Charpentier fut l'égal de Lully et Lalande pour la qualité exceptionnelle de sa musique. Il créa pour la Duchesse de Guise des oeuvres d'une infinie beauté, que Louis XIV admirait particulièrement, dont l'idylle en musique Les arts florissans (1685). Gaétan Jarry et ses jeunes musiciens redonnent une vie flamboyante à cette allégorie de l'âge d'or artistique du "plus grand Roi du Monde" qui venait d'installer sa Cour à Versailles et s'incarnait en Apollon comme en Roi Soleil. (Electre)

Et si Le devin du village de Rousseau vous attendait depuis deux siècles au Théâtre de la Reine du Petit Trianon ? Le 19 septembre 1780, Marie-Antoinette était sur la scène, en costume, et jouait avec sa Troupe des Seigneurs pour un public d'intimes. Elle chantait ce soir-là le rôle de Colette, l'héroïne de cet opéra en un acte composé en 1753 par Jean-Jacques Rousseau (oui, le philosophe !), l'oeuvre peut-être la plus célèbre de son époque. Cette soirée exceptionnelle, véritable fantaisie de la Reine se rêvant bergère, est ressuscitée sous la direction de Sébastien d'Hérin dans une reconstitution costumée, mise en scène dans les décors historiques originaux ! Un DVD Bonus de l'intégralité du spectacle accompagne cet enregistrement. (Electre)

Enfant prodige émerveillant la Cour, Dandrieu fut claveciniste virtuose mais surtout, organiste de la Chapelle Royale de Versailles dès 1721, il laissa une oeuvre d'une rare inventivité, qui retrace les moments musicaux les plus éblouissants de la Chapelle sous Louis XV. Voici des Magnificats, des Noëls et quelques splendides pièces de caractère, instantanés de l'art liturgique de l'Organiste du Roy lors de l'apogée du baroque français. Dandrieu, contemporain de Rameau, écrit pour orgue l'égal des chefs-d'oeuvre pour clavecin de son temps. Jean-Baptiste Robin, organiste de la Chapelle Royale de Versailles, en fait sonner le Grand Orgue avec volupté et majesté, fruits d'une décennie de fréquentation de cet instrument historique. (Electre)

Il fut le compositeur lyrique le plus important entre Lully et Rameau. Le triomphe de L'Europe Galante en 1697 salua cette oeuvre fondatrice de l'opéra-ballet, mêlant danse et art lyrique dans des divertissements d'une grande richesse. Campra entraine le spectateur en voyage dans les nations amoureuses de l'Europe. La France bat au cour galant des bergers et des bergères, l'Italie déploie le bal masqué vénitien, et la Turquie entrouvre son Sérail peuplé de sultanes et d'intrigues. Le Français y est volage et indiscret, l'Espagnol fidèle et romanesque, l'Italien raffiné mais jaloux et violent, enfin le Sultan doit tempérer le dépit criminel de la Sultane, supplantée par une belle esclave. Un piquant badinage musical sous le règne de Louis XIV ! (Electre)

Ton Koopman, grand organiste et claveciniste néerlandais sublimant la scène baroque depuis cinq décennies, nous livre ici un portrait de l'Orgue Historique (Robert Cliquot/Julien Tribuot, 1710) de la Chapelle Royale de Versailles, inaugurant la collection L'?e d'Or de l'Orgue Français. Florilège des possibilités de cet instrument purement "à la française", voici les deux grandes Suites de Clérambault, publiées l'année même de l'inauguration de l'instrument, des pièces majestueuses de Louis et François Couperin, maîtres des couleurs, des Noëls de Daquin pleins de sève, et même un choral de Bach ! Un maître-organiste rend un vibrant hommage à l'instrument symbolique voulu pour sa Chapelle par Louis XIV.

