L'avenir du monde et le nôtre dépend des réponses que l'on peut apporter à une petite dizaine de questions.Le creusement irréversible des inégalités nous menace-t-il d'une révolution  ? La prochaine crise économique risque-t-elle d'être «  terminale  »  ? Les États sont-ils devenus les otages des GAFA  ? Peut-on vraiment combattre le réchauffement climatique  ? La démocratie libérale sera-t-elle submergée par la vague populiste  ? Quel dénouement envisager à la nouvelle guerre de trente ans qui s'est déclenchée au Levant  ? L'absence de leader condamne-t-elle le monde à une instabilité chronique  ? L'Europe saura-t-elle désamorcer la bombe démographique africaine  ? Peut-on ressusciter l'Europe  ?Si «  mal nommer un objet, c'est ajouter au malheur de ce monde  » (Camus), Alain Minc s'efforce ici de bien nommer les interrogations cruciales du monde qui vient, et d'y apporter les réponses qu'il estime les plus probables.

Pourquoi les intellectuels français se sont-ils mis, au fil des décennies, à penser de plus en plus faux, s'interroge A. Minc. Comme dans Une histoire de France, il revendique les partis pris de sa démarche et ses choix personnels.

Une critique de la social-démocratie classique et de l'Etat providence devenus incapables d'arbitrer les problèmes qui leur sont soumis et créant au contraire de nouvelles injustices. C'est en faisant jouer les mécanismes du marché qu'on redonnera corps au vieux rêve égalitaire.

L'auteur montre que la mort des élites, les détenteurs des pouvoirs politique, économique, médiatique et intellectuel, résulte de leur lâcheté et de leurs faux pas. Mais elle est avant tout la résultante d'une société hyperdémocratique dirigée par l'opinion et les médias. L'élite de notoriété recherchant influence et salut individuel n'a, elle, qu'un poids illusoire.

Le récit du sauvetage du système financier américain, accompagné d'une galerie de portraits des grandes personnalités de la finance américaine.

A. Minc raconte la vie ou plutôt les vies multiples de John Maynard Keynes (1883-1946), élève de Marshall à Cambridge, puis conseiller du Trésor britannique durant la Permière Guerre mondiale. S'intéressant à la consommation, aux taux d'intérêt, aux investissements publics, il devient peu à peu un prophète sur la scène internationale.

«  La vie m'a donné, depuis quarante ans, l'opportunité de me trouver au carrefour de plusieurs mondes  : économique, politique, médiatique, intellectuel. Ils constituent, à eux quatre, l'essentiel de ce que les populistes baptisent «  le système  » afin de mieux le vomir et de ce qu'ils nomment avec hostilité «  les élites  » afin de les vouer à la vindicte publique. Aussi la tentation m'est-elle venue de décrire «  le système  » de l'intérieur, tel qu'il m'est apparu et que je l'ai vu se métamorphoser.C'est sans doute, de ces quatre mondes, le politique qui a le plus persévéré dans son être et l'univers médiatique qui a été le plus bouleversé. La vie capitalistique et la sphère intellectuelle se sont contentées de muter sans que leurs fondamentaux aient volé en éclats.  »A.M.Analyses, portraits, récits, souvenirs, confidences: ce livre bref est certainement la meilleure introduction au fonctionnement réel de quatre piliers du pouvoir français et de leur évolution dans les dernières décennies, par un «  frontalier  » qui les connait tous de l'intérieur et qui n'a pas peu contribué à les rapprocher.

Portrait de Mirabeau qui met notamment en lumière son rôle lors de la Révolution française ainsi que ses idées sur la monarchie constitutionnelle. ©Electre 2017

Alain Minc croit à l'économie du marché, ou capitalisme. Il dénonce cependant le culte rendu aujourd'hui au dieu-argent, l'argent roi, l'argent parasite qui règne dans nos pays toutes catégories sociales confondues

Lauteur sinterroge sur ce qui pourrait être pour les pays léquivalent de lADN des individus et sur leur comportement sur la scène internationale et particulièrement européenne.