La première pièce est une réécriture du Hamlet de Shakespeare, la seconde d'un célèbre conte des frères Grimm. Elles explorent chacune la tragédie de la féminité incarnée par des personnages extrêmes qui vont au bout de leur passion.

Albert Speer, architecte et ministre de Hitler, est condamné à vingt ans de prison.Dans les jardins de Spandau, il entreprend "La marche de l'architecte" par laquelle il s'évade et continue d'arpenter le monde. Le poème narratif du Choeur et les vers de Paul Celan résonnent comme autant d'éclats de conscience qui soulignent la vacuité d'un homme s'absentant de lui-même et de l'Histoire pour échapper à sa culpabilité. "Les paroles"... Sans logis, Paul et Helen errent de ville en ville, en quête d'un lieu où ils puissent se fixer. Il est noir, elle est blanche. Ils forment un couple mixte uni par la différence qui les sépare des autres et par la dépendance qui les lie l'un à l'autre. Ils sont seuls. Ensemble. (Quatrième de couv.)

La première pièce revisite l'épisode biblique en faisant intervenir des prostituées, des soldats, des veuves et des artisans au cours du dernier repas de Jésus-Christ. La seconde pièce raconte comment un anatomiste chargé de la dissection du roi se retrouve piégé et accusé de son meurtre.

Dans trois pièces indépendantes, mais liées par la thématique, l'Américaine Naomi Wallace livre trois visions du Moyen-Orient. Son propos politique fort s'appuie sur une puissance poétique certaine. Elle creuse l'intime et le réel, et questionne le surnaturel pour renvoyer l'humain à ses contradictions. Yuval, ancien soldat israélien, gardien du fantomatique zoo de Rafah, s'étonne de voir les animaux perdre puis retrouver des morceaux de leurs corps. Quand il rencontre une mère palestinienne, il ne se doute pas qu'il est lui-même déjà mort, comme dans un état d'innocence. Dans une clinique de Tel-Aviv, un vieux Palestinien rencontre une jeune infirmière israélienne qui ne vit que grâce à une double transplantation pulmonaire, dont le donneur est le fils du vieil homme. Une histoire fragile, entre ce souffle et toi. Un jeune étudiant irakien parle de la colombophilie, de sa passion des livres et de l'amour, mais son récit poétique bifurque sur la vie dans un pays soumis à l'embargo et à la guerre : un monde qui s'efface.

Un journaliste est enlevé dans un pays en guerre. Son destin d'être en lutte avec lui-même, et un monde désenchanté, où règne la vraie guerre, se croisent. Drame politique et historique.(Electre)

Ces trois pièces interrogent les rêves et les utopies d'une enfance.

Le personnage théâtral est souvent l'objet d'un malentendu ; des distorsions considérables existent aujourd'hui entre l'idée classique qu'on se fait de lui et la réalité de ses écritures. Cet essai, centré sur les textes contemporains et leurs innovations dramaturgiques spécifiques, s'attache à éclairer les évolutions de cette figure. Il s'adresse ainsi à tous les amateurs de littérature dramatique. Que ce soit au lecteur solitaire, pris au plaisir du texte théâtral, au lecteur potentiel de la représentation, le spectateur, ou aux lecteurs particuliers que sont l'acteur et le metteur en scène, cet ouvrage propose une approche renouvelée de l'être théâtral. Recourant à des analyses qui témoignent des nombreux statuts alternatifs du personnage, Jean-Pierre Ryngaert et Julie Sermon se mettent à l'écoute de ce que son écriture peut encore avoir à nous dire. Il démontre notamment que le théâtre n'en a pas fini de donner à voir, à lire et à entendre l'humain.

Quatre pièces sur l'engagement et l'absence d'engagement, la soif de vivre pour soi ou pour les autres.

Ce volume rassemble L'élixir d'amour, et Le chanteur d'opéra, la pièce la plus célèbre et la plus jouée du vivant de l'auteur, ainsi que Le marquis von Keith et Un diable déchu, ces deux dernières pièces étant issues de l'ébauche Un homme de plaisir écrite en 1898.

Ces pièces abordent le monde du travail et de la consommation, passant du monologue à la comédie sociale. (Electre)

Ces six courtes pièces proposent six univers différents : En blanc (C. Cozzolino) ; Les oiseaux maladroits (F. du Chaxel) ; Il était de mai (F. Iacobelli) ; Ramassage polaire (F. Pillet) ; Rendez-vous (M.-E. Soriano) ; Un monde (qui) s'efface (N. Wallace).

Ces cinq courtes pièces proposent cinq univers différents : L'ogre Aloïs (M. Auriol) ; Tout droit la sortie (Y. Borrini) ; L'endroit jamais (J. Cagnard) ; Se que je ne feut pas vair, Laferselle, un conte d'enfant réel (S. Lebeau) ; Blondie (K. Serres).

Deux histoires qui se déroulent dans un monde à la frontière du réel et de l'imaginaire. Dans la première pièce, un père se fait mordre par un serpent et devient minuscule. Il essaie de grandir grâce à une cure de lecture intensive. Dans la deuxième histoire, un jeune garçon part rejoindre sa mère infirmière à l'hôpital. Il y rencontre la mort en train de faire son office. (Electre)

Dans cet ouvrage l'auteur montre la diversité du théâtre contemporain, étudie le contenu thématique, l'écriture, la dramaturgie de chaque oeuvre, propose des pistes de travail pour les enseignants...

Poussé par sa femme, Macbeth a tué son hôte Duncan le roi d'Ecosse et, devenu roi, a fait assassiner son ami Banquo. En proie aux remords, il est hanté par les fantômes de ses victimes. Sa femme se tue et Macbeth meurt lors du siège du château par le fils de Duncan. Traduction signalant les coupes du texte pour le Théâtre du soleil. Avec un livret présentant la distribution de la pièce en 2014.

Dans cette pièce mettant en scène un couple âgé, Monsieur Sigismond est confronté aux absences et pertes de mémoire de plus en plus fréquentes de sa femme, Madame Pimprenelle. Pour la stimuler, il pense qu'il leur faut apprendre un autre langage, celui des Sioux. Mais sa femme n'est pas convaincue, son esprit est ailleurs. Madame Pimprenelle se prend pour la princesse de Falbala. (Electre)

Ces deux fables beckettiennes sur l'origine de l'homme mettent en scène deux ouvriers occupés à la construction d'un mur dans un no man's land et un mobile home autour duquel se rejoue la création du premier homme. Prix Jean-Jacques Lerrant 2012.5electre)

Le premier texte évoque l'attitude du genre humain face à sa propre évolution, à partir de l'arrivée dans un monastère, en 1450, de l'imprimerie et de l'arme à feu. Le second met en scène une femme et sa domestique, dans un espace vide, après une révolution ou une guerre.