Fin d'hiver dans l'Athènes des années 70. Une femme mariée de quarante ans et un étudiant de vingt ans se retrouvent tous les soirs dans le même métro. Brève rencontre, amour impossible. Une histoire toute simple en apparence, racontée par l'un des grands romanciers grecs, Mènis Koumandarèas, qui déploie là ses thèmes de toujours : beauté de la jeunesse, hantise du vieillissement, vies gâchées, mélancolie, amertume. Un écrivain au sommet de son art et un portrait de femme inoubliable.

Ce verbier est un herbier verbal, dont les plantes seraient des mots. Non pas un traité mais une série de notes qui sont à l'écrivain ce que le carnet de croquis est au peintre. Les mots, leurs sonorités, leur longueur, leur succession, les phrases, leur syntaxe, leur production, leur rythme, telles sont les étapes de ce voyage dans la langue française d'hier et d'aujourdhui.

En 1922, les Grecs sont chassés d'Asie Mineure. L'un d'eux, soldat fait prisonnier, s'évade, se cache dans les bois, puis devient berger en se faisant passer pour un Turc avant de repartir en Grèce quelques mois plus tard. En 1928, l'auteur rencontre cet homme dont il recueille le récit, qui sera publié en 1929.

Des fraudeurs fiscaux reçoivent un courrier signé du percepteur national les enjoignant de payer les sommes dues au fisc, faute de quoi ils seront exécutés. Certains sont retrouvés morts, d'autres ont payé. Le percepteur réclame alors une commission à l'Etat et annonce qu'il tuera les politiciens ayant favorisé la fraude. Une enquête du commissaire Charitos dans une Grèce dévastée par la crise. Electre 2014

Huit nouvelles policières se déroulant en Grèce, de la dictature des colonels à l'époque contemporaine, en Allemagne, à la fin de la Seconde Guerre mondiale et à Istanbul, durant les persécutions contre la communauté grecque. Le romancier y traite des relations tendues entre les peuples et de la question des migrations en exprimant son aversion pour le nationalisme. ©Electre 2020

Huit nouvelles se déroulant en Grèce, de la dictature des Colonels à l'époque contemporaine, en Allemagne, entre la fin de la Seconde Guerre mondiale et aujourd'hui, et à Istanbul durant les persécutions contre la communauté grecque, de 1955 et 1964. Le romancier y traite des relations tendues entre les peuples et de la question des migrations en exprimant son aversion pour le nationalisme. ©Electre 2019

A Athènes, cinq crimes se succèdent, perpétrés avec un Smith & Wesson en usage dans l'armée d'après-guerre. Le commissaire Charitos a fort à faire : déjà occupé à traquer les néonazis de l'Aube dorée qui ont agressé sa fille, il remonte la piste complexe de ces meurtres, revendiqués par un groupe baptisé les Grecs des années 1950. ©Electre 2017

Athènes, 2014. Alors que la Grèce vient de quitter l'euro, Charitos est confronté à trois meurtres d'hommes de la génération Polytechnique qui, en 1973, avait résisté à la dictature des colonels avant de régner sur le pays et de se remplir les poches. Sur les cadavres est retrouvé un enregistrement audio avec le slogan révolutionnaire de l'époque : pain, éducation, liberté. Electre 2015

Athènes, 2014. Alors que la Grèce vient de quitter l'euro, Charitos est confronté à trois meurtres d'hommes de la génération Polytechnique qui, en 1973, avait résisté à la dictature des colonels avant de régner sur le pays et de se remplir les poches. Sur leur corps est à chaque fois retrouvé un enregistrement audio avec le slogan révolutionnaire de l'époque : Pain, éducation, liberté.

Les 21 nouvelles de ce recueil mettent en scène la Grèce rurale des années 1950 et 1960. Jeune femme ou petite fille, la narratrice évoque la réalité humble qui l'entoure, la confrontation avec la mort, la découverte de la sexualité ou encore l'émerveillement devant des choses en apparence insignifiantes. ©Electre 2015

Le personnage principal de ce roman est la ville de Smyrne, grande cité cosmopolite de l'Empire ottoman. L'auteur, qui l'a connue avant sa disparition brutale, s'attache à la faire revivre à son âge d'or à travers un récit choral riche en descriptions mettant en scène un jeune artisan amoureux, un musicien juif et sa femme, un pope non conformiste. ©Electre 2016

