Ils s'écrivent du lundi au dimanche... en attendant leur premiez rendez-vous. Un album aux illustrations poétiques tout en finesse.

De sa maison, un jeune homme regarde son trésor, "ses trois étoiles alignées" qui remplissent sa vie. Mais un soir de cyclone, elles disparaissent. Il abandonne tout et part à leur recherche car "il n'a pas d'ailes, il ne fait pas le poids". Il croise des gens qui ne comprennent pas sa quête, il avance "à petit pas, sans savoir où". Un soir, de désespoir, il lance une pierre au ciel et "elles" sont là, il les reconnaît. Il construit alors sa maison à cet endroit, d'où il peut les contempler à loisir mais "pourtant, si un nuage, même petit, même de passage, les cache pour quelques secondes, je tremble un peu". (STITMAG)

Ce conte d'aujourd'hui aborde le thème de la transmission des souvenirs. Dans une petite rue d'Angleterre, pour la braderie, M. Wilson installe sa boîte en fer-blanc et sort de son oreille de petits nuages vaporeux et colorés qu'il met en vente, ses souvenirs. La foule curieuse se presse autour de la table, mais M. Wilson réalise que c'est avec sa petite-fille qu'il veut les partager.

Titouan est en cinquième. Il s'ennuie dans son quotidien, en a assez de se faire marcher sur les pieds et voudrait qu'Octavie le regarde autrement qu'en ami d'enfance. Pour changer, le jeune garçon est prêt à répondre aux professeurs, à faire le mur et à se battre. ©Electre 2015

Dans son village en Angleterre, un jour de braderie, M. Wilson décide de mettre en vente les souvenirs extraits de sa mémoire. Mais, au fur et à mesure que les ventes s'accumulent, il se rend compte de la valeur réelle de son passé. L'arrivée de sa petite-fille devant son étal presque vide lui fait mesurer l'importance de transmettre ses souvenirs. ©Electre 2018

Dans la salle d'attente de la dentiste, un petit garçon s'occupe pour tromper l'angoisse en regardant ses dents, celles des autres, celles du peigne, du loup, etc. Electre 2015

Conte sur la naissance de l'enfant et ses ressentis, entre les grandes attentes du dehors et ce qui se joue dans le lieu clôt de l'affection. ©Electre 2023

Reconnaissance de la morphologie d'un visage dans les objets, la nature et les matières du quotidien. ©Electre 2016

Les courts textes de T. Scotto font écho aux maisons imaginées par 76 illustrateurs.

En chacun des protagonistes se révèle un ange et se cache un démon.

Asis sur un mur au milieu du désert, un petit garçon s'adresse intérieurement à un être cher "parti pour un long voyage", à qui il livre sa tristesse, ses regrets, ses peurs... Un album qui aborde le thème difficile de l'absence avec poésie et justesse.

Imelda gardait un trésor que beaucoup ignorait, des objets fabuleux, la mission d'une vie. Et ce matin, en son échoppe, quelque chose dérangeait son regard. Elle ne savait pas quoi, elle ne savait pas où, elle ne savait pas bien… Quand soudain, elle réalisa que tout était à sa place et c'était cela qui navrait Imelda ! Les objets sur ses étagères venaient du fond des pages, de folles fantaisies, de forêts, de châteaux ou d'amours, tous à la fois terribles, superbes et merveilleux. Mais s'ils étaient tous là, c'est que plus personne ne lisait ces mots magiques : « Il était une fois… », qui seuls leur permettaient de rejoindre leurs histoires intrépides. Si tous les objets étaient agencés là, c'est que leurs histoires ne vivaient pas…

Les parents de Salomé sont artistes dans un cabaret. Un soir, Dalila est singulièrement étouffée par son serpent. Un drame qui a tout l'air d'un meurtre. Qui pouvait en vouloir à la charmeuse de serpents ?

Pour mon bolide ? Pas besoin de plans compliqués : j'ai tout dans la tête. Bien sûr, ça prend des vis et des vis avant de tenir droit. Parfois ça marche, parfois pas, mais je tire la langue pour que ça roule. C'est ça, le secret des championnes ! Mamie croyait sûrement que j'allais me dégonfler, mais... Une petite fille relève les deux défis lancés par sa mamie : un, construire une voiture de course et deux, remporter son duel avec elle... À fond les manettes est un album tendre et rock'n roll. Les garages et les grosses cylindrées, c'est pas que pour les garçons !

Autrefois, les grands-parents passaient leur temps à faire plaisir à leurs petits-enfants : ils les gardaient pendant les vacances scolaires, les accompagnaient au musée ou au cinéma le mercredi après-midi. Mais aujourd'hui, les grands-parents sont jeunes et actifs, au risque d'être parfois fatigants.

Thomas Scotto fait danser les mots en prêtant sa voix à Anya, petite fille désorientée par son arrivée dans un nouveau pays dont elle ne connaît ni la langue ni les paysages. Et cet imaginaire enfantin, où les appartements deviennent un puzzle et les escaliers un tourbillon, valse avec les illustrations de Lucie Albon, toutes en douceur et inventivité. L intégration dans un autre pays peut-être une expérience complexe. Heureusement, Tom et Anya vont se rendre compte, chacun à leur manière, qu il ne sont pas seuls à avoir du mal à faire le grand écart.

Nora, adepte du gothique, va partir en internat et Mathis, son petit frère, se retrouve tout seul. Il a un gros cafard : avec qui va-t-il se disputer maintenant ?

Vincent aimerait bien se débarrasser de son image d'enfant sage, mais n'ira-t-il pas trop loin ? (Livres-Hebdo)

A Bonhomie, le pays où l'on est toujours heureux, l'apparition d'une larme au coin de l'oeil de Médéo stupéfie et inquiète tous les habitants. L'enfant devient l'objet de toutes les attentions ; curieux et savants accourent pour venir l'observer. Personne ne parvient pourtant à percer le mystère de cette première larme, pas même ceux-qui-savent-tout-sur-tout...

C'est vrai qu'Agnès avait tout pour me chavirer le coeur. Son grand sac en cuir rouge qui dépassait de ses épaules lui faisait comme des ailes dans le dos. Mais je n'étais pas amoureux d'elle. Pas à ce moment-là. Son rire, un rire en cascade, n'était qu'une porte entrouverte par laquelle je pensais bien qu'on pourrait se connaître. C'était le premier jour d'école et déjà je lui sortais tout mon savoir-faire, le grand jeu du séducteur... (Quatrième de couverture)

Victor ne parle plus. Motus et bouche cousue. Au début, ça m'a fait des vacances. Ce n'est pas que je n'aime pas mon frère, mais il parle aussi fort que sa musique de fou, et c'est bien simple, quand il branche sa chaîne, on dirait que la maison est un mixeur géant. Maintenant, son lourd silence me fait peur. Je suis sa soeur depuis assez longtemps pour savoir que Victor ne fait jamais autant de cinéma. Qu'est-ce qui se passe dans sa tête ? (Quatrième de couverture)