Déesse de la sensualité, vénus grande ordonnatrice des plaisirs, se joue des personnages dopéra tels des pantins sur léchiquier du tendre. Marie perbost invoque avec gourmandise la déesse et les héroïnes de lopéra français du siècle de louis xv, pour incarner toutes les victimes des passions déchaînées par aphrodite. De la raillerie parodique de la folie de platée, de rameau, aux pages virtuoses de mondonville dans les fêtes de paphos, voici des chefs doeuvre et des découvertes ! tour à tour pastorale, piquante, tendre ou enflammée, la divine marie perbost embrase toutes les musiques de lamour sous louis xv, avec la complicité de gaétan jarry : florilège de badinage et damourettes, de grâces et de libertinage, voici les délires des sens émoustillés par eros et cupidon !.

Voici un rêve baroque représenter dans la Chapelle Royale de Versailles le drame sacré David et Jonathas, chef-doeuvre de Charpentier, et lun des miracles de lopéra français ! En 1688, le collège des Jésuites Louis-le-Grand, représenta cette version à vif des amours fusionnelles et funestes de David et Jonathas... et laffrontement inévitable de leurs armées. Leur amitié profonde - lamour biblique - conduit Jonathas à la mort dans les bras de David victorieux. Lémotion intense qui se dégage de loeuvre est magnifiée par la mise en scène, décors et costumes, sous la direction vibrante de Gaétan Jarry une vision baroque somptueuse et éclatante.

Sémiramis torturée par les maléfices de Zoroastre, violence, inceste, meurtre et magnificence : voici l'une des plus étonnantes tragédies lyriques ! Son compositeur Destouches eut un destin hors du commun : Missionnaire au Siam, puis Mousquetaire dans l'Armée Royale, il se découvre musicien et se forme auprès de Campra. Sa première ouvre lyrique, Issé, triomphe en 1697 devant Louis XIV. Vingt ans plus tard, sa dernière tragédie-lyrique, Sémiramis (1718), est d'une grande force dramatique, celle du destin funeste de la Reine de Babylone qui, craignant l'oracle d'un fils qui la mènerait à la mort, l'a abandonné dès sa naissance. Mais Arsane, le fils adoptif qu'elle adore sans savoir sa naissance, accomplira la volonté des dieux pour sauver sa bien-aimée Amestris, rendu fou par la magie de Zoroastre. De ce livret puissant, Destouches tire des effets saisissants qui font de son ouvre ultime un véritable torrent passionnel. Margaux Blanchard et Sylvain Sartre portent à l'incandescence cet opéra de l'amour impossible.

Maître de l'opéra français du XVIIIe siècle, Rameau écrivit pour la scène durant trois décennies (1733-1764). Sa trentaine d'ouvrages lyriques donnent une place considérable à la voix de haute-contre, incarnation de la plupart des rôles titres : Platée, Dardanus, Hippolyte, Pygmalion... Mathias Vidal, brillant représentant de cette tessiture de haute-contre, en est l'un des meilleurs spécialistes. Ayant chanté en scène la majorité des opéras de Rameau, il incarne avec évidence leurs personnages. Il a conçu avec Gaétan Jarry un programme des airs les plus brillants et les plus expressifs en ajoutant les scènes accompagnées d'un chour. Ce florilège fait resplendir la voix éclatante de ce pilier de l'Opéra Royal de Versailles. Pour ce chanteur passionné du répertoire français, y enregistrer un récital dédié à Pierre de Jelyotte, Haute-Contre de Rameau, c'est faire sonner la théâtralité de sa musique jusqu'à un paroxysme triomphal !

Un héros antique, un dragon, une jeune déesse : l'amour et la gloire sont au coeur du premier opéra de Lully, représenté pour la première fois devant Louis XIV. Comme dans ses oeuvres précédentes - divertissements, ballets de cour et comédies-ballets - Lully fait pétiller les voix et l'orchestre, multipliant les morceaux qui se distinguent et qui plaisent à la cour. Mais avec l'aide du librettiste Philippe Quinault, il introduit la force dramatique de la tragédie classique française dans une oeuvre exclusivement musicale : et là, le public est envoûté par les histoires d'amour mythiques si somptueusement dépeintes. Les premiers héros tragiques, les premiers grands duos d'amour, les premières larmes du public : la tragédie-lyrique, cet opéra à la française, est née, et grâce à elle, jusqu'à sa mort en 1687, Lully ne cessera de ravir. Vincent Dumestre ressuscite avec brio cette oeuvre phare, célébrant ainsi dignement les trois cent cinquante ans de l'Académie royale de musique !

