Au temps où Jules César menait la guerre des Gaules, Sadko, le cavalier venu du lointain lac Baïkal, galopait sur son tarpan des steppes vers nos terres occidentales. Pendant des lunes et des lunes, il a galopé avec ceux de son peuple qui l'ont suivi. Il a tremblé de froid et de peur, il a souffert dans sa chair et plus encore dans son coeur. Car il ne savait pas, ce barbare, que le monde était déjà en proie à une violence que les siècles à venir, et ce qu'on appellera civilisation et progrès, n'aura de cesse d'aggraver. (Bibliotéca Magazine)

Bernard Clavel égrenne ses souvenirs d'enfance, comme autant de petits bonheurs. (Livres hebdo : livres du mois, 2, 2001)

Dans le Grand Nord canadien, deux couples d'Indiens trappent. Ils vivent ou plutôt survivent selon une tradition millénaire. Mais un animal carnassier et rusé, le carcajou s'oppose à eux, tuant les chiens, dévorant leur gibier. Avec le quatuor, le lecteur trappe, plaisante au coin du feu, veille sur les chiens. Il a confiance, il a froid, il se bat, il a peur. Il accepte la vie et la mort comme elles viennent. Ce roman chaleureux est une évocation d'une civilisation en voie de disparition.

Un affrontement entre un père et son fils, d'autant plus fort que la guerre va faire, sur le fils, le même travail destructeur. Le père est prêt à suivre aveuglément Pétain lorsque celui-ci prend le pouvoir tandis que le fils, lui, rêve de prendre le maquis et de partir à Londres rejoindre De Gaulle.

Une nuit, en rentrant d'une partie de braconnage avec son ami Honoré, la Guinguette - ainsi nommée car elle tient une guinguette en bord de Rhône - apprend que son fils Paul, 19 ans, a été tué. Il avait été ramassé dans un café de Lyon en compagnie d'un ami alors qu'ils avaient manifestement trop bu tous les deux. Au commissariat de police où ils ont été emmenés, Paul se rebiffe et frappe le policier qui tentait de lui passer les menottes. Blessé dans son orgueil, ce dernier n'hésite pas à le faire ligoter et à le tabasser jusqu'à ce que mort s'en suive. L'affaire est alors rapidement classée. Mais la Guinguette, folle de douleur, ne pense qu'à se venger... (Millefeuille)