"La Transition n'est pas une punition, c'est une opportunité." Voilà ce qu'on explique à Karl au tribunal, alors qu'il est condamné à quelques mois de prison pour fraude. Karl et sa femme ont grandi en Angleterre dans l'idée qu'ils avaient le droit de manger bio, de boire des cafés à la composition compliquée et d'habiter un minuscule appartement en ville décoré avec goût. La vérité, c'est qu'ils n'en ont pas les moyens, que, sans s'en rendre compte, ils font maintenant partie des perdants et qu'il est venu le moment de payer leurs erreurs... ou d'accepter d'être réformés. Ils acceptent donc la Transition. Pendant six mois, ils vont vire chez un couple de mentors, plus accomplis et plus sages, chargés de leur mettre un peu de plomb dans la tête afin de redevenir des membres productifs de la société. Mais, dès que le programme débute, Karl est envahi de doutes. Leurs mentors sont sympathiques, l'appartement magnifique, le programme de réforme peu contraignant. Pourquoi alors a-t-il l'impression que la Transition cache de plus sombres desseins, qu'on s'efforce de le séparer de Geneviève ? Est-il en train de devenir paranoïaque ?

Livre-monde mêlant épopée SF et satire sociale. Sur les ruines d'un Paris dévasté, une société féodale s'est développée autour du contrôle de l'eau, devenue rare. Le prince Jérôme Mortelune règne en tyran. Alors que la menace d'une révolution gronde, Violhaine, une courtisane, et son frère Nicolas, violoniste muet, deviennent les héros d'une geste portant l'espoir d'une humanité plus supportable.

Après dix ans sans une visite à son domicile, l'auteure se rend chez sa mère pour organiser ses funérailles. Elle découvre que le logement est envahi par les objets et les déchets. Sa mère souffrait du syndrome de Diogène et accumulait les choses au détriment de son espace de vie. C. Allamand s'interroge sur la relation que sa mère entretenait avec ces objets et brosse son portrait. ©Electre 2022