Après une longue pause, le duo versaillais a décidé de reprendre la route pour interpréter son album culte "Moon Safari" sur une tournée mondiale qui affiche sold out partout où elle passe. Entretien.

Lui parler, encore une fois, de rock et de ce que signifie le fait d'en faire contre vents et marées, est un privilège. Avec son nouvel album disponible début janvier, son meilleur depuis qu'on a arrêté de compter, Iggy Pop punaise la concurrence dans les tentures de la mièvrerie. A notre micro, fidèle entre les fidèles, il aborde de plein fouet, en plus de la musique, des sujets aussi différents que : les bruits parasites, Justin Bieber, le fait d'aller au lycée en Lamborghini et Philip Roth. Le romancier, pas l'acteur.

Carton planétaire un peu avant le covid, "Feel It Still" a propulsé le groupe de l'Alaska vers des sphères qu'il n'imaginait pas approcher un jour. Boostés et résilients comme jamais, John Gourley et sa bande reviennent avec leur album le plus accompli depuis "In The Mountain ln The Cloud" en 2011.

Warner célèbre le demi-siècle de la consécration d'Alice Cooper en rééditant des versions remastérisées de deux classique du groupe. Respectivement parus en novembre 1971 et juin 1972, "Killer" et "School's Out allaient scandaliser l'Amérique et la vieille Europe, puis propulser la formation au faîte des charts. La mise en scène outrancière des shows donnés à l'époque et les écart de conduite du chanteur ont parfois occulté l'exemplarité du songwriting et les arrangement géniaux de ces deux disques, aussi cruciaux aujourd'hui qu'à l'aube des années soixante-dix.

Un Gorillaz à la fin de l'hiver, un nouveau Blur en été... Damon Albarn, avec une fine équipe ou une autre, est homme d'action. Pourquoi rompre en 2023 un silence discographique de huit ans ? Interrogés, mais pas le même jour, Albarn et Brian Coxon, le guitariste de Blur, répondent à cette question et à d'autres. Interview croisée, mais composite.

Un film ("Annette" de Leos Carax) dont ils sont à l'origine et ont signé la musique, un documentaire jouissif ("The Sparks Brothers"), une série d'albums splendides depuis le début du nouveau siècle et des concerts formidables ont fini par imposer les frères Mael là où ils auraient toujours dû évoluer : en haut du panier. Au lieu de se reposer sur ces lauriers, Ron et Russell retournent au front avec "The Girl Is Crying In Her Latte", un vingt-cinquième album studio fort de café.

"Defiance Part I" , le nouvel album de Ian Hunter tire parti de la présence du gotha du rock grand teint. Tuant le temps du Covid, ses contributeurs ont tenu à célébrer l'ex-leader de Mott The Hoople qu'ils considèrent tous, à juste titre, comme un des singers-songwriters essentiels de sa génération.

Le 22 novembre 1968, les quatre fabuleux publiaient un neuvième album double et blanc, fourre-tout grandiose enregistré dans une période de tumultes. Mise en perspective, 50 ans après, en compagnie de Giles Martin, responsable sonore de l'imposant coffret anniversaire.

Fin juin 2018, les excentriques d'Akron ressortaient leurs couvre-chefs pour un rare concert, 40 ans après un premier album qui n'a jamais sonné aussi actuel.

Glam et sulfureux au temps de sa splendeur nineties, le groupe londonien a eu l'intelligence de renouveler son propos sur un majestueux huitième album.

Quatrième volume de la série, le coffret "Loving The Alien (1983-1988)" explore une période mal-aimée dans l'oeuvre du chanteur polymorphe. Quel est le problème avec les albums "Let's Dance", "Tonight" et "Never Let Me Down" ? Fallait-il réenregistrer ce dernier ?

Les tribulations du jeune employé italo-américain d'une quincaillerie de Brooklyn, dont la vie prenait tout son sens le samedi soir, sur la piste de danse de la discothèque de son quartier... Et les préoccupations de cette jeunesse ouvrière qui prisait cols pelle à tarte, pattes d'éph' et chaussures à talons compensés, et partageait son week-end entre marathos de danse, prises de drogue et bagarres de quartier. Quarante ans après sa sortie, plongée dans l'histoire du film de John Badham et sa fameuse bande-originale, portée par les tubes disco des Bee Gees.

