Sangati nous raconte la condition des femmes dans un monde hostile où les hommes, eux aussi confrontés à la pauvreté, leur refusent tout initiative, toute pensée. Mariyammâ, accusée à tort d'avoir approché un garçon se voit condamnée en public et son père doit régler une amende pour retrouver l'honneur de la famille. Elle a en fait été victime d'une vengeance : celle d'un notable qui, n'ayant pu vivre quelques instants d'amour avec cette jeune vierge, l'a accusée pour se venger. (B.K.)

En associant des paroles de jeunes et de spécialistes, des expressions artistiques et philosophiques, des coutumes et des pensées du monde, ce dossier se penche sur les questions liées à l'amour, ainsi que sur le couple dans la vie réelle, au-delà des mythes et des rêves.

En juin 1968, des élèves de l'Ecole annexe de l'Institut des langues étrangères de Pékin sont envoyés à Beidahuang, près de la frontière soviétique, dans des camps de travail semi-militaires. Vingt récits évoquent cette expérience vécue par l'auteur, qui y a passé dix ans. Le travail, la vie quotidienne et le paysage sont décrits à travers des histoires aussi réelles qu'humoristiques.

Un jeune chercheur français, Marc Bernart, assiste à l'assassinat d'un ami journaliste qui enquêtait sur le traitement sanitaire du SRAS en Chine. Ses recherches le conduisent à Pékin, où il se lance sur la piste des tueurs, et dans les campagnes du Hubeï. Il découvre que la manière dont les autorités chinoises ont traité l'épidémie relève de l'incompétence, voire de la négligence volontaire.

Raymond Jean, essayiste et écrivain, est né à Marseille en 1925. Jean Lacouture, journaliste, biographe et écrivain, est né à Bordeaux en 1921. Tous deux passent leurs étés dans le Luberon, où ils poursuivent leurs dialogues ininterrompus

Dans ce bourg norvégien, tout le monde se connaît. On se côtoie dès l'enfance, on ne se quitte jamais vraiment. Souvent on reprend la ferme familiale, parfois on va étudier ailleurs, mais toujours on revient. Helga Flatland nous parle de ces familles, de ces voisins, de ces amis, qui composent l'existence de chacun. Et surtout, elle nous fait rencontrer ces quatre jeunes garçons qui, devenus presque hommes, décident de s'engager dans les forces armées et s'envolent pour l'Afghanistan. Pourquoi sont-ils partis ? Qu'en est-il de ceux qui restent ? «Helga Flatland tisse des liens entre les destins. Page après page, le livre s'étoffe, tandis que les facettes des personnages se dévoilent, et que l'infrastructure humaine se révèle comme universelle dans toute sa trivialité locale. Le résultat est la détonation silencieuse d'une histoire sur les petites et grandes questions de la vie. En d'autres termes: le livre est difficile à lâcher. » Ekstra Bladet «Un premier roman puissant, politique et personnel en même temps, intense et intime. » VG - Verdens Gang Helga Flatland née en 1984, fait une entrée éblouissante dans le monde littéraire norvégien avec ce premier roman, récompensé par de nombreux prix et vendu à plus de soixante-quinze mille exemplaires. Il a été traduit en plusieurs langues.

Ce roman décortique une vie de bureau après l'annonce d'une restriction du personnel. Chacun redevient soi, se protège, soupçonne, tire des plans sur la comète, en un récit empathique fustigeant cet univers du travail en peine de générosité.

La thématique choisie dans ce livre rejoint le quotidien des adolescents dans leur découverte de la vie comme succession de deuils et d'apprentissages, de renoncements et d'ouvertures. Il traite de la mort, de l'au-delà et des nombreuses morts dont chacun fait l'expérience au cours de sa vie (renoncements).

Ce dossier présente une sélection de documents et de témoignages, ainsi qu'une réflexion autour de la violence et du mal.

En 1685, date de la révocation de l'édit de Nantes, Claude Daguilhon, marquis de Brassac, converti au catholicisme pour sauver les biens de la famille, confie sa détresse à son cadet Jean Antoine, seigneur de Fabrègues, pasteur exilé en Hollande. D'autres voix se mêlent à la sienne, exprimant la peine de l'absence et le désarroi face à la violence.

Faute d'avoir pu donner un enfant à son mari, Ahlam a divorcé. Elle décide de quitter la ville du Maghreb où elle vit pour Paris, puis Helsinki. Seule, elle se reconstruit autour de sa passion, l'art dans tous ses états.

Les locataires d'une pension de famille éminemment respectable de Rio de Janeiro sont, les uns après les autres, assassinés et retrouvés avec la tête posée sur les genoux. Le manque d'indices interdit aux enquêteurs d'élaborer la moindre hypothèse. Sur fond de mouvements sociaux et de dictature politique.

Alger, 1962, l'Indépendance. Il est interdit d'utiliser le rouge à l'école, l'une des couleurs symboles du joug colonial avec le blanc et le bleu. Les corrections se font désormais en vert. Pour les héros de ce roman, un garçon et une fille à l'aube de l'adolescence et qui habitent le même immeuble, c'est un acte fondateur. Et si l'un va se battre, l'autre devra maintenir la continuité.

Un jeune homme est mort, noyé dans la Seine. Son corps est emmené à Fès où ses proches veillent sur lui pendant quarante jours en attendant l'arrivée de ses parents, partis à la Mecque. Durant ce laps de temps, il entend tout et comprend tout de ce qui se passe autour de lui. Il raconte ces moments étranges où sa famille, ses amis, ses amours, parlent de lui.