Jamais Lady Windermere ne donnerait une réception sans Mr Podgers, son chiromancien. Car les prédictions de cet étrange petit homme sont étonnantes de vérité. Pourtant, ce soir-là, penché sur la main de Lord Arthur Savile, le chiromancien pâlit, s'affale et se tait. Bouleversé, le jeune homme veut à tout prix connaître ce qui l'attend... Mais ce qui l'attend est terrifiant...

L'univers musical de la jeune harpiste est riche : si le jazz semble être son identité prédominante, il est difficile de ne pas y entendre de la musique folk à l'anglo-saxonne, voire, de manière plus large, une musique du monde, ou des mondes. Et Impressions révèle l'étendu de la palette de couleurs dont dispose Laura. De couleur et de peinture, il est d'ailleurs grandement question dans la conception de ce disque : "J'ai ressenti le besoin de concevoir cet autoportrait à la manière d'un peintre plus que d'un photographe, de me plonger dans un minutieux travail du détail et de la construction pierre par pierre, coup de pinceau après coup de pinceau, en prenant pour cela tout le temps qu'il me fallait, tant dans l'écriture, l'arrangement et l'enregistrement que dans le travail de programmation et de postproduction. Il s'agit donc plus ici d'un tableau que d'une photo".

Cinq contes mettant en scène une statue dorée qui pleure à chaudes larmes, un jeune homme à la recherche d'une rose rouge pour séduire celle qu'il aime ou encore un géant qui ne veut pas que les enfants jouent dans son jardin.

Esquisse biographique d'un personnage brillant et pervers, Thomas Griffiths Wainewright, esthète, collectionneur d'art, chroniqueur et assassin, qui empoisonnait ses proches après leur avoir fait souscrire une assurance-vie à son profit. La chute de cet esprit perfide préfigure celle de l'auteur, exilé en France six ans plus tard, où il meurt sous le pseudonyme de Sebastian Melmoth.

Deux jeunes hommes de la meilleure société tombent amoureux de deux jeunes filles ravissantes obsédées par l'idée d'épouser nécessairement un mari qui se prénommerait Parfait.

Extr. : "Passons maintenant à Oscar Wilde qui a sans doute envié à De Quincey ne serait-ce qu'un titre " De l'assassinat considéré comme l'un des beaux-arts", et dont on a récemment traduit les conférences de la tournée qu'il effectua en Amérique. Elles se trouvent réunies dans la "Critique créatrice", petit volume où figurent également les billets sulfureux que Wilde et Whistler échangèrent à l'occasion d'une " querelle esthétique", ainsi qu'une " causerie " du peintre contre son cadet, traduite par Mallarmé. Wilde avait vingt-huit ans. Et s'il possédait déjà l'art des saillies verbales insolentes _ " Je n'ai rien à déclarer, mon génie excepté... L'océan m'a bien déçu ", dit-il en débarquant à New-York, il ne se montre pas moins, dans ses paroles pour l'estrade, comme l'élève fidèle de Ruskin et de Walter Pater. Et dans le sillage de William Morris, chef de file d'un mouvement artistique socialisant, qui prônait l'artisanat afin que les pauvres eussent, eux aussi, accès à la beauté" Biancotti, Hector, in : "Le Monde", 07-07-1989

Un géant aigri par le rejet dont il a fait l'objet rentre de voyage pour trouver son jardin envahi par les enfants, qui ont pris l'habitude d'y jouer en son absence. Il leur en interdit l'entrée, si bien qu'au printemps, le Froid, le Gel et le Vent du Nord demeurent en ce lieu déserté. Le jour où les enfants parviennent à nouveau à s'introduire dans le jardin, le printemps repousse l'hiver.

"Je ne serai pas un de ces vieux professeurs d'Oxford desséchés. Je serai poète, écrivain, dramaturge. D'une façon ou d'une autre, je serai célèbre, quitte à avoir mauvaise réputation." L'auteur de ces lignes, le jeune Wilde, est l'un des plus brillants étudiants d'Oxford, dont Thomas Wright décrit dans son introduction à ce volume l'exceptionnelle carrière intellectuelle, ponctuée de prix et d'honneurs. Vers 23 ans, Wilde écrivit ces deux textes, "Homère et les femmes" et "L'Hellénisme", restés inédits en français. La préface de Daniel Mendelsohn - l'auteur des "Disparus" est aussi un helléniste hors pair - montre combien l'idéal grec fut en fin de compte le seul cadre dans lequel les passions intellectuelles et affectives de Wilde, son sérieux et son dandysme, purent coexister pacifiquement. Comme il l'avait prédit, Wilde devait quitter Oxford pour Londres et la philologie pour la notoriété : ces deux textes constituent une sorte d'instantané du moment que tant de biographes cherchèrent à saisir.