Un livre de poèmes sur le thème des amours gays. ©Electre 2018

Ce recueil de poésies commence par un festival de parodies (Hugo, Leconte de Lisle, Heredia) où Fourest, avec des mots rares et crus, utilise le sonnet, l'alexandrin et toutes les ressources de la rime à des fins ludiques et bouffonnes. Puis, il teinte ses Petites élégies falotes de nostalgie. Enfin, Le Carnaval des chefs-d'oeuvre pervertit le registre tragique.

Après les

Définitions par le poète de la folie, du raffinement, des villes...

Dans la continuité d'

De courts poèmes que l'auteur appelle également des définitions imagées.

Recueil de poèmes sur le réel, le sublime, Dieu, la nature, etc.

Le titre de ce recueil de poèmes évoque le nom d'un mandala, lieu à l'intérieur duquel le méditant tente d'accéder à la conscience lumineuse. (Livres hebdo : livres du mois, 1, 2003)

Les gargouilles, les vampires et les loups-garous attendaient depuis toujours, semble-t-il, les crayons et l'encre de Chine de Peter Sis. Né et élevé à Prague, dans la ville même qui fut à la Renaissance la capitale de l'occultisme et de l'alchimie, il aime inventer des mondes magiques, peuplés de monstres moyenâgeux. Comme dans Les trois clés d'or de Prague, ou dans Madlenka, ses précédents livres, ses dessins fouillés, hachés de lignes fines nous transportent dans des paysages surréalistes pleins de mystère et de poésie. Le troll géant qui dort dans l'eau d'un fleuve ou les deux griffons terrifiants - arrière-train de lion et ailes d'aigle - qui foncent en piqué dans la chambre d'un enfant, devraient nous faire peur, mais ils sont tellement beaux que les lecteurs, enfants ou adultes, ont envie de les suivre dans cet univers tout entier surgi d'un songe. Catherine Chaine. KIDIWEB

Voici une bien séduisante galerie de portraits : des dragons de toutes tailles et tout acabit, féroces, drôles, attendrissants, moches ou vantards défilent tour à tour au gré des doubles pages. Les textes pleins de fantaisie les présentent en leur donnant la parole. Les images de Peter Sis, encadrées comme autant de tableaux, savent souligner avec drôlerie la singularité de leurs traits tout en créant un imaginaire cohérent. (Revue des livres pour enfants)

Bien chère bergeronnette,Chaque printemps, à l'heure où la rosée perle et scintille sur les cultures naissantes, avec Maman, nous empruntons la petite route qui s'enfonce dans la vallée. Et lorsque nous arrivons au grand cyprès, nous suivons le petit chemin qui descend au ruisseau, là où se cache notre plage secrète. Il y a le sable brun tout grumeleux, et les pierres grosses comme nos têtes que le courant charrie depuis toujours.Alors quand tu te postes un peu à l‘écart, que tu nous observes ; que tu sautilles comme si tu dansais en claquettes, que tu te balances comme un métronome, alors je devine mon rêve de vivre ici...Bergeronnette des ruisseaux, Pipit spioncelle, Rossignol philomèle, Cincle plongeur, Grive des bois, Bouscarle de Cetti, Sittelle, Bouvreuil…Près de 40 oiseaux superbement peints par Anaïs Massini sont ici accompagnés de textes qui leur sont adressés, comme autant de cartes postales. 

Nuages flocons,nuages océansoufflés par le ventun chapeau sur le lacl'eau miroirau dedans et en haut,la ménagerie s'emballe...Les pieds dans l'herbe humide, les ébouriffés découvrent au petit matin tout une ménagerie dans le ciel. Une monture approche... Au fil d'un texte poétique qui rend hommage à la nature, la magie d'une journée d'enfants au bord d'un lac épouse la forme du livre : Thomas Baas joue avec le format, la mise en page, le retournement pour donner vie à des personnages malicieux au charme immédiat. C'est le grand chambardement !