.La main de Xanetia l'effleura ; il poussa un cri d'horreur, un hurlement atroce qui mourut dans un râle. Il regarda bouche bée, les yeux exorbités, la forme aveuglante qui venait de le toucher, mais ce fut bref. Après cela, son expression fut impossible à distinguer. Sa chair se liquéfia, coula comme une bougie, changée d'un coup en un liquide sanieux. Ses joues et ses lèvres dégoulinèrent sur son menton, sa mâchoire tomba. Il voulut crier encore, mais la putréfaction avait atteint sa gorge, et sa bouche dépourvue de lèvres n'émit qu'un gargouillis. La chair glissa le long de son bras, dénudant les os, et sa main de squelette laissa échapper sa dague. Ses jambes le lâchèrent, le résidu visqueux de ce qui avait été sa peau, ses nerfs et ses tendons ruissela sur ses vêtements. Le cadavre pourrissant s'affaissa sur le sol tapissé de feuilles mortes où il continua de se désagréger. Inexorablement, la malédiction de Xanetia poursuivait son œuvre.

Quand Aldo Morosini réchappe miraculeusement d'une balle en pleine tête, il reste hanté par la dernière image avant ce drame : sa femme Lisa s'enfuyant avec un inconnu après s'être jeté dans les bras de celui-ci. C'est pendant sa convalescence qu'il découvrira les liens de sa belle famille avec les soi-disant descendants des Borgia.

Delilah et John, récemment mariés, se sont installés à Fort Stirling, dans la maison familiale de John. Après l'agitation de la vie londonienne, Delilah se sent un peu seule et désoeuvrée, Elle est aussi confrontée aux secrets qui hantent cette propriété. Pourquoi John est-il parfois si triste ? Pourquoi ne peut-on parler de sa mère ? Que s'est-il passé dans la petite dépendance où il refuse de mettre les pieds ? Si elle veut sauver son mariage, elle doit trouver des réponses...