Les premiers agissements des héros en "platform boots" sont documentés dans un pointilleux coffret. Comment sonnait la bande à Johnny Thunders ? Plus sauvage encore que sur ses deux albums.

Heureuse surprise, le plus hétéroclite des groupes punk historiques sort de la cave avec un album réussi et peaufiné par Tony Visconti. Le chanteur-vampire Dave Vanian donne quelques explications sur l'affaire.

Un vingt-septième album réglo et trois concerts en France au mois de décembre 2017. Le moment était idéal pour un long entretien sans fard avec un chanteur mal compris ici.

Après une rude épreuve, le compositeur japonais revient dans la lumière, plus philosophe que jamais.

Avec ses refrains sans chichi, le groupe britannique a assis un règne discret mais efficace durant les années 70. Le chanteur Paul Rodgers se souvient.

Avant un unique concert de retrouvailles dans leur ville de Rennes, les membres du groupe livrent le brutal récit de leur épopée new wave.

Mieux que beaucoup de ses concurrents, le groupe de Ric Ocasek savait trousser d'irrésistibles tubes tout en restant classe. Retour sur ses flamboyantes premières années à l'heure de la réédition de "Candy-O" et "Panorama".

Apprécié pour ses bricolages, le groupe de Portland vient de décrocher un tube. John Gourley et ses amis donnent quelques explications sur ce "paquet fado" qui n'est pas vraiment une surprise.

Bien souvent, le photographe anglais a été où il fallait au bon moment. Il revient sur les disques qui l'ont marqué et dont il a parfois réalisé la pochette.

Dernier membre à bord, Gary Brooker célèbre les 50 ans de carrière d'un groupe londonien qui aimerait qu'on lui parle d'autre chose que "A Whiter Shade Of Pale". Dont acte.

L'élegant chanteur/guitariste a succombé à une attaque cardiaque le 2 octobre 2017, à 66 ans, après une existence riche en hits racés.

Né en 1947, le chanteur de T Rex a terminé sa courte vie voici quatre décennies, en 1977. Retour en sept points sur quelques épisodes marquants de cette comète glam. En complément, Patrick Eudeline, qualifié de conteur punk, consacre à Marc Bolan un papier bien inspiré.

Trois ans durant, les Versaillais ont peaufiné un sixième album idéal pour la saison chaude. Rencontre avec les deux guitaristes d'un groupe qui a le sens du timing.

Arrivé trop tard pour le glam et trop tôt pour le punk, le groupe londonien avait pourtant beaucoup à offrir. A l'heure du coffret, Richard Strange narre ses souvenirs.

En 1977, tandis que le punk excitait les initiés, le groupe de Freddie Mercury préférait, de son côté, composer des hymnes pour les stades dans lesquels il allait bientôt jouer.

Comme les vrais groupes, Gorillaz émerge à son tour de la brume des années Covid. Reflet de l'époque qu'on traverse, le nouvel album est qualifié par ses deux meneurs de pop sombre. Grinçants, cyniques mais égalemnt bienveillants (à leur façon) et limite philosophes, Murdoc, 2-D, Noodle et Russel laissent Damon Albarn parler à leur place, mais n'en pensent pas moins.

En un demi-siècle, "The Dark Side of the Moon" a battu tous les records et fait couler beaucoup d'encre. Paradoxalement, son immense succès a marqué le début de la fin pour le groupe, qui avait pourtant survécu au départ forcé de Syd Barrett, son leader originel. Délaissant la story classique (disponible partout), on a préféré, en plus d'énumérer quelques faits et gestes, revenir sur cette fracture. Imperceptible au début de l'enregistrement, elle finira par laisser passer tous les rayons de la lune.

En ces temps compliqués pour le marché de la réédition, Warner publie un coffret de cinq galettes (quatre CD et un Blu-ray audio) qui retrace la genèse de "Hunky Dory" , le premier album majeur de David Bowie, paru fin 1971. Paradoxalement, c'est un canet de notes, façon fac-similé, qui justifie, à lui seul, l'acquisition de ce magnifique objet.