«Gioconda doit rester vivante aussi longtemps que je vivrai – et plus longtemps que moi. Vivante ainsi que je l'ai connue, s'épanouissant sous mes regards, mes caresses, mes baisers.» «Un de ces "petits" livres que l'on ­n'oublie pas de sitôt. Dans la Grèce de la Seconde Guerre ­mondiale, deux adolescents vont découvrir la magie du désir et de l'amour. La tourmente de la guerre emportera cet amour, mais ce livre nous le restitue avec une force, une vérité extraordinaires, et nous gardons longtemps au cœur sa lumière.» Marie-Jo Sotto-Battesti, librairie Goulard «Petit format mais grand chef-d'œuvre! [...] Gioconda, c'est le petit livre qu'on n'oublie pas, c'est le livre que vous aurez plaisir à offrir, à transmettre comme un secret, comme un ­trésor.» Nicolas Lefort, librairie Audé « On est au centre de l'amour. On aime les voir ­s'aimer, on est amoureux de leur amour. [...] Un grand, grand, grand livre. On s'en souvient toute sa vie. » Hippolyte Girardot, France Inter «Le plus bel hommage à la vie que l'on puisse ­imaginer.» Antoine Pamiers, Télérama « Un témoignage lumineux. » Gérard Pussey, ELLE « C'est le balancement entre l'éblouissement amoureux et le sombre pressentiment de sa fin qui structure ce récit, l'un et l'autre s'éclairant en un halo lumineux et lugubre. Au fond, l'histoire est simple : Nìkos, un adolescent, et Gioconda, une jeune fille juive, s'aiment d'un amour total jusqu'à la déportation de celle-ci à Auschwitz, en 1943 ; le texte de Kokàntzis est délibérément traité avec la naïveté et la fraîcheur d'une passion juvénile. Ses phrases, courtes et pudiques, sont chargées d'une poésie que la traduction restitue intacte. » Florence Noiville, Le Monde NìkosKokàntzis né à Thessalonique en 1930, découvrira l'amour avec Gioconda en 1943. Juive, celle-ci sera déportée à Auschwitz... et n'en reviendra pas. En 1975, Kokàntzis décide de raconter leur histoire d'amour, afin que Gioconda revive à travers ses mots. Il est mort en 2009.

"Né à Thessalonique en 1930, Nìkos Kokàntzis découvrira l'amour avec Gioconda en 1943. Juive, celle-ci sera déportée à Auschwitz... et n'en reviendra pas. En 1975, Kokàntzis décide de raconter leur histoire d'amour, afin que Gioconda revive à travers ses mots. « Le plus bel hommage à la vie que l'on puisse imaginer. » Antoine Pamiers, Télérama « Gioconda, c'est le petit livre qu'on n'oublie pas, c'est le livre que vous aurez plaisir à offrir, à transmettre comme un secret, comme un trésor. » Nicolas Lefort, librairie Audé "

Athènes, 2014. Alors que la Grèce vient de quitter l'euro, Charitos est confronté à trois meurtres d'hommes de la génération Polytechnique qui, en 1973, avait résisté à la dictature des colonels avant de régner sur le pays et de se remplir les poches. Sur leur corps est à chaque fois retrouvé un enregistrement audio avec le slogan révolutionnaire de l'époque : Pain, éducation, liberté.

Les habitants de plusieurs villes de Grèce fuient la crise économique pour fonder une société plus humaine et plus heureuse sur une île de la mer Egée. Mais ils se retrouvent face à des autochtones corrompus et violents, qui témoignent méfiance et haine à l'égard des immigrés. ©Electre 2017

Kiki Dimoula est actuellement la grande voix, la voix majeure de la poésie grecque. Née en 1931, elle impose son univers si personnel, si détaché de toute espérance après les visions du monde lumineux ou combattant de Ritsos, Elytis ou Séféris. Le temps, l'absence, la mort, le néant sont les constantes d'une thématique très noire, mais incarnées dans des scènes quotidiennes inattendues, éclairées par un art de la métaphore et une invention verbale inouïs. Cette poésie, en fait, ne ressemble à rien de connu - sinon peut-être aux Metaphysical Poets du XVII

Le commissaire Charitos célèbre la naissance de son petit-fils lorsque la fête est troublée par une série d'attentats à la bombe revendiquée par une certaine Armée des idiots grecs. Les victimes sont toutes des personnes respectées et appréciées, parmi lesquelles le propriétaire d'une chaîne d'hôtels, un employé du ministère des Finances et deux Allemands représentants de l'Europe. ©Electre 2021

G. Holst raconte sa découverte de la Grèce, puis du rébétiko, genre musical, apparu dans les villes de ce pays, après l'expulsion des Grecs de Turquie. Elle narre ses rencontres avec les survivants de l'époque du rébétiko des années 1930-1950, décrit les caractéristiques musicales du genre et ses instruments de prédilection, ainsi que l'évolution commerciale qu'il a connu.

Tandis que des tracts sont affichés dans Athènes pour inciter la population à ne pas payer les traites des emprunts aux banquiers, quatre financiers sont retrouvés décapités. Le commissaire Charitos se lance dans une enquête rendue difficile par les dissensions au sein de la police, les influences politiques et les interventions de dirigeants internationaux. Prix Point du Polar européen 2013.

Alors que la Grèce est désormais dirigée par de fringants quadragénaires proches des banquiers, le commissaire Charitos mène de front plusieurs enquêtes. L'une concerne un triple assassinat, l'autre un détournement d'argent et la troisième des immigrés qui se dénoncent pour dissimuler des coupables. ©Electre 2019