1941. Un lycéen bruxellois vient passer ses vacances à Rocroi (ville des Ardennes) chez une tante éloignée. Suite au départ inopiné de cette dernière, le jeune homme se retrouve seul et se livre à d'insolites méditations.

Un promeneur recueille les feuillets d'un manuscrit que le vent disperse. Jour après jour, il s'acharne à recomposer le manuscrit afin d'en identifier l'auteur. Il découvre que l'écrivain était un soldat, unique survivant d'une guerre passée.

Roman qui relate une enfance pour s'interroger sur la façon de concilier la pensée morale et esthétique avec la réalité des actes périmés les plus abominables. ©Electre 2018

Pour une fois, nous fûmes unanimes : il convenait de rendre hommage à Georges Thinès. Et, combinant rigueur et esprit d’ouverture, André Doms a, tout naturellement, accepté de jouer le meneur de jeu. Avec la maestria dont il est coutumier. Encore fallait-il intituler cet hommage. Après réflexion, La science du poème nous a paru le meilleur titre – ou le moins mauvais – puisqu’il réconcilie l’écrivain (romancier, aussi conteur avec Le voyageur lacunaire) et l’éthologue. Une sorte de Janus, en quelque sorte. Encore que, chez Thinès, les deux visages ne s’opposent pas. Et, puis, l’ami Georges est aussi musicien. Un Janus à trois faces ? Non, tout simplement un humaniste qui ne cesse d’interroger notre destinée en revisitant les vieux mythes des antiquités grecque et romaine. En particulier à travers sa poésie. Et, d’ailleurs, si l’on y regarde bien, Le désert d’alun n’est-il pas, lui aussi, un grand poème ? Francis Chenot

F. Pessoa, né à Lisbonne en 1888, quitte le Portugal à 18 ans pour l'Afrique du Sud où il fera ses années d'apprentissage. C'est à cette occasion qu'il apprend l'anglais, et écrit dans sa seconde langue ces poèmes métaphysiques. ©Electre 2024

Le caractère visionnaire de Victor Hugo se manifeste dans son oeuvre poétique et dans des proses d'envergure. Il apparaît de façon particulièrement frappante dans des oeuvres poétiques telles que Dieu, La Fin de Satan et surtout dans La Légende des siècles dont le prologue est marqué par une vision apocalyptique de l'Histoire. A la fin de cette dernière oeuvre, Hugo développe dans deux longs poèmes sa vision du vingtième siècle. Le poète y allie un ton prophétique à une croyance romantique dans le progrès de l'humanité qui marque déjà une partie importante de son oeuvre antérieure.

Un lycéen bruxellois, réfugié à Rocroi en 1941, va connaître, à la suite de la disparition d'une vieille tante, la solitude, l'amour, le rêve, la mort. Le style mêle un certain lyrisme et des évocations précises de la vie quotidienne.