Dans les essais ici réunis, le sociologue parle de nos ambivalences, querelles et jalousies, de la liberté de l'errance, du commerce et du pouvoir, et du fait que la culture ne suffit pas toujours pour éviter les conflits. ©Electre 2019

Au printemps 1915, six mois après la déclaration de la guerre, le psychanalyste a publié deux textes dans la revue Imago sous le titre Considérations actuelles sur la guerre et sur la mort. Chacun, dans son inconscient, est persuadé de son immortalité et ne peut se représenter sa propre mort. La publication de ces deux essais a pour objectif d'approfondir la thématique du deuil.(Electre)

Biographie de Napoléon Ier traitée sous un angle psychologique. L'auteur accorde une importance particulière aux propos tenus par l'empereur. La première édition de cet ouvrage date de 1928.

Edgar a 12 ans et garde en lui un secret, celui de la sexualité. Sa mère va l'aider à le percer.

Dans cet ouvrage, initialement paru en 1929 et débattu à l'époque dans l'Europe entière, le journaliste allemand E. Ludwig (1881-1948) retrace l'enchaînement des événements qui ont provoqué la Première Guerre mondiale. De l'attentat de Sarajevo jusqu'au début des hostilités, l'auteur analyse le rôle des gouvernants et des diplomates européens, leur attribuant la responsabilité du conflit.

Qu'est-ce qu'une superstition ? Est-on partout superstitieux de la même manière ? Y a-t-il une évolution des superstitions à travers le temps ? Et pourquoi le penchant pour la magie et les croyances occultes continue-t-il de survivre à l'époque de la science et de la technologie ?

Les fragments laissés par Kakfa témoignent d'une passion du détail peu commune. Le fil de ses propos est souvent interrompu par l'insatisfaction puis repris par l'espérance, voire la certitude d'une totalité à conquérir.

Ces lettres adressées à son ami entre 1904 et 1924 donnent une image de Kafka en contradiction avec ce que ses livres laissent imaginer. L'écrivain y apparaît comme un personnage plein d'indulgence ironique qui sait se moquer des autres et de lui, un bon vivant qui fréquente les théâtres, les cabarets, les cafés et les filles. Il y analyse aussi ses oeuvres et celles de Kleist, Kraus, Mann...

Freud aborde la pulsion de mort et la compulsion de répétition à travers des thèmes comme le traumatisme, le sadisme ou la haine.

Ce recueil rassemble une sélection des écrits du grand architecte viennois (1870-1933) se fondant principalement sur son ouvrage intitulé Malgré tout (1931). Y sont adjoints quelques articles parus en Autriche dans Ecrits disparus et Confrontations. Ces articles illustrent les travaux d'un architecte novateur, engageant une réforme de l'habitat, des moeurs, de l'art et de la culture.

Dans cet essai, traduit en 1877, le philosophe s'attaque à l'illusion de la liberté, dont il nie l'existence. ©Electre 2018

L'éveil à la sexualité de deux fillettes dans une société du mensonge et de la dissimulation. Suivi d'un chapitre du Monde d'hier : souvenirs d'un Européen, dans lequel l'écrivain raconte sa puberté et celle des garçons de sa génération. ©Electre 2016

Histoire de cas rédigée en 1901 sous le titre Rêve et hystérie et publiée en 1905. S. Freud fait le récit du traitement pour hystérie en 1900 d'Ida Bauer, 18 ans, appelée Dora dans ce texte, et décrit son analyse et son utilisation de l'interprétation des rêves.

Publié pour la première fois en 1948, ce livre qui ramasse toute la reflexion de Balazs sur le cinéma est le complément indispensable à L'esprit du cinéma.

Une parabole sur le pouvoir du mal, le désir d'amour et d'ascension sociale, mais également sur la faute et la trahison. Electre 2014

Une des premières synthèses écrites sur le cinéma expressionniste aussi bien que soviétique et toutes les expériences de l'avant-garde.