Le Grand Orgue de la Chapelle Royale de Versailles nous livre toutes ses facettes dans un répertoire emblématique de l'époque baroque. Les oeuvres incontournables de cet album exaltent l'esthétique si particulière de l'orgue classique français et révèlent ses autres richesses sonores, des transcriptions de chefs-d'oeuvre depuis Le Sommeil d'Atys de Lully jusqu'aux contredanses des Boréades de Rameau. Pour sublimer la qualité orchestrale de l'album, des procédés modernes de montage superposent des voix musicales à l'orgue et sont pour Gaétan Jarry de véritables "madeleines"... Il sort le Grand Jeu pour faire sonner l'instrument de Versailles "pour la Gloire de Dieu et du Roi" !

Martini devait connaître la gloire à la Cour de France et une véritable proximité avec les souverains : nommé Surintendant de la Musique du Roi en 1788, il triompha à Paris avec son opéra Sapho et intégra le Conservatoire en 1796 ! C'est alors que lui échut l'honneur de donner à Saint-Denis sa Messe des Morts à Grand Orchestre, le 21 janvier 1815, à l'occasion de la translation des dépouilles de Louis XVI et Marie-Antoinette dans la Basilique Royale. Ce Requiem spectaculaire pour trois voix solistes, orchestre fourni et choeur semble dater de 1811 et trouve les accents de la musique de l'Empire... pour célébrer la Monarchie ! Hervé Niquet donne à cette oeuvre si symbolique de l'histoire de France et de Versailles une résurrection, remettant Martini sous la lumière des derniers fastes monarchiques.

Un soir de janvier 1713, la nuit approche... En ce crépuscule du règne de Louis XIV, et à l'issue de son Grand Coucher, le Roi se trouve enfin dégagé des mondanités. Il appelle alors à lui les musiciens de sa Chambre, les plus talentueux du royaume. Ces "petits Concerts qui se faisaient le soir devant Sa Majesté" font entendre ce que le Grand Roi préfère, tout le répertoire qu'il a pu adorer et même danser. Voici le Sommeil d'Atys de Lully, les Sombres Déserts de Lambert, la Mutine de Visée, la Grande Pièce Royale de Lalande, une Gigue de Marais, une Plainte de La Barre. Thibaut Roussel a réuni autour de lui la fine fleur des interprètes du répertoire baroque français pour nous donner, comme en un rêve encore éveillé, la musique intime de ce Coucher du Roi. "Laissez durer la nuit", chante Le Camus, jusqu'au Dodo de Couperin.

Et si le tour de force de l'opéra français du Siècle des Lumières était Scylla et Glaucus ? Le célèbre violoniste Leclair décide à 50 ans d'écrire son premier ouvrage lyrique et y met une énergie irrépressible. Le drame en est implacable : la nymphe Scylla repoussant les avances du Demi-Dieu Glaucus, celui-ci se tourne vers la magicienne Circé pour qu'elle l'ensorcèle ; amoureuse de Glaucus, Circé mène Scylla à la folie et la transforme en rocher meurtrier... Scène infernale, tempête marine et cataclysme final sont convoqués pour donner un relief saisissant à ce trio d'amours inassouvis, aux épanchements d'une beauté irrésistible. Le chef et violoniste Stefan Plewniak emmène un splendide plateau de solistes dans les tourbillons de la vengeance !

En 1743, deux ans avant la Platée de Rameau, Boismortier créé un "ballet comique" extraordinairement moderne et loufoque : Don Quichotte chez la Duchesse. Au fil d'une intrigue délirante, le héros de Cervantès croise monstres, enchanteurs, princesses et Japonais : autant de prétextes aux danses et aux choeurs décalés et audacieux. La beauté musicale voisine avec un comique parodique et irrévérencieux. Une oeuvre de choix pour Hervé Niquet, qui anime son Concert Spirituel d'une énergie sans pareille !

