Une oeuvre forte, pleine de fureur et de tendresse où J. Amado campe un personnage féminin, Tereza, qui au-delà de son individualité figure exemplairement la femme brésilienne et son dur destin. La petite orpheline est vendue à un sadique, connaît la souffrance, la solitude, l'humiliation et n'échappe à son triste sort que pour tomber sous la coupe d'autres oppresseurs. Roman picaresque dont l'héroïne à ceci de particulier qu'elle ne se résigne jamais.

« Lorsqu'on a quatorze ans et qu'un homme de cinquante ans, qui est votre patron, vous crache au visage, la brûlure de ce crachat laisse une plaie qui ne se cicatrisera jamais tout a fait. » Cette phrase-clé d'Ecrit sur la neige éclaire le récit d'une vie, l'histoire d'une oeuvre. Oui, à quatorze ans, Bernard Clavel, fils d'un artisan jurassien, était apprenti pâtissier à Dole. Et aujourd'hui, cet écrivain célèbre est resté l'ami des paysans et des bûcherons de sa terre natale. A quatorze ans aussi, il découvrait l'injustice et la violence. Et depuis plus de trente ans, il n'est pas un de ses livres qui ne soit un plaidoyer contre la guerre, contre l'oppression de l'homme par l'homme. Comme en un roman, le lecteur découvrira la vie d'un écrivain - aussi fraternelle et émouvante que son oeuvre

Ecrites entre 1931, date de la rencontre de Pasternak avec celle qyui sera sa seconde épouse, et 1958, rédigées tour à tour en style fleuri, parfois cryptique, ou bien de façon très prosaïque, ces lettres nous donnent non seulement une vision intimiste d'une période, mais se révèlent extrêmement interessantes quant aux rapports réels entre Pasternak, sa femme, ses amis et sa maîtresse.