Dans un livre extraordinaire, Mirwais, le guitariste et compositeur de Taxi-Girl raconte l'histoire du groupe et ses rêves. Ce n'est pas toujours gai, mais, pour la première fois, tout est vrai.

Personne ne peut citer l'une de ses parties de guitare, mais personne n'a oublié la présence de cet homme élégant dans trois des groupes majeurs de son temps : Gun Club, Cramps, Bad Seeds. Qui dit mieux ?

La formation la plus sauvage du Londres sixties vit et joue encore magnifiquement. A quelques heures d'un concert au Gibus, Phil May évoquait son historique discographie.

Sans lui, pas de Who, pas de Cramps, pas de guitare sauvage. Mr Rumble a beaucoup défriché : la distorsion, le power chord. Il est mort le 5 novembre dernier.

L'ancien génial leader barbu de Lift To Experience renaît une nouvelle fois et revient rasé de près avec, sous le bras, un album superbe. Pour reprendre la formule consacrée, il est vraiment ressuscité ! Rencontre avec le dernier des prophètes.

Alors que sort un biopic sur les derniers jours de la chanteuse allemande, retour sur un parcours sans équivalent : une longue chute émaillée de moments sublimes ne ressemblant à rien de connu.

Une partie des Specials remonte le groupe et s'apprête à sortir un nouvel album, 40 ans après des débuts fracassants laissant un héritage musical génial.

Suite à sa réédition, que reste-t-il de l'album aujourd'hui ?

En 1993, après le succès de "Screamadelica", Bobby Gillespie partait enregistrer aux studios Ardent une première version, non retenue, de ce qui deviendrait "Give Out But Don't Give Up". Le disque original sort aujourd'hui et l'Ecossais raconte l'histoire.

Qui était l'homme gui, au sein des Who, assurait cette pulsation unique, inexplicable ? Un pitre, une âme égarée et aussi le batteur le plus original de son temps. Quarante ans après sa mort précoce, exploration des diverses facettes de "Moon The Loon". PAR

Un coffret exceptionnel réunit tous les enregistrements de la "fille de Chickasaw" pour Capitol. Un rêve, tant ses albums légendaires ont été peu ou mal réedités. Retour sur une carrière unique en son genre avant la plus énigmatique des disparitions.

A l'agonie en 1967, les Anglais ont relevé la tête et inventé soudainement, en quelques séances, ce qui deviendra leur son "classique", tout en entamant la période la plus créative de leur carrière. Cela, grâce au phénoménal "Beggars Banquet", sorti en décembre 1968.

Un fastueux coffret vient rappeler l'excellence du moustachu américain dans tous les domaines : voix grave, compositeur royal, producteur, homme à femmes...

Aussi timide dans le monde réel qu'habitée avec une guitare et un micro, la chanteuse anglaise donne une suite à son remarquable premier album.

Injustement résumés ici au répertoire ska de leurs débuts, les rude boys londoniens ont aussi et surtout fait les belles heures de la pop anglaise la plus ciselée. Brandy à la main, l'affable Suggs se remémore l'affaire.

Puits de culture, théoricien, manager, passeur, DJ et réalisateur, le Londonien revient sur la faste époque où il provoque la collision entre punk et reggae.

Entre country et rock, l'héroïque barbu s'est forgé un style unique. Il revient ici sur son parcours, semé de nombreuses et toxiques embûches.

C'est ainsi, on n'en sort plus : ces jours-ci est publiée ″New Wave Post Punk 1977-1981″, jolie double compilation dont le visuel est emprunté aux albums de Nouvelle Vague (le collectif français qui, justement, veut dire new wave) et qui s'ouvre avec le fabuleux ″Hands″ des oubliés Flying Lizards... Cela fait quoi ? Dix, onze ans, que le sujet est régulièrement abordé. Depuis Interpol et compagnie. Une décennie que les nouvelles générations trouvent dans ce truc de quoi fantasmer pendant des siècles. Difficile de les blâmer comme de les railler : la période a été d'une richesse inouïe.

Parce que ses costumes comme ses chansons sont toujours impeccablement taillés, le patron des Jam reste un modèle d'élégance britannique, entre classicisme et réinvention perpétuelle.

Spécialiste des sous-cultures anglaises, écrivain maniaque du détail précis, John King est de retour avec un livre sur les skinheads. L'occasion rêvée pour parler avec cet obsédé du punk de sa collection de disques.

Dix minutes avant le rendez-vous, dans un bus, Natasha Lejeune est aperçue au volant de son micro-scooter. Elle fend la bise. A son image, permanente. Natasha mettait tout le monde à genoux lorsque, sur scène, avec AS Dragon, elle faisait passer Iggy Pop pour un cacique au bout du rouleau. Tout le monde se souvient : short de boxe thaï, scotch sur les seins, boxant l'air, arpentant la scène, menaçant le public.

Le professeur fou est toujours en activité. Et signe au passage des albums bien plus intéressants que tout ce que Lou Reed a pu faire depuis ″New York″. Voici John Cale, légende très urbaine, peinture unique, styliste éternel.

Trop gominé pour la chanson d'ici et trop éclectique pour les irréductibles rockab', le trio clermontois a néanmoins quelques atouts essentiels : haute tenue et bonnes chansons.

Icône garage absolue, le bizarroïde chanteur au gant noir de ″The Music Machine″ a quitté la planète le 20 décembre dernier.

Avec l'aide de Bruce Springsteen, Tony Visconti et Chuck Prophet entre autres célèbres admirateurs, l'esthète d'Austin connaît un retour inespéré. Rencontre avec le miraculé.