Alex Macklin, peintre célèbre, est mourant. En chaise roulante et dans un état qui serait végétatif, il assiste en retrait à la conversation entre sa femme Lia, l'une de ses ex-femmes Toinette et son fils unique Sean qui débattent de son sort, de sa vie et de la leur... l'évoccation poétique de la fin d'une vie et des rapports entre l'art, la vie et la mort.

Rosmer, veuf depuis un an, a cessé ses fonctions de pasteur et s'est retiré dans le domaine familial : Rosmersholm. Rebekka, l'amie fidèle de son épouse disparue, vit toujours sous son toit, sans statut précis. Eprise d'idées progressistes, elle cherche à redonner confiance à Rosmer afin qu'il sorte de ce cadre conservateur. En quête d'affirmation de soi, il aspire à une vie nouvelle, mais ce lieu mortifère et des révélations sur le suicide de sa femme vont vite peser sur cette illusion.

La première pièce, inachevée, dépeint en trois épisodes les effets de la chute du mur de Berlin sur le quotidien des Allemands de l'Est. La seconde met en scène le désarroi de Prisca à son arrivée en Afrique où elle a suivi son compagnon.

Dans un pavillon au fond d'un lotissement, une mère, une fille et un gendre attendent le retour du père, qui doit rentrer de l'hôpital après sa treizième tentative de suicide. Pour l'accueillir au mieux, ils ont eu l'idée d'une invitée surprise : la télévision. Mais l'ambulance est en retard et la situation prend des allures de farce caustique.

L'envolée met en scène les retrouvailles d'une fratrie divisée, se transformant peu à peu en une joyeuse célébration de l'inceste. Dans Ma mère qui chantait sur un phare, Marzeille et Perpignan sont prêts à tout pour récupérer leur mère qui chante nue sur le phare, y compris à se frotter à la réalité du monde adulte.

La première pièce met en scène en Allemagne, des années 1920 aux années 1950, deux acteurs : Gustav Gründgens, qui s'est mis au service des autorités nazies, et Klaus Mann, qui avec l'exil a dû renoncer à son projet de théâtre révolutionnaire. La seconde pièce retrace le destin tragique de Clara, première chimiste allemande, épouse de F. Haber, l'inventeur des gaz de combat.

Comédies barbares : trois pièces qui se succèdent comme une vaste épopée. Elles mettent en scène toute une foule de personnages pendant les époques troubles du XIXe siècle espagnol et tissent d'une manière ambitieuse la destinée même de l'Europe. Dans Divines paroles, des êtres barbares se laissent guider par le gain et le sexe, pulsions impératives de la survie.

Une mère et son fils font du tourisme en Afrique. Le fils voudrait assassiner la mère pour une question d'argent. Moussa, leur guide noir, reste imperturbable face à leur stupide arrogance. Mais rapidement la pièce s'éloigne des sentiers battus pour dresser un portrait sans concession de la réalité touristique et géopolitique africaine.

Hamlet, Israëlien, et Electre, Palestinienne, doivent venger leurs pères respectifs. Oreste, troublé par la similarité de leurs histoires, fait en sorte qu'ils se rencontrent tous les trois à Haïfa. Ils se donnent quarante jours pour mener à bien leur projet, en s'échangeant leurs meurtres : une vingtaine d'hommes, une dizaine de femmes.

Martine décide de mettre un peu d'harmonie dans son existence, en suivant les conseils qu'elle trouve dans son magazine préféré, sous forme de témoignages, horoscope, produits phares et psycho-test. Tout est réuni pour qu'elle trouve le bonheur réfugié dans la pub.

Un couple se sépare à cause du chômage et de l'endettement endémique du mari. Celui-ci, après le partage des biens et une procédure de saisie, n'a plus rien, sauf un livre duquel sort Shrink, un personnage microscopique qui devient sa référence, son double, son autre moi.

Dans un magnifique palais, au lieu du garçon attendu, c'est une fille qui naît, Sofia. Celle-ci scandalise, car elle aime jouer avec son sexe et jouit à volonté. Elle est excisée, reniée et expulsée. Devenue Sofia Douleur, elle cherche à retrouver son intégrité, sa féminité et le plaisir, et va croiser des personnages fantasmatiques.

Cinq Albertine, le même personnages à 30, 40, 50, 60 et 70 ans, se parlent et évoquent le canevas de leur vie et leur conception du monde, leurs rêves, leurs déceptions, leurs malheurs... Face à elles, une seule Madeleine, la soeur d'Albertine, qui ne connaît qu'un petit bonheur médiocre, mais est toujours là, imperturbable et stable.

