Une étude sur les premiers développements de l'économie occidentale, entre le VIIe et la fin du XIIe siècle. L'historien montre que cette croissance a été principalement animée par les activités militaires dont l'aristocratie tirait alors tous les profits avant d'être, dans une seconde phase, soutenue par le travail des paysans qu'aiguisait le pouvoir seigneurial. ©Electre 2021

Les historiens retracent les événements du 17 octobre 1961, la répression ayant frappé une manifestation pacifique en faveur de l'indépendance algérienne à Paris. Se fondant sur des archives, des témoignages, la presse et une série de tracts, les auteurs américains interprètent ces événements comme le couronnement de la violence coloniale française et mettent en évidence le rôle de M. Papon. ©Electre 2021

Le capitaine Dreyfus, arrêté le 15 octobre 1894 et mis au secret, n'est autorisé à écrire à sa femme qu'en décembre. Jusqu'à son retour en juillet 1899, ils correspondent le plus souvent possible. Interceptées, lues, censurées et parfois détruites, leurs lettres expriment le plus profond de leur être et de leur conscience. ©Electre 2020

Réflexion sur l'histoire en tant que discipline et sur les interrogations, critiques voire rejets qu'elle suscite chez les non-historiens, dont Aristote, Nietzsche, Camus et Lévi-Strauss. Leur vision distanciée de l'histoire offre un contre-point à une approche scientifique et exclusive. L'évolution du rapport au patrimoine et aux ruines contribue aussi à reconfigurer le champ de l'histoire. ©Electre 2021

L'auteur s'intéresse aux mentalités des Français à la veille de la Seconde Guerre mondiale. Il dresse le tableau des divisions de l'opinion devant l'Allemagne nazie et évoque les incertitudes d'une nation encore marquée par le précédent conflit, tiraillée entre la crainte du communisme et la tentation fasciste. Repliée un temps dans l'attentisme, la France décide finalement de se lancer au combat. ©Electre 2020

H. Arendt, philosophe américaine d'origine juive, fut l'envoyée spéciale du New Yorker au procès de Jérusalem. Ce texte qui suscita dès sa parution la controverse est un procès du procès, faisant apparaître Eichmann comme un homme banal et mettant en cause les coopérations et complicités qu'il a trouvées en Allemagne et dans les pays occupés.

L'Empire ottoman sombre dans les fracas de la Première Guerre mondiale, la tragédie du génocide arménien et l'instauration de la République turque en 1923. Né à la fin du XIIe siècle en Anatolie, l'État ottoman absorbe les émirats installés sur les ruines du sultanat seldjoukide de Rum et implante le règne de l'islam là où il n'avait jamais pénétré, en Europe orientale et centrale. Il conquiert Constantinople, met fin aux pouvoirs byzantins, sécurise les routes des pèlerinages et renforce les grandes voies commerciales. Il adosse la loi séculière du sultan à la charia et couvre le territoire de fondations pieuses, tout en assurant une protection légale aux chrétiens et aux juifs. En quoi l'Empire ottoman fut-il exceptionnel ? Par la construction d'un État militaire et fiscal au service de la conquête ? Par une vaste implantation sur trois continents ? Comme l'expression ultime de l'universalisme musulman ? Comme la dernière formation impériale en Méditerranée orientale ? Tirée de l'historiographie la plus récente, cette synthèse inédite éclaire les projections néo-ottomanes à l'œuvre dans la Turquie d'aujourd'hui et rend compte de la diversité des héritages de l'Empire au Proche-Orient, au Maghreb et en Europe.