Une sélection de cinquante textes de l'écrivaine et journaliste, dont le but était de toucher la sensibilité de son public : Loin de New York, Où est la terre des promesses, ainsi que vingt écrits inédits consacrés au Proche-Orient, aux pays baltes, à la Scandinavie et aux Etats-Unis. Ils dénoncent la condition des femmes, des minorités et des subalternes. ©Electre 2018

De 1933 à 1939, l'auteure, opposante de la première heure au régime hitlérien, recueillit les rêves d'hommes et de femmes ordinaires afin de mesurer combien le nouveau régime malmenait les âmes. Ce n'est qu'en 1966 qu'elle publia le résultat de cette expérience. Une approche analytique de la domination totale. ©Electre 2018

En septembre 1945, la comtesse Ingeborg Kalnoky doit accueillir dans sa villa les témoins à charge ou à décharge des treize procès de Nuremberg. Complices et victimes du nazisme doivent cohabiter dans cette maison que les Américains ont rendu aussi discrète que possible. L'auteure révèle un aspect méconnu de ces procès et restitue une atmosphère de huis clos.

Albertine et Fridolin forment un couple uni. Mais cette harmonie bascule un soir de carnaval où le couple découvre séparément le désir. Bien qu'Albertine se contente de fantasmes, Fridolin entame une descente aux enfers... Cette nouvelle écrite en 1925 explore la sensualité, le désir et l'autonomie de la sexualité.

Débutants et amateurs estiment généralement que les parties entre experts sont destinées aux experts parce que trop complexes. Et bien souvent, les commentaires des spécialistes ne sont destinés qu'aux forts joueurs, en laissant dans l'ombre ce qui va de soi mais qui n'est pas évident pour les joueurs plus modestes. Conscient de cette lacune, le Dr Euwe, ancien champion du monde, et l'un des plus brillants pédagogues de note époque, a écrit en collaboration avec le maître américain Walter Meiden, deux ouvrages tout à fait exceptionnels ; Maître contre amateur et L'amateur devient Maître. Dans ce premier livre, l'amateur affronte le Maître et, naturellement, perd. Les raisons de sa défaite sont analysées avec la plus instructive lucidité. Toutes les fautes possibles, stratégiques et tactiques, du joueur le plus faible sont expliquées avec d'autant plus d'efficacité que les 25 parties de cet ouvrage ont été composées spécialement dans un but pédagogique. D'une part, le jeu faible de l'amateur, d'autre part tous les éléments qui font la supériorité du Maître sont si clairement analysés et commentés, que le livre est à lui seul un parfait manuel du jeu d'échecs, destiné aussi bien au débutant qu'a l'amateur de bon niveau.

Dans un précédent ouvrage, Maître contre Amateur, le Dr Euwe, ancien champion du monde et l'un des plus brillants pédagogues de notre temps, et le maitre américain Walter Meiden, ont montré les lacunes du jeu de l'amateur opposé au maître. Dans cette suite, comprenant également 25 parties spécialement composée pour leur intérêt pédagogique, notre amateur a fait des progrès. Il perd toujours, au commencent du moins, mais pour des raisons plus subtiles. Son jeu s'améliore de partie en partie, et il remporte même les trois dernières, ce qui lui vaut l'appellation de "candidat-maître". Chaque coup est longuement étudié, avec une remarquable clarté, et le lecteur y apprend progressivement l'art et la manière de devenir maître aux echecs.

Le jeu d'échecs est non seulement le plus noble et le plus beau de tous les passe-temps, mais, se trouvant à la limite du jeu, de l'art et de la science, il est aussi la source du plus grand plaisir intellectuel. Il n'a qu'un seul défaut : il est fort difficile à apprendre. C'est précisément pour pallier cet inconvénient que le Dr Tarrasch a entrepris la rédaction de ce traité pratique. Ne se contentant pas de répéter ce qui a été écrit maintes fois, il apporte quelque chose de radicalement différent en ce qui concerne la méthode, les principes fondamentaux et le milieu de partie. C'est un enseignement par l'exemple, l'acteur jouant lui-même avec le débutant en lui présentant des situations extrêmement simples et en leur appliquant tout en les expliquant, les principes du jeu. Tout joueur moyennement doué peut devenir un champion, mais cela n'est pas indispensable, ce qui compte avant tout, c'est de jouer pour son plaisir et il est faut de croire que le plaisir soit proportionnel aux capacités.

Texte d'une allocution prononcée en 1964 à l'occasion de l'inauguration d'une exposition de sculpture dans laquelle le philosophe précise les relations entre la sculpture et l'espace, l'art et l'espace, l'homme et l'espace. Il décrit le mouvement par lequel l'espace se fait espace, et l'homme aménage l'espace. Le commentaire met en relief le rôle singulier du corps dans la spatialisation.