Grâce est comblée par la vie. Elle occupe avec son mari Henri une grande maison dont une seule des vingt-huit pièces lui est interdite. Lors d'un voyage d'affaires d'Henri, elle entre dans cette petite pièce en haut de l'escalier, pour y découvrir le corps d'un homme blessé...

Différentes scènes sur le petit monde familial et professionnel de M. Auberte la folle. (Electre)

Cendrillon ne saisit pas les derniers mots de sa mère mourante. N'osant les lui faire répéter, la jeune fille devient inexorablement liée à son souvenir. Une nouvelle version du conte classique bâtie sur le deuil et le malentendu. ©Electre 2018

Le petit Jojo, plein d'imagination, rêve qu'il est un chirurgien, un musicien, un accoucheur, une star qui donne des entretiens, etc. Mais sa mère, qui ne supporte plus ce qu'elle perçoit comme des insolences, finit toujours par le frapper...

Le paisible quotidien d'une femme bourgeoise est perturbé lorsqu'elle découvre qu'elle a le pouvoir de voyager dans le temps. Elle décide d'utiliser cette aptitude pour revivre certains moments de sa vie. ©Electre 2019

Sulki et Sulku, deux amis de longue date, parlent pour ne rien dire : leurs discussions sonnent creux, tournent autour d'eux, de leurs opinions, de leurs égos. Ridicules, elles trahissent l'inconsistance de la pensée contemporaine. ©Electre 2017

Une réhabilitation théâtrale de trois poètes subversifs de la première moitié du XXe siècle, qui vécurent et pensèrent de la même manière mais sans jamais se rencontrer : A. Cravan, J. Vaché et J. Rigaut. ©Electre 2016

Mêlant éléments autobiographiques et fiction, Patrick Corillon entraîne le lecteur dans le parcours initiatique d'un rêveur, riche en questions philosophiques. Les aventures de ce contemplatif établissent un dialogue entre l'histoire individuelle et le monde. Un récit simple, proche du conte, renouant d'une manière résolument contemporaine avec la narration orale.

Bibi reçoit pour les vacances son correspondant intergalactique à la tête de poireau. Ensemble, ils vont vivre une aventure nocturne extraordinaire, créer un monstre étonnant prénommé “Golom”, ou encore essayer la téléportation. 3 hommes, 3 femmes, 4 enfants, le Golom / indéterminée

Une pièce de théâtre qui met en scène des personnages hauts en couleur vivant dans un même immeuble, au travers desquels se dévoile l'absurdité de la condition humaine. ©Electre 2021

Entrés dans nos mémoires comme "le vice appuyé sur le bras du cime", Talleyrand et Fouché forment un de ces couples infernaux que l'histoire, de temps en temps, se plaît à sortir de sa boîte. Ayant su l'un et l'autre se rendre indispensables aux gouvernements successifs qui employèrent leur talent, ils hantent tous les deux, tout en se haïssant, un quart de siècle de notre histoire. J'ai voulu les saisir (dans la nuit du 6 au 7 juillet 1815) à l'heure où la conjoncture politique les contraint à la négociation. Alliance provisoire ou ultime combat ? En tout cas, un moment exceptionnel pour le destin de leur pays et leur avenir personnel. Mais au-delà des personnages enfoncés dans la soie et les dorures des honneurs, c'est la vérité noire et sanglante de ces deux hommes que j'ai tenté ici d'approcher. Jean-Claude Brisville

Mon ami Serge a acheté un tableau. C'est une toile d'environ un mètre soixante sur un mètre vingt, peinte en blanc. Le fond est blanc et si on cligne des yeux, on peut apercevoir de fins liserés blancs transversaux. Mon ami Serge est un ami depuis longtemps. C'est un garçon qui a bien réussi, et est médecin dermatologue et il aime l'art... (notice de la quatrième de couv.)

Sidney réussira-t-il à rejoindre ses parents en Australie, en creusant un tunnel au pied de l'arbre où est venu se percher Lucille, qui n'a plus que le sourire de sa mère emporté dans son sac ? Une pièce poétique sur la rencontre de deux solitudes enfantines, dans la tradition littéraire d'Italo Calvino et de Lewis Caroll.

Une pièce politique organisée en six grandes parties. Dans le style d'une épopée pleine de souffle, d'humour et de beauté, cette pièce parle à la fois de l'errance, de l'exil, de la guerre, de la mémoire en alternant toujours le registre de la noirceur avec celui de la drôlerie. Wajdi Mouawad est un auteur québécois de 30 ans, d'origine libanaise.