Les séries télé sont étudiées en tant que produit culturel. Un panorama des différents types de série du monde entier est présenté, dans une perspective historique, technique et critique.

En 1958, un journaliste cherche à découvrir qui a attaqué son maître à penser, J. Corrigan. La même nuit, un yacht transportant 4 membres de la famille des Ducane disparaît dans une tempête. Dans leur maison, la nurse est retrouvée assassinée et le bébé, Max, a disparu. Vingt ans plus tard, une jeune journaliste, I. Kelly assiste à la découverte d'une voiture enterrée, avec des restes humains.

Martin mène une vie familiale et affective mouvementée quand une terrible affaire criminelle lui tombe entre les mains : une belle jeune femme brune a été assassinée sur la voie publique, un trait d'arbalète dans la gorge. Roselyne, comptable, était une femme battue. Cette violence domestique n'aurait-elle pas contribué à réveiller la violence extrême d'un tueur en série ?

A travers des textes associés à des photographies d'oeuvres prises dans les salles du Louvre, photographies retouchées à la peinture, Enki Bilal revisite 22 oeuvres phares du musée. Il donne la parole aux fantômes de personnages dont le destin est intimement lié à ces oeuvres et à leur contexte de création.

À travers un échantillon représentatif du roman policier des années trente, la critique de Régis Messac reconstitue l'histoire de cette période de transition, qui voit l'émergence du roman noir américain. Le recueil replace soixante-quinze ouvrages dans le contexte de leur apparition. Il offre un regard cohérent, qui s'avère toujours d'actualité, sur une production littéraire en constante évolution. Messac ne se trompe pas lorsqu'il s'agit de marquer en quoi les romanciers devenus célèbres depuis se distinguent de la médiocrité ambiante. Mais au-delà de la sûreté de son jugement, l'auteur du « Détective Novel » nous fournit de précieuses informations sur la littérature policière de l'immédiat avant-guerre. Talent ou incapacité des auteurs, insanité des traducteurs, « imbécillité des éditeurs qui font un sort à des médiocrités et négligent des chefs-d'oeuvre... » Tout ici est passé au crible. Aucune condescendance n'est de mise. Régis Messac « dégonfle les gloires soufflées, les réputations en toc et dit leur fait aux éditeurs par trop bêtes ou par trop illettrés ».

Autre année disponible : 2000. Traduit de l'anglais par R. Macia.

Wyman Ford, ex-agent de la CIA, part au Cambodge, pour le compte du Pentagone, enquêter sur des pierres précieuses radioactives d'origine inconnue. Il découvre que leur apparition a un lien avec ce qui semblait être la chute d'une météorite mais qui s'avère être l'impact d'un rayon gamma tiré depuis Mars...

Auteur de plusieurs ouvrages de référence sur le cinéma américain, et notamment le film noir, fondateur de la revue Polar, lauréat du Ellery Queen Award en 1997, et surtout éditeur des auteurs les plus prestigieux du genre aux Éditions Rivages, François Guérif est aujourd'hui sans doute l'un des plus grands spécialistes français du roman policier. Au fil de ces entretiens à bâtons rompus avec le journaliste Philippe Blanchet, François Guérif revient librement sur la genèse du polar, de Conan Doyle à Agatha Christie, sur les premiers classiques modernes (de Dashiell Hammett à Raymond Chandler) et sur les grands auteurs actuels. Tout au long de ce livre à la fois érudit et passionné, il analyse les principales étapes du genre. Évoque sa carrière, ses coups de coeur (David Goodis, James Cain, Jim Thompson), ses amitiés (Léo Malet, Jean-Patrick Manchette, Robin Cook, James Ellroy...), ses souvenirs et ses livres de chevet.