-guerres et en 1943, en contradiction avec ses positions antifacistes, est devenu collaborateur. (Livres Hebdo)

Ce roman nous conte l'itinéraire d'un honorable homme de 40 ans, juriste, ancien ministre, marié et père de deux enfants qui, un jour, voit les fantômes et les fantasmes du passé se dresser sur sa route. Dans le cadre d'une Angoulême écartelée entre sa ville haute et sa ville basse, son présent et son passé, la grève générale de 1936 et celle de 1953, le narrateur va se laisser emporter par les tourbillons de la passion et la fascination de la mort.

Un peintre connu et coté sur le marché de l'art, le narrateur de ce récit, revient à Rome pour être pensionnaire de la Villa Lucrezia. Très enthousiaste à ses débuts, stimulé qu'il est par la lumière et la beauté de Rome, il déchante peu à peu. Les souvenirs affluent du temps de sa jeunesse, les rencontres avec les artistes dont certains sont ses amis tournent en rond, chacun se sent au bord de l'oeuvre de génie et ne la réalise pas. Autour de lui, l'atmosphère s'épaissit, certains se suicident, comme si une malédiction planait qui remontait aux fondations mêmes de la Villa Lucrezia et à ses propriétaires successifs. (Bibliotéca magazine)

Dresse le portrait du compositeur, initiateur du mouvement révolutionnaire dans la musique française du XIXe siècle dont les idées vont inspirer Strauss, Rimsky-Korsakov, Lalo et Saint-Saëns. Un génie romantique qui rénove l'architecture musicale et découvre la technique de l'orchestre qu'il explique dans son traité De l'instrumentation.