La médecine monastique est une branche négligée ou mal comprise de l'histoire de la médecine. L'abbaye de Saint-Jacques de Liège était dotée aux XIIIe-XVe siècles d'une importante bibliothèque médicale comportant traités savants et ouvrages de tradition "populaire". L'étude propose une mise au point sur la médecine monastique et une monographie sur l'un des réceptaires de l'abbaye liégeoise.

4ème de couv. : "Le propos de ce livre est de demander à la pensée ancienne de la prudentia une théorie complète de la décision. La particularité de cette pensée était de ne pas séparer décision et jugement, les deux se disant en latin judicium. Son enjeu était de devenir un excellent « juge ». On apprenait à prendre des décisions en jugeant après coup celle des autres. La prise de décision était un saint des saints où entrer par un lent processus, un cheminement, avec sa rationalité mais aussi sa part mystérieuse de liberté. Le tout initiera à cet autre mystère qu'est la lecture critique, la seule digne d'un juge et d'une krisis. "

Un linguiste et une spécialiste de littérature comparée analysent les contes à travers la singularité textuelle de chacun. Ils étudient un corpus de la fin du XVIIe siècle afin de dégager les interactions complexes entre les genres et les textes dans les littératures européennes anciennes et modernes avant de s'intéresser plus spécifiquement aux contes de Perrault

Ce volume contient les textes des 5 pièces créées entre 1904 et 1908, pièces dont certaines témoignent chez l'auteur d'un effort de renouvellement : L'âge d'or, par exemple, est une comédie musicale qui nous fait voyager de Charles IX jusqu'à l'an 2000. (Electre)

Pierre Glaudes est professeur de littérature française à l'université de Paris - Sorbonne.

Ce roman de moeurs londoniennes raconte la déchéance d'une servante, les milieux sordides et misérables de Londres avec un vérisme langagier. (Electre)

On a longtemps sous-estimé l'importance, pour Rimbaud, de la Commune. Le présent livre explore les enjeux de l'idéologie révolutionnaire dans ses poèmes de 1871-1872, qu'ils soient explicites ou, comme dans Le Bateau ivre, implicites. Il s'agit de restituer un contexte historique indispensable si l'on veut saisir la logique de poèmes et lettres qui disent l'enthousiasme lors de l'insurrection et l'horreur devant la Semaine sanglante et la victoire des forces réactionnaires.

La poésie française de la Grande Guerre est méconnue. Suspectée dès la fin du conflit, elle fut peu à peu oubliée au cours du XXe siècle. L'enquête part de ce constat pour interroger la dialectique du souvenir et de l'oubli, et la valeur du témoignage littéraire. Située au carrefour de l'étude littéraire et du questionnement historique, elle observe les interactions de l'expérience combattante et de l'activité poétique chez Guillaume Apollinaire, Blaise Cendrars, René Dalize, André Salmon, Georges Duhamel, Jean Le Roy et Louis Krémer. S'adressant aux littéraires comme aux historiens, le livre est un éloge de la poésie : instrument de connaissance et d'interprétation, elle renouvelle profondément notre perception de la guerre.

Ces interventions d'universitaires analysent le rôle de l'éditeur dans le passage du texte à l'objet imprimé à la Renaissance et à l'époque contemporaine. A partir de l'idée qu'il se fait du livre, l'éditeur joue, durant ces deux époques, un rôle similaire d'interprétation et d'accomplissement de l'uvre littéraire malgré des modalités différentes d'exercice du métier.

On a fait de lui tour à tour un mystique, un bolchevik, un surréaliste avant la lettre. On s'est occupé de sa mère, de sa vie aventureuse en Abyssinie, de ses amours avec Verlaine. On a dit qu'après lui la poésie ne pourrait plus jamais être la même et on a fait comme s'il était un météore surgi de nulle part. Or de Hugo à la Commune et du Parnasse à l'expérience londonienne, nul ne fut plus immergé dans un moment de l'Histoire plein de bruit et de fureur. À travers quatre chapitres de synthèse (dont une mise au point sur le mythe rimbaldien) et treize exégèses de poèmes, ce livre s'efforce de restituer Rimbaud tel qu'il fut dans son temps.

Cette édition critique du roman du XVIIe siècle présente l'édition de 1651 avec l'indication des variantes de l'édition de 1655 et dans une orthographe actualisée et uniformisée. A travers l'histoire de Garrigues et de Mlle de La Boissière, qui connaissent maintes péripéties en rejoignant une troupe d'acteurs, est relatée la vie quotidienne des comédiens de province autour de 1650.