Lorsque François Couperin publie sa Messe à l'usage des Couvents, en 1690, il vient d'atteindre ses 20 ans. Il signe pourtant le plus exceptionnel recueil de musique d'orgue du temps de Louis XIV. C'est sur le magnifique Grand Orgue historique de la Chapelle Royale de Versailles, dont Couperin fut titulaire de 1693 à 1730, que le célèbre organiste de Notre-Dame de Paris, Olivier Latry, signe une version somptueuse de cette messe d'orgue, entrelacée en première mondiale d'envoûtants Chants sur le Livre, les superbes improvisations sacrées du baroque français... pour un moment d'éternité.

Deux violes de gambe, deux solistes inspirées et complices, deux compositeurs majeurs du siècle de Louis XIV : Marais et Sainte Colombe. Quoi de plus sensuellement français ? Quand Sainte Colombe publie ses Concerts à deux violes esgales, il fait chanter ensemble deux voix quasi humaines dont les plaintes sont presque religieuses, et touche au coeur par sa poésie et sa perfection. Son disciple Marin Marais saura trouver de nouvelles couleurs dans ses duos de violes, et un discours plus dramatique : l'automne de la vie du Grand Roi fut baigné de ces musiques somptueuses, si liées à l'esprit de la Cour de France. Pour redonner vie à ce Versailles intime, Mathilde Vialle et Myriam Rignol nous emportent dans les mystérieuses harmonies de deux violes esgales... jusqu'aux fameux Couplets de Folies !

Si le précieux corpus de Pièces de Violes de François Couperin "Le Grand", prestigieux organiste de la Chapelle Royale de Versailles, constitue un apport majeur dans le répertoire pour viole en France au début du XVIIIe siècle, cet unique volume publié à Paris en 1728 est aussi entouré de mystères pour tout musicien qui se plongerait dans ces pièces somptueuses. Ont-elles été composées pour un interprète d'exception, Marin Marais ou Antoine Forqueray, les collègues de Couperin à la Cour de Louis XIV ? Organisées en deux suites de pièces splendides, mêlant les styles italiens et français, elles représentent tout l'esprit et la finesse de la musique de la Chambre du Roi à son apogée. Accompagnée de la fine fleur des musiciens français, Mathilde Vialle fait divinement sonner sa viole, tour à tour diabolique et suave, véhémente et désespérée, virtuose et sensible, et par de si magnifiques portraits de l'âme humaine, fait revivre en le sublimant l'esprit de Versailles...

Et si les fameuses Quattro Stagioni de Vivaldi, jouées à Paris en 1728, avaient été précédées par celles de Guido, violoniste star des orchestres parisiens de la maturité de Louis XIV ? Voici enfin réunies ces deux partitions : à la virtuosité bien connue de l'oeuvre de Vivaldi, d'un impact extraordinaire, les Saisons de Guido opposent un mélange de traits italiens et mille facettes dignes de la Cour de France, avec une fougue contagieuse! Mystérieux napolitain arrivé vers 1702 à Paris comme Maitre de Musique de Philippe d'Orléans, Guido est proche du financier Crozat, qui fait réaliser en 1716 à Watteau 4 tableaux sur le thème des Saisons : il les met en musique vers 1717 par ses Quattro Stagioni dell'anno. Alors, de Vivaldi ou Guido, qui aurait inspiré l'autre ?

Les Suites de Bach seraient-elles son portrait le plus français ? Composées en Allemagne vers 1720 à la Cour de Cöthen, comme les Concertos Brandebourgeois, pour un Prince francophile et gambiste, elles trouvent dans la vision et l'incarnation vibrante de Myriam Rignol une évidence à la française, transcendées par la viole de gambe! Quand un talent d'exception rencontre l'instrument qui fait chanter Bach dans Versailles, lui redonne le rythme des danses si chères à Louis, dans une polyphonie à nulle autre pareille, Jean- Sébastien rayonne dans le Palais du Roi Soleil...

Le Magnificat, écrit pour célébrer la joie de Marie après l'Annonciation, et la Cantate de Noël la plus ancienne de Bach (Weimar, 1713), fresque bouleversante d'une Nativité, fondation d'un monde. Avec ces oeuvres magistrales, Jean-Sébastien Bach nous ouvre les portes du sacré et de notre propre rapport à la spiritualité. Ces pièces, parmi les plus belles jamais composées, sont sans nul doute la meilleure manière qui soit pour entrer dans les Fêtes de l'Avent. Mené ici par le très jeune et néanmoins si inspiré Valentin Tournet qui dirigera son ensemble la Chapelle Harmonique. (Electre)

Le temps de Noël faisait resplendir la musique religieuse dans la France monarchique. Les organistes avaient libre cours pour improviser sur les chants populaires de la Nativité, connus de tous les fidèles depuis des siècles. Et les amateurs faisaient le siège des églises de Paris pour entendre ces maîtres dans leurs oeuvres virtuoses ! Voici enfin réunis les plus fameuses pièces d'orgue de Daquin, Corette, Dandrieu et Balbastre et les mélodies qui les ont inspirées, sous les doigts volubiles de Gaétan Jarry au Grand Orgue de la Chapelle Royale de Versailles, accompagné des Pages du Centre de Musique Baroque de Versailles, comme le faisaient les enfants de la Chapelle de Louis XIV ! (Electre)

Jean Gilles (Tarascon, 1688), maître de chapelle à la cathédrale de Toulouse dès 1697, fut un génie fauché par la mort en 1705 à seulement 37 ans. Tout le royaume admira sa célèbre messe des morts, jouée pour ses propres funérailles : « il cacheta sa partition avec son testament dans lequel il priait le chapitre de faire chanter cette messe pour le repos de son âme », puis interprétée tout au long du siècle, en concert et pour les obsèques de Campra (1744), Rameau (1764), et Louis XV (1774). Fabien Armengaud et ses troupes du centre de musique baroque de Versailles interprètent ce chef-d'oeuvre en y adjoignant un motet inédit, domine deus meus, pétri d'effets dramatiques dont une impressionnante tempête. L'écriture de Gilles, si remarquable par son ampleur et sa maîtrise contrapuntique, est le symbole de cette noblesse qui rend incomparable la musique sacrée française du grand siècle, magnifiée par ce requiem ?ternam...

Opéra en un prologue et cinq actes sur un livret d'Alessandro Striggio, créé à Mantoue en 1607.Jordi Savall redonne à Monteverdi les couleurs de la Méditerranée. Le maestro catalan confie le rôle-titre de cette oeuvre fondatrice de la musique occidentale, à un baryton d'exception le magnifique Marc Mauillon incarne Orfeo, sa voix timbrée et ductile s'unissant parfaitement à la vision musicale du chef. Chaleur de l'interprétation et richesse sonore sont ici souveraines !

Les Noces de Louis XIV avec l'Infante d'Espagne, le 9 juin 1660, furent un événement exceptionnel, venant sceller la Paix entre deux monarchies opposées depuis des siècles. Le jeune Roi de 21 ans partit treize mois traverser et découvrir son royaume : 15 000 personnes et 8 000 chevaux, 3200 km en 95 étapes avec en point d'orgue le mariage à Saint-Jean-de-Luz ! Les plus grandes festivités furent déployées lors de la cérémonie nuptiale, puis sur le parcours de leurs Majestés, pour leur entrée solennelle à Paris et finalement pour l'opéra donné au Louvre en l'honneur des mariés ! Les meilleurs compositeurs oeuvrèrent aux célébrations : les trompettes du roi ouvrent le concert, tandis que les galeries de l'église accueillent la symphonie, l'orgue et les motets de Du Mont ; enfin les plus beaux extraits du Xerxès de Cavalli et les ballets de Lully qui l'accompagnent célèbrent par l'opéra les Noces Royales de Louis XIV. Vincent Dumestre redonne vie aux splendeurs musicales du mariage du siècle !