Le narrateur raconte le lieu où il a choisi de vivre, un hameau sans eau courante ni électricité, au bord du lac Oniégo. Coupé de toute technologie moderne, il se rend tous les jours dans la ville la plus proche pour étudier à la bibliothèque. Plus tard, sur les traces de l'écrivain K. White, il confronte les souvenirs de ses lectures avec la réalité contemporaine.

Dans de courts textes qui prennent la forme d'un journal et de notes de voyage, l'auteur aborde la thématique du chemin, des rencontres et de la beauté de la nature du Grand Nord. Il livre une peinture de la Russie sauvage et fascinante et évoque les différentes populations des îles à travers leur histoire.

Herman est employé dans l'administration à Dombass, une grande ville d'Ukraine. Quand il apprend que son frère, gérant d'une station service, a disparu, il décide de partir à sa recherche. Entre les contacts difficiles avec les employés de son frère et un oligarque qui s'en prend à la station service, la route est semée d'embûches.

En 1991, M. Wilk se retire sur les îles Solovki, archipel isolé de la mer Blanche, véritable microcosme des dépouilles de l'empire soviétique. De là, il essaie de comprendre le quotidien de la vaste Russie, ses contradictions, sa misère et ses grandeurs. Un reportage littéraire décalé, dans la lignée des écrivains-reporters polonais comme Kapuscinski